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https://doi.org/10.11588/diglit.17331#0633
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GALERIE DES UFF1ZII.
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gauche, une femme assise regarde dans un miroir; prés d'elle un petit génie arrache
un grand masque de vieillard qu'un autre petit génie tient devant lui, le front en bas.
Cette allégorie froide et compliquée représente sans doute la Prudence. On no peut
s'empêcher de la comparer par la pensée à la fresque du Vatican {la Jurisprudence),
où Raphaël a peint la môme allégorie. C'est aussi une femme; son corps élégant et
souple palpite sous la draperie simple qui le couvre. Des deux petits génies, l'un pré-
sente un miroir, l'autre un flambeau. Les lignes s'enlacent en cadence comme des vers
à rimes croisées. La Prudence de Michel-Ange n'a de la femme que l'aspect exté-
rieur; son corps maigre, allongé, cambré, sa bouche fatidique, l'ajustement capricieux
de ses draperies lo rattachent à un idéal qui n'a rien d'humain. Les génies agissent
avec effort. L'harmonie aimable et douce de Raphaël fait place à un caractère de gran-
deur puissante qui laisse le cœur froid, mais qui élève singulièrement la pensée. C'est
à tout prendre un magnifique dessin dont le géant florentin aurait pu tirer un bas-
relief sublime.
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302 à 306. Croquis mêlés. • = ^
307-308. Deux croquis d'architecture. L'un est une première idée di ="
jeté de Jules II, l'autre un croquis du tombeau des Médicis, tel que H
conçu Michel-Ange. Les belles statues couchées s'y trouvent déjà, mais S
sur un sarcophage dont la moulure supérieure se termine de chaque cô(S
Iule sur le même plan. On sait que dans le monument cette moulu» E £
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gauche, une femme assise regarde dans un miroir; prés d'elle un petit génie arrache
un grand masque de vieillard qu'un autre petit génie tient devant lui, le front en bas.
Cette allégorie froide et compliquée représente sans doute la Prudence. On no peut
s'empêcher de la comparer par la pensée à la fresque du Vatican {la Jurisprudence),
où Raphaël a peint la môme allégorie. C'est aussi une femme; son corps élégant et
souple palpite sous la draperie simple qui le couvre. Des deux petits génies, l'un pré-
sente un miroir, l'autre un flambeau. Les lignes s'enlacent en cadence comme des vers
à rimes croisées. La Prudence de Michel-Ange n'a de la femme que l'aspect exté-
rieur; son corps maigre, allongé, cambré, sa bouche fatidique, l'ajustement capricieux
de ses draperies lo rattachent à un idéal qui n'a rien d'humain. Les génies agissent
avec effort. L'harmonie aimable et douce de Raphaël fait place à un caractère de gran-
deur puissante qui laisse le cœur froid, mais qui élève singulièrement la pensée. C'est
à tout prendre un magnifique dessin dont le géant florentin aurait pu tirer un bas-
relief sublime.
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307-308. Deux croquis d'architecture. L'un est une première idée di ="
jeté de Jules II, l'autre un croquis du tombeau des Médicis, tel que H
conçu Michel-Ange. Les belles statues couchées s'y trouvent déjà, mais S
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Iule sur le même plan. On sait que dans le monument cette moulu» E £
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