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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér. 34.1886

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Nr. 4
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Laforgue, Jules: Exposition de Centenaire de l'Académie Royale des Arts de Berlin
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https://doi.org/10.11588/diglit.19428#0360

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ACADÉMIE ROYALE DES ARTS DE BERLIN.

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charlatanesque. M. Cari Regas est de la môme école, avec un peu moins de science
et plus de juvénilité, ainsi que M. Eberlein qui trahit encore un peu trop le pro-
cédé en s’attachant surtout au travail sur le marbre.

Je rappellerai que l’École allemande reste encore une école improvisée, hâtive-
ment greffée par un amour-propre national de race très intellectuelle et 1res
sensible. L’Allemand n’est encore artiste que par le cerveau et l’oreille, il n’excelle
que dans la poésie et la musique, les deux arts abstraits, les deux arts « qui se
meuvent dans l’espace ». Les individualités comme Menzel (Bücklin est né à Bâle)
sont encore pour longtemps en Allemagne une exception. Paris reste, de l’aveu
même de la critique allemande, la vraie Florence moderne.

JULES LAFORGUE.

XXXIV. — 2“ PÉRIODE

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