L’EXPOSITION DE LA JEUNESSE
AU XVIIIe SIÈCLE
(deuxième et dernier article1)
Époque deLouisXVI.
— On voit s’annoncer
par mille indices l’élé-
vation prochaine de la
classe bourgeoise. C’est
ainsi qu’on n’y néglige
rien de ce qui peut ajou-
ter un ornement à l’es-
prit de la jeune fille et
que, de même qu’au-
jourd’hui, les « arts
d’agrément» sont jugés
indispensablesà sa par-
faite éducation. La place
Dauphine se trouve, de
ce chef, envahie par les
envois de toutes les de-
moiselles qui ont à hon-
neur de savoir tenir un
pinceau. Elles sont là,
chacune au milieu du
cercle bavard de sa
famille et de ses amis. Elles appartiennent à des ateliers rivaux qui,
se trouvant en présence,ne seménagent pas les critiques. Des cabales
même se forment contre certains exposants dont le succès porte om-
i. Voir Gazette des Beaux-Arts, 1!)04, t. I, p. 436.
AU XVIIIe SIÈCLE
(deuxième et dernier article1)
Époque deLouisXVI.
— On voit s’annoncer
par mille indices l’élé-
vation prochaine de la
classe bourgeoise. C’est
ainsi qu’on n’y néglige
rien de ce qui peut ajou-
ter un ornement à l’es-
prit de la jeune fille et
que, de même qu’au-
jourd’hui, les « arts
d’agrément» sont jugés
indispensablesà sa par-
faite éducation. La place
Dauphine se trouve, de
ce chef, envahie par les
envois de toutes les de-
moiselles qui ont à hon-
neur de savoir tenir un
pinceau. Elles sont là,
chacune au milieu du
cercle bavard de sa
famille et de ses amis. Elles appartiennent à des ateliers rivaux qui,
se trouvant en présence,ne seménagent pas les critiques. Des cabales
même se forment contre certains exposants dont le succès porte om-
i. Voir Gazette des Beaux-Arts, 1!)04, t. I, p. 436.