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https://doi.org/10.11588/diglit.42068#0144
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MÉLANGES HULIN DE LOO
apud eosdem seruitutem seruiens, omnia experientia vidit S
didicit. Le colophone porte : Antuerp. typis Copenij.
An. 1544. L’auteur de cet opuscule est donc Barthélémy
Georgiewitz, un Hongrois, qui lors de l’invasion de 1528
fut fait prisonnier par les Turcs qui le vendirent comme
esclave. « Il fut vendu et revendu sept fois comme une
bête de somme, employé aux travaux les plus vils et les plus
rudes et accablé de mauvais traitements, sort commun à
ses compagnons d’infortune. Las de souffrir, il prit la
fuite. Arrivé sur les bords de l'a mer de Marmara, il fut
repris au moment où il allait s’embarquer sur un radeau.
On le reconduisit à son maître, qui lui fit appliquer la
bastonnade, et le revendit ensuite à des marchands
d’esclaves. Enfin, après treize ans de la plus dure captivité,
Georgiewitz réussit à s’évader. Après un voyage d’un an,
il arrive en Terre-Sainte. Il revint en Europe et en 1544
il est à Louvain » (1). C’est là en effet qu’il signe l’épitre
dédicatoire de son livre à Charles-Quint.
La partie la plus intéressante pour nous est l’illustration.
Elle se compose de sept gravures sur bois de 72 X 80 mm.
représentant :
1. Un Chrétien vendu comme esclave par des Turcs.
2. Deux Chrétiens vendus comme esclaves par des Turcs,
3. Un moine labourant un champ et menant une charrue
traînée par deux bœufs.
4. Des Chrétiens s’évadant en traversant un détroit sur
des radeaux.
5. Des Turcs torturant des Chrétiens en leur coupant
la plante des pieds et en leur donnant la bastonnade.
6. Une famille turque dans la rue.
7. Deux Turcs menant un âne chargé de bois.
A la fin du volume se trouve une huitième gravure sur
(1) Biographie Universelle, Paris, 1816. Tome XVII, p. 164.
MÉLANGES HULIN DE LOO
apud eosdem seruitutem seruiens, omnia experientia vidit S
didicit. Le colophone porte : Antuerp. typis Copenij.
An. 1544. L’auteur de cet opuscule est donc Barthélémy
Georgiewitz, un Hongrois, qui lors de l’invasion de 1528
fut fait prisonnier par les Turcs qui le vendirent comme
esclave. « Il fut vendu et revendu sept fois comme une
bête de somme, employé aux travaux les plus vils et les plus
rudes et accablé de mauvais traitements, sort commun à
ses compagnons d’infortune. Las de souffrir, il prit la
fuite. Arrivé sur les bords de l'a mer de Marmara, il fut
repris au moment où il allait s’embarquer sur un radeau.
On le reconduisit à son maître, qui lui fit appliquer la
bastonnade, et le revendit ensuite à des marchands
d’esclaves. Enfin, après treize ans de la plus dure captivité,
Georgiewitz réussit à s’évader. Après un voyage d’un an,
il arrive en Terre-Sainte. Il revint en Europe et en 1544
il est à Louvain » (1). C’est là en effet qu’il signe l’épitre
dédicatoire de son livre à Charles-Quint.
La partie la plus intéressante pour nous est l’illustration.
Elle se compose de sept gravures sur bois de 72 X 80 mm.
représentant :
1. Un Chrétien vendu comme esclave par des Turcs.
2. Deux Chrétiens vendus comme esclaves par des Turcs,
3. Un moine labourant un champ et menant une charrue
traînée par deux bœufs.
4. Des Chrétiens s’évadant en traversant un détroit sur
des radeaux.
5. Des Turcs torturant des Chrétiens en leur coupant
la plante des pieds et en leur donnant la bastonnade.
6. Une famille turque dans la rue.
7. Deux Turcs menant un âne chargé de bois.
A la fin du volume se trouve une huitième gravure sur
(1) Biographie Universelle, Paris, 1816. Tome XVII, p. 164.