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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 12.1862

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Nr. 2
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Champfleury: Essai sur le comique et la caricature dans l'antiquité, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.17331#0192

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LE COMIQUE ET LA CARICATURE

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nages à corps Immain, et on verra, d'après le dessin ci-contre, que les
anciens n'avaient rien à redouter de la comparaison des tètes d'ani-
maux que les artistes satyriques modernes ont posées sur le corps
d'hommes du xix° siècle, pour mieux faire comprendre combien leurs
passions et leurs vices les rapprochent de la bête, idées que Porta,
Lavater et d'autres grands esprits ont précisées dans leurs ouvrages.
C'est encore une caricature que le dessin suivant.

l'H I LOS O 1' H K

Panofka y voit, sans aucun doute, la figure satyrique d'un philo-
sophe ou d'un fabuliste, représenté par un pygmce à barbe de bouc,
muni d'un manteau et d'une béquille : « En face de lui, dit-il, est assis,
sur un rocher, comme le sphinx de Thèbes, un renard; cet animal
pourrait représenter aussi le flatteur écoutant dont nous parle déjà
Horace [Èpist. ad Pison.) :

Si carmina coudes,
Nimquam le fallant animi sub vidpe latentes. »

Qui peut se vanter de dissiper les voiles dans lesquels s'enveloppe
l'art antique? Vaines dissertations d'hier, d'aujourd'hui et de demain!

C IIA M I' FLEVJ (1V.

(La fin prochainement.)

XII.

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