DOI issue:
Nr. 3
DOI article:Fillon, Benjamin: Nouveaux renseignements sur Marc-Antoine Raymondi: lettre à M. Georges Duplessis
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.22841#0243
MARC-ANTOINE RAYMONDI.
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habilité, vers le milieu du xvc siècle. Un examen plus sérieux m’a fourni
des termes de comparaison à peu près identiques, datant des dernières
années de ce siècle où des premières du xvr', sans parler du caractère
italique employé, depuis nombre d’années déjà, par les Aide avant l’im-
pression de l’Aulu-Gelle, caractère imité presque servilement dans l’in-
scription; car il s’agissait plutôt, en cette circonstance, d’une marque de
possession que d’une signature.
L'italique était, du reste, pour les Bolonais, un type local, ayant été
AVE.I CE EL II N OC TIV ai
A T T I C.A R V M LI. '
... BRI VNDtVI
C I N T I • (
,—. 5 um Axiref
inventé par Francesco, dit de Bologne, le graveur de lettres d’Alde Ma-
nuce1. Avant de passer à l’état typographique, où il reçut ses derniers
perfectionnements, son emploi fut nécessairement usuel dans l’écriture
courante.
La véritable écriture d’André est, en réalité, celle de l’indication du
Prix d’achat : deux Jules et demi, monnaies d’argent, frappées sous
U Voir à la dernière page du Virgile, imprimé en 1501 par Aide Manuce, la men-
llon de François de Bologne, comme graveur de lettres latines. M. Panizzi a cherché
“ démontrer, dans sa brochure ayant pour litre : Chi era Francesco di Bologna, que
c°t artiste n’était autre que le Francia; mais rien n’est moins certain.
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habilité, vers le milieu du xvc siècle. Un examen plus sérieux m’a fourni
des termes de comparaison à peu près identiques, datant des dernières
années de ce siècle où des premières du xvr', sans parler du caractère
italique employé, depuis nombre d’années déjà, par les Aide avant l’im-
pression de l’Aulu-Gelle, caractère imité presque servilement dans l’in-
scription; car il s’agissait plutôt, en cette circonstance, d’une marque de
possession que d’une signature.
L'italique était, du reste, pour les Bolonais, un type local, ayant été
AVE.I CE EL II N OC TIV ai
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inventé par Francesco, dit de Bologne, le graveur de lettres d’Alde Ma-
nuce1. Avant de passer à l’état typographique, où il reçut ses derniers
perfectionnements, son emploi fut nécessairement usuel dans l’écriture
courante.
La véritable écriture d’André est, en réalité, celle de l’indication du
Prix d’achat : deux Jules et demi, monnaies d’argent, frappées sous
U Voir à la dernière page du Virgile, imprimé en 1501 par Aide Manuce, la men-
llon de François de Bologne, comme graveur de lettres latines. M. Panizzi a cherché
“ démontrer, dans sa brochure ayant pour litre : Chi era Francesco di Bologna, que
c°t artiste n’était autre que le Francia; mais rien n’est moins certain.