LA GALERIE ALTMAN AU METROPOLITAN MUSEUM DE NEW-YORK 299
Lomellini-Durazzo de la collection Marias Keppel à Berlin1, est le plus sen-
sible et le plus délicat, sans exception, de tous les portraits de femmes de
Van Dyck ; le Lacas Van UJfele2, autrefois chez le duc de Sutherland à
Stafford House, le plus élégant des portraits d’hommes de sa période
génoise, un instantané décoratif à la Bernin : l’attitude, d’un homme qui
se retourne à demi, comme si l’on ouvrait une porte, déploie, de la boucle
du front à la pointe des doigts, les grâces de ce riche négociant anversois
LE SOUPER D’EMMAÜS, PAR VELAZQUEZ
(Collection Benjamin Altman, Musée métropolitain, New-York.)
italianisé jusqu’aux moelles, ami très cher de Van Dyck et grand amateur
dont le Balclassare Castiglione de Raphaël a illustré la collection, vendue en
163g à Amsterdam, en présence de Rembrandt. Van Uffele, que Van Dyck
a peint deux fois, apparaît ici plus jeune que dans le portrait de Brunswick3.
1. Repr. : Van Dyck (colt, des « Klassiker der Kunst »), p. i83.
2. Repr. : Cat. Altman, p. 46. Sur Van Uffele : Lionel Cust, Van Dyck, London,
1908, p. 39, 126.
3. Repr. : Van Dyck (coll. des « Klassiker der Kunst »), p. 125.
Lomellini-Durazzo de la collection Marias Keppel à Berlin1, est le plus sen-
sible et le plus délicat, sans exception, de tous les portraits de femmes de
Van Dyck ; le Lacas Van UJfele2, autrefois chez le duc de Sutherland à
Stafford House, le plus élégant des portraits d’hommes de sa période
génoise, un instantané décoratif à la Bernin : l’attitude, d’un homme qui
se retourne à demi, comme si l’on ouvrait une porte, déploie, de la boucle
du front à la pointe des doigts, les grâces de ce riche négociant anversois
LE SOUPER D’EMMAÜS, PAR VELAZQUEZ
(Collection Benjamin Altman, Musée métropolitain, New-York.)
italianisé jusqu’aux moelles, ami très cher de Van Dyck et grand amateur
dont le Balclassare Castiglione de Raphaël a illustré la collection, vendue en
163g à Amsterdam, en présence de Rembrandt. Van Uffele, que Van Dyck
a peint deux fois, apparaît ici plus jeune que dans le portrait de Brunswick3.
1. Repr. : Van Dyck (colt, des « Klassiker der Kunst »), p. i83.
2. Repr. : Cat. Altman, p. 46. Sur Van Uffele : Lionel Cust, Van Dyck, London,
1908, p. 39, 126.
3. Repr. : Van Dyck (coll. des « Klassiker der Kunst »), p. 125.