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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 21.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.22841#0307

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BIBLIOGRAPHIE.

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Ainsi les rois portent le costume royal, dit aussi de majesté, parce qu’ils sont re-
présentés assis sur leur trône; les femmes, reines ou princesses, figurées debout, ro-
yêtent souvent aussi un costume qui n’admet guère de variété.

M. G. Demav en a fait néanmoins ressortir toutes les différences, mais il y a des
persistances qui semblent échapper aux sceaux : telle est celle de surcot. Cette robe de
dessus, qui, largement échancrée sur les hanches, laisse apparaître la robe de dessous,
disparaît sur les sceaux à la fin du xiv° siècle, tandis que nous savons par d’autres

LOUIS LE HUT1N (1315).

représentations qu’elle dure jusqu’au xvie et laisse encore des traces au xvn' dans le
vêtement d’apparat des reines.

Ainsi il ne faudrait pas s’en fier exclusivement aux représentations qui sont la ma-
tière du livre qui nous occupe, avant que de décider que tel détail n’existait pas à
telle époque parce qu’on ne le trouve pas reproduit sur les sceaux contemporains. Il
est nécessaire de les contrôler à l’aide des autres documents que le moyen âge nous a
légués.

Parmi ceux-là, nons signalerons les effigies tumulaires, soit sculptées en relief, soit
simplement gravées au trait. Les archéologues anglais s’en sont servis surtout pour
l’histoire du costume militaire, et nous avons indiqué dans la Gazette des Beaux-
Arts (2e série, t. XI, 1875),, en rendant compte de l’Exposition de l’histoire du
costume, on 1875, le parti qu’on en pourrait tirer. Il y a des détails d’agencements et
 
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