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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
C’est pourquoi il nous semble permis d’attribuer la Sainte Famille, n° 2197
du Louvre à Louis Boels avec un point d’interrogation prudent, ou, tout au
moins de le mettre sous la rubrique : « le Maître des deux Vierges de Lyon ».
« Les Noces de Cana, attribué à Gérard David » (nu 1957). Le dernier catalogue
du Louvre est antérieur à l’année climatérique 1902, celle de l’Exposition des
Primitifs llamands qui devait ouvrir à l’bistoire artistique des horizons si
larges. Son auteur, en 1900, a donc montré presque de l’audace en pronon-
çant [à propos des Noces de Cana le nom de Gérard David, même escorté d’un
LES NOCES DE CANA, PAR GÉRARD DAVID
(Musée du Louvre.)
point d’interrogation ou d’une réticence équivalente. Aujourd’hui, ta facture
solide de ce grand artiste est mieux connue. Aussi peut-on dire sans réserve
conditionnelle ni point d’interrogation : « Gérard David. »
La même remarque s’impose avec le triptyque n° 2202 représentant la
Vierge et l’Enfant au centre et les donateurs avec leurs saints patrons sur les
volets. Ici, la couleur, beaucoup plus claire que celle du précédent, a paru un
peu déconcertante. C’est pourquoi le catalogue attribue l’œuvre à un « inconnu
de l’école flamande », du « commencement du xvie siècle ». La précaution
n’est plus de mise aujourd’hui. 11 faut rendre ce triptyque à Gérard David,
qui eut successivement plusieurs manières, voisines néanmoins pour tout
l’essentiel.
La a Jeune femme lisant, école hollandaise, xvie siècle» (n° 2461c), est une œuvre
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
C’est pourquoi il nous semble permis d’attribuer la Sainte Famille, n° 2197
du Louvre à Louis Boels avec un point d’interrogation prudent, ou, tout au
moins de le mettre sous la rubrique : « le Maître des deux Vierges de Lyon ».
« Les Noces de Cana, attribué à Gérard David » (nu 1957). Le dernier catalogue
du Louvre est antérieur à l’année climatérique 1902, celle de l’Exposition des
Primitifs llamands qui devait ouvrir à l’bistoire artistique des horizons si
larges. Son auteur, en 1900, a donc montré presque de l’audace en pronon-
çant [à propos des Noces de Cana le nom de Gérard David, même escorté d’un
LES NOCES DE CANA, PAR GÉRARD DAVID
(Musée du Louvre.)
point d’interrogation ou d’une réticence équivalente. Aujourd’hui, ta facture
solide de ce grand artiste est mieux connue. Aussi peut-on dire sans réserve
conditionnelle ni point d’interrogation : « Gérard David. »
La même remarque s’impose avec le triptyque n° 2202 représentant la
Vierge et l’Enfant au centre et les donateurs avec leurs saints patrons sur les
volets. Ici, la couleur, beaucoup plus claire que celle du précédent, a paru un
peu déconcertante. C’est pourquoi le catalogue attribue l’œuvre à un « inconnu
de l’école flamande », du « commencement du xvie siècle ». La précaution
n’est plus de mise aujourd’hui. 11 faut rendre ce triptyque à Gérard David,
qui eut successivement plusieurs manières, voisines néanmoins pour tout
l’essentiel.
La a Jeune femme lisant, école hollandaise, xvie siècle» (n° 2461c), est une œuvre