DOI Heft:
Nr. 9-10
DOI Artikel:Collignon, Maxime: Plaques funéraires de terre cuite peinte: trouvées a Athènes ; (Musée de Berlin)
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232 PLAQUES FUNÉRAIRES DE TERRE CUITE PEINTE
d’un cheval sur un autre vase du même maître1. Enfin, d’autres détails, comme la
décoration des rênes ornées de fleurs de lotus incisées, le quadrillé des étoffes, la
richesse des engobes, indiquent aussi une tradition très voisine de celle que suit
Exékias dans les plus anciens de ses vases2.
On sait que des travaux récents, fondés sur les découvertes faites à l’Acropole
d’Athènes, ont modifié, pour cette époque, la chronologie des vases3. Il parait prouvé
que les vases exécutés suivant le système de la peinture noire doivent être reportés
au temps de Pisistrate et des Pisistratides : c’est le moment où les peintres apportent,
dans le travail de la gravure, cette finesse et cette minutie qui caractérisent la manière
d’Exékias. L’auteur des plaques de Berlin est à coup sûr un contemporain de ces vieux
maîtres. S'il faut désigner une date plus précise, je ne crois pas qu’on puisse placer ces
monuments beaucoup plus bas que la période comprise entre les années 550 et 540.
Max. COLL1GNON.
1. Berlin, n° 1720. Gerhard, Etrusk. and Camp. Vasenb.,
pl. xii. Klein, op. I., p. 39, n° 3.
2. Cf. sur le style d'Exékias, Dumont et Chaplain,
p. 348.
3. Studniczka, Antenor und die Geschichle der archaïs-
chen Malerei, Jahrbuch des arch. Inst., II, p. 135-168.
Cf. Pottier, dans Dumont et Chaplain, p. 356-357, et
notre Hist. de la Céramique, p. 393-394.
d’un cheval sur un autre vase du même maître1. Enfin, d’autres détails, comme la
décoration des rênes ornées de fleurs de lotus incisées, le quadrillé des étoffes, la
richesse des engobes, indiquent aussi une tradition très voisine de celle que suit
Exékias dans les plus anciens de ses vases2.
On sait que des travaux récents, fondés sur les découvertes faites à l’Acropole
d’Athènes, ont modifié, pour cette époque, la chronologie des vases3. Il parait prouvé
que les vases exécutés suivant le système de la peinture noire doivent être reportés
au temps de Pisistrate et des Pisistratides : c’est le moment où les peintres apportent,
dans le travail de la gravure, cette finesse et cette minutie qui caractérisent la manière
d’Exékias. L’auteur des plaques de Berlin est à coup sûr un contemporain de ces vieux
maîtres. S'il faut désigner une date plus précise, je ne crois pas qu’on puisse placer ces
monuments beaucoup plus bas que la période comprise entre les années 550 et 540.
Max. COLL1GNON.
1. Berlin, n° 1720. Gerhard, Etrusk. and Camp. Vasenb.,
pl. xii. Klein, op. I., p. 39, n° 3.
2. Cf. sur le style d'Exékias, Dumont et Chaplain,
p. 348.
3. Studniczka, Antenor und die Geschichle der archaïs-
chen Malerei, Jahrbuch des arch. Inst., II, p. 135-168.
Cf. Pottier, dans Dumont et Chaplain, p. 356-357, et
notre Hist. de la Céramique, p. 393-394.