CORRESPONDANCE DE MODÈiNE.
89
Monnaies modernes et du moyen âge. (Cinq paquets.)
Monnaies doubles consulaires et impériales. (Un paquet.)
Monnaies d'argent, trouvées à Nosoly. (Un paquet.)
En tout, vingt paquets.
De plus :
Une cassette en bois jaune avec petite clef et serrure à détente, pleine de médailles
d'argent de la maison de Lorraine, etc., etc. ;
Vieux coffre fermé avec de simples cadenas, rempli de paquets de pierres pré-
cieuses et d'objets d'orfèvrerie anciens.
Modène, S avril 1850.
Au-dessous de cet écrit, le récépissé de Son Altesse est ainsi exprimé :
Sussisle la consegna a noi fattà
corne sopra-
Modena, 13 aprile 1859.
F nu. Fkancesco.
11 I
Inventaire des tableaux manquant dans les chambres de la Galerie Palatine,
à Modène.
123. Giorgione. — Portrait de jeune femme vêtue de blanc, portant la main droite
au sein.
•232. Paul Potter. — Paysage avec trois bœufs et quatre agneaux.
293. Jean Holbein. — Tète de vieille, vêtue de noir.
'209. Andréa del Sarto. — Tèle de la bienheureuse Vierge, portant les yeux au ciel.
433. Sdiedoni. — Tète de jeune homme et de jeune femme [di maniera Coreg-
yiesca).
461. Correggio (Ant. Allegri). — Tète d'enfant (plus grande que le naturel).
478. Jean Holbein. — Portrait d'Henri VIII, roi d'Angleterre.
488. Raphaël Sanzio. — La Madone assise dans une prairie, avec le Bambin sur les
genoux.
509. Schedoni. — La Madeleine agenouillée devant le Sauveur,
o 12- Calcart Denis (d'Anvers). — Le, Couronnement de la Vierge.
Parmi les dessins, les numéros 39, 40, 280 et 281, tous do Corrége, sont également
enlevés.
Où M. le duc de Modène a-t-il déposé ces précieuses caisses? je ne le sais dire. Son
Altesse a de nombreux domaines en Hongrie : il y a tout lieu de croire que l'un de
ses châteaux, dans cette vaste contrée, renferme son inestimable médaillier et ses mer-
veilleux volumes des poésies provençales et des autographes du Tasse et tous les autres
désignés. Supposer que leur ducal possesseur n'en refuserait ni la vue ni l'étude à un
savant — fût-il même de France ou d'Italie — qui entreprendrait un tel pèlerinage, c'est
lui faire honneur, — et c'est ce que nous supposons.
ARMAND BASCHUT.
xii.
12
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Monnaies modernes et du moyen âge. (Cinq paquets.)
Monnaies doubles consulaires et impériales. (Un paquet.)
Monnaies d'argent, trouvées à Nosoly. (Un paquet.)
En tout, vingt paquets.
De plus :
Une cassette en bois jaune avec petite clef et serrure à détente, pleine de médailles
d'argent de la maison de Lorraine, etc., etc. ;
Vieux coffre fermé avec de simples cadenas, rempli de paquets de pierres pré-
cieuses et d'objets d'orfèvrerie anciens.
Modène, S avril 1850.
Au-dessous de cet écrit, le récépissé de Son Altesse est ainsi exprimé :
Sussisle la consegna a noi fattà
corne sopra-
Modena, 13 aprile 1859.
F nu. Fkancesco.
11 I
Inventaire des tableaux manquant dans les chambres de la Galerie Palatine,
à Modène.
123. Giorgione. — Portrait de jeune femme vêtue de blanc, portant la main droite
au sein.
•232. Paul Potter. — Paysage avec trois bœufs et quatre agneaux.
293. Jean Holbein. — Tète de vieille, vêtue de noir.
'209. Andréa del Sarto. — Tèle de la bienheureuse Vierge, portant les yeux au ciel.
433. Sdiedoni. — Tète de jeune homme et de jeune femme [di maniera Coreg-
yiesca).
461. Correggio (Ant. Allegri). — Tète d'enfant (plus grande que le naturel).
478. Jean Holbein. — Portrait d'Henri VIII, roi d'Angleterre.
488. Raphaël Sanzio. — La Madone assise dans une prairie, avec le Bambin sur les
genoux.
509. Schedoni. — La Madeleine agenouillée devant le Sauveur,
o 12- Calcart Denis (d'Anvers). — Le, Couronnement de la Vierge.
Parmi les dessins, les numéros 39, 40, 280 et 281, tous do Corrége, sont également
enlevés.
Où M. le duc de Modène a-t-il déposé ces précieuses caisses? je ne le sais dire. Son
Altesse a de nombreux domaines en Hongrie : il y a tout lieu de croire que l'un de
ses châteaux, dans cette vaste contrée, renferme son inestimable médaillier et ses mer-
veilleux volumes des poésies provençales et des autographes du Tasse et tous les autres
désignés. Supposer que leur ducal possesseur n'en refuserait ni la vue ni l'étude à un
savant — fût-il même de France ou d'Italie — qui entreprendrait un tel pèlerinage, c'est
lui faire honneur, — et c'est ce que nous supposons.
ARMAND BASCHUT.
xii.
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