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Hulin de Loo, Georges [Gefeierte Pers.]
Mélanges Hulin de Loo — Bruxelles [u.a.], 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0015

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MÉLANGES HULIN DE LOO

VII

sivement les diplômes de docteur en philosophie et lettres
et de docteur en droit. Après avoir suivi pendant deux ans
des cours à Berlin et à Strasbourg, il fut proclamé lauréat
du concours des bourses de voyage pour un mémoire de
droit naturel. Il alla fréquenter à Paris la Sorbonne, le
Collège de France et l’Ecole des Hautes Etudes. Les
sciences sociales l’attirèrent d’abord. Il venait de publier
avec M. Mahaim une étude sur la Réforme de Rensei-
gnement supérieur et les sciences sociales (1889), quand
il fut nommé professeur à Gand, chargé des cours de psy-
chologie, de logique et de morale, puis de droit naturel et
d’histoire économique. Il s’était enthousiasmé pour cette
dernière branche, et spécialement pour l’histoire écono-
mique foncière, en écoutant à Strasbourg Georges-Frédéric
Knapp. Emile Levasseur présenta à l’Académie des
Inscriptions et Belles-lettres de Paris, en 1890, une note
sur la superficie des propriétés boisées de l’abbaye de
Saint-Germain des Prés, d’après le polyptyque d’Irminon,
note qui rectifiait sur un point important son célèbre
ouvrage sur la Population française, et cela grâce aux
calculs du jeune savant belge, dont la méthode s’avérait
précise autant qu’ingénieuse.
Dans son enseignement philosophique à l’Université de
Gand, il ne devait pas tarder à se consacrer exclusivement
au droit naturel et à la logique. C’est dans l’étude appro-
fondie et la pratique de cette dernière science, qu’il a sans
doute acquis la dialectique serrée, la déduction à la fois
rigoureuse et féconde, qui contribuèrent à donner un
caractère si original et si personnel à ses recherches, quand
celles-ci s’orientèrent vers l’histoire de la peinture fla-
mande, spécialement au XVe et au XVIe siècle. Un goût
inné le portait vers l’art, fortifié et affiné par de nombreux
voyages à travers l’Europe. La pratique personnelle du
pinceau, ses relations d’amitié avec les beaux peintres
gantois de l’époque, lui avait donné les notions tech-
niques indispensables. Il était très lié aussi avec un amateur
 
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