HENRI PAILLARD.
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de la côte triste, herbue, où filtrent des flaques d’eau captive qu’em-
pourpre maigrement le coucher du soleil. La série de ces pastels est
multiple et d’un intérêt varié et puissant.
L’œuvre est d’ailleurs très drue, car Paillard a énormément tra-
vaillé; depuis les temps lointains de ses premiers bois, alors qu’il tra-
vaillait avec Bœtzel, jusqu’aux jours récents où il transcrivait dans
une formule excellente la beauté de Venise, il n’avait pas cessé de
produire. Son art était robuste et fin et son métier d’une extraordi-
naire sûreté, et très divers, et de la plus vigoureuse souplesse. C’est
un artiste de premier ordre qui disparait.
GUSTAVE KAUX
x.
— 4e PÉRIODE.
22
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de la côte triste, herbue, où filtrent des flaques d’eau captive qu’em-
pourpre maigrement le coucher du soleil. La série de ces pastels est
multiple et d’un intérêt varié et puissant.
L’œuvre est d’ailleurs très drue, car Paillard a énormément tra-
vaillé; depuis les temps lointains de ses premiers bois, alors qu’il tra-
vaillait avec Bœtzel, jusqu’aux jours récents où il transcrivait dans
une formule excellente la beauté de Venise, il n’avait pas cessé de
produire. Son art était robuste et fin et son métier d’une extraordi-
naire sûreté, et très divers, et de la plus vigoureuse souplesse. C’est
un artiste de premier ordre qui disparait.
GUSTAVE KAUX
x.
— 4e PÉRIODE.
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