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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 34.1905

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Nr. 4
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Hymans, Henri: Les beaux-arts à l'exposition de Liège, 2: correspondance de Belgique
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https://doi.org/10.11588/diglit.24816#0368

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CORRESPONDANCE DE BELGIQUE

LES BEAUX-ARTS A L’EXPOSITION DE LIÈGE

e concours des nations qui, à l’instar de la France, ont répondu au gou-

vernement belge pour l’enrichissement de son Exposition internationale

des Beaux-Arts est loin de permettre aux visiteurs de se former une opi-
nion bien précise sur l’orientation artistique des divers pays à l’heure actuelle.

Un tact re'el a présidé au choix des éléments que rassemble au Palais des
des Beaux-Arts l’État français. Le catalogue comprend les noms des représen-
tants principaux de l’école contemporaine; seulement la plupart des œuvres, vues
et revues, concourent à donner à l’ensemble un intérêt plutôt rétrospectif; aussi
l’école française a-t-elle, en bloc, demandé sa mise hors concours.

Du reste, admirable la tenue de la section. De ce que nombre d’œuvres
sont connues, il ne ressort point que leur valeur ou leur attrait s’en trouve
diminué. A les vouloir analyser, toutefois, nous ne pourrions que confirmer
l’opinion des juges compétents, qui, au moment de leur apparition, ont, ici
même, fait valoir les titres de la plupart des œuvres à l’attention du public.

Si l’art de la France se montre à Liège avec les qualités adéquates à son
renom, c’est moins encore par l’affirmation d’une tendance bien caractérisée que
par la valeur propre de ses représentants. Comme déjà permettait de le prévoir la
Centennaleen 1900, le renouvellement des formules apparaît difficilement possible ;
même s’abandonnant à son instinct, l’artiste n’esquive pas toujours la redite.

La direction présente, — temporaire, cela va de soi, — à la juger par le
contingent français, accuse une renonciation aux théories en honneur au
xixe siècle, pour un retour aux principes et à la physionomie du siècle précédent.
L’ameublement et la nuance mêmes adoptés pour les somptueux salons ne sont
pas pour donner le change là-dessus. Si des œuvres comme la Nouba de
M. Dagnac-Rivière, l'École arabe de M. A. Aublet, VEmbuscacle de M. Henri-

1. Y. Gazette des Beaux-Arts, 1905, t. II, p. 159.

(deuxième et dernier article1)
 
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