N° 6.
31 Mars 1880.
Vingt-deuxième Année.
JOURNAL DES BEAUX-ARTS
ET DE LA LITTÉRATURE.
DIRECTEUR: M. Ad. SIRET. paraissant deux fois par mois. ADMINISTRATION et CORRESPONDANCE
membre de l'académie roy. de belgique, etc. PRIX PAR AN : BELGIQUE : q FRANCS, a s'-nicolas (belgique).
_ étranger ; 12 fr, _
SOMMAIRE. Belgique : Beaux-Arts et industries
artistiques à Bruxelles en 1761. —L'exposition
Heymans. — Quentin Metsys. — Exposition à
Gand place du Marais et à la Concorde. — Italie :
Le catalogue San Donato. — France : Le salon
de Pau. — Chronique générale. — Cabinet de la
curiosité. — Dictionnaire des peintres. — An-
nonces.
Belgique.
BEAUX-ARTS
ET INDUSTRIES ARTISTIQUES
A BRUXELLES EN 1761.
(Suite).
§ v. .
B. SCULPTEURS.
Srs WALRAVENS, rue de THôpital.
VlTS, rue de la Putterie.
KONINCKX, rue de Flandre.
JUMINÉ, près le Nonce.
D'ARTHÉ, place de Louvain.
VAN DEN EYNDE, au Rivage.
DU RÉ, porte de Laeken.
La ve RlTHS, près du « Pont à Miroir » (1).
Jacques KONINCKX, alias : HONINCKX
(cité dans le savant mémoire couronné par
l'Académie de Belgique de M. le Cher E. Mar-
chai) fut élève de Jacques Bergé, l'auteur de
la Fontaine du Grand-Sablon élevée aux
frais de Lord Ailsbury, réfugié politique qui
séjourna 40 ans à Bruxelles et voulut, par
testament, laisser un gracieux et utile souve-
nir à ses voisins (2).
En 1752 Koninckx exécuta pour l'Eglise
des Dominicains — une vrai providence pour
les artistes contemporains — une.magnifique
chaire de vérité. On lui doit encore les plan-
tureux confessionnaux de l'Eglise (ci-devant
Abbaye de Prémontrés) de Ninove.
D'ARTHÉ. Ce sculpteur exécuta en 1745 la
rampe d'un escalier monumental en l'hôtel
du Prince de Hornes rue des Ursulines à
Bruxelles. Le bas est étoffé d'un sanglier
(il Nous sommes étonné de ne pas rencontrer sur
cette liste le nom de A F. Abeets, l'auteur du char-
mant groupe d'anges en marbre blanc qui supporte le
lut"n-aigle, de style rocaille, placé en 1762 au chœur
de I église de Notre-Dame de la Chapelle et que l'on a
heureusement conservé lors de l'habile restauration
ne ce précieux morceau d'architecture du xn8 siècle
dirigée par M. l'architecte Jamaër.
_ Cet artiste n'est d'ailleurs connu que par ce groupe ;
il avait assez de talent pour que les chercheurs s'oc-
cuppassent un jour de retrouver ses œuvres dans le
grand pandemonium de pièces anonymes ou pseu-
donymes, d'origine flamande, perdues dans les mu-
„f,tSD églises et les collections particulières, tant
f , T^f - qU'à Ranger.
e a nCl jeoCC seignenr occupait l'une des petites
faces du Grand Sablon, en ,76, il était habité par le
gênerai comte de Chanclos.
grandeur nature; et les rinceaux de « chico-
rées » qui forment le rampant, sont enrichis
de trophées de gibier, d'armes et d'accessoi-
res de chasse ; au haut de la rampe se voit
l'écusson connu des Hornes, timbré d'une
couronne princière. Le corps d'horloge placé
dans l'angle de la boiserie, au palier, est des
plus remarquables. A la fin du siècle (1785)
cet hôtel,d'après l'abbé Mann, servait depuis
longtemps à la Nonciature. Il est occupé
aujourd'hui par le collège St-Michel et l'es-
calier d'honneur existe toujours.
VAN den eynden. Plusieurs sculpteurs
de ce nom ont travaillé au xviiie siècle.Nous
connaissons des boiseries remarquables si-
gnées V. D. e. L'époque rocaille a été l'ob-
jet de la part des augures officiels classiques
ou romantiques d'un dédain nullement mo-
tivé. Une heure viendra ou les élucubrations
de l'esthétique raffinée de l'art aux allures si
pittoresques des Cuvilliès, des Germain, des
Meissonnier des Nilson et des Blondel, re-
prendra son rang dans le domaine de l'ar-
chéologie. Cette époque fut le triomphe des
artisans de génie, nous n'en voulons pour
exemples que Jean l'Amour le serrurier « or-
fèvre » et Joseph Roubo le menuisier « écri-
vain. » Chacun sait que ce dernier enrichit
l'Encyclopédie de cinq traités d'une valeur
telle qu'on les a réimprimés naguère. Les
ingénieuses méthodes de Roubo seront dans
l'avenir, appliqués à d'autres formes, sans
aucun doute, mais elles conserveront toujours
leur incontestable valeur pratique et leur
simplicité savante.
Simon Joseph Du RÉ. L'orthographe
correcte du nom de cet artiste est Du RAY.
M. le chevalier Marchai ne le cite pas,
tout en mentionnant un certain Simon Jo-
seph Du Roy (1) qu'il donne comme auteur
de la chaire de Ste-Gudule (1765itransportée
depuis en l'église St-Michel à Louvain, lors
du placement de celle de Verbruggen.
Dans le ir volume de Bruxelles illustré de
Rombaut (1777I on lit page 54 : « Il y a dans
le chœur de Ste-Gudule un autel très vaste-
ment construit selon l'ordre composite et
suivant le dessein (sic), donné par le sieur
P. Donckers..... Toutes les figures et la
sculpture sont faites par Du Ray père, sui-
vant le dessein (sic) de J.-B. Verhaegen.
Plus loin, page 174, nous trouvons encore :
« Entre chaque de ces mausolées est un con-
fessionnal très bien sculpté par S. J. Du Ray.
Le Simon Joseph Du Roy de M. Marchai,
le De Roi de M. Gautier, le Du Ré de Mo-
rts et le sieur J. Du Ray de Rombaut dé-
signent donc un même artiste : Simon-Joseph
Du Ray, père : ceci nous paraît établi à l'évi-
dence.
(1) L'avocat Gautier dans son Guide de Bruxelles
(p. 258) appelle aussi ce sculpteur De Roi père.
Les archives de la Fabrique de Ste-Gudule
nous apprennent qu'en 1785, S. J. Du Ray
sculpta une chaire à prêcher pour le compte
du chanoine van den Boom qui la paya 3318
flor. 18 sous et en fit don à la collégiale de
Bruxelles. Elle représentait les quatre Evan-
gélistes (1).
On sait qu'après la suppression de la Com-
pagnie de Jésus aux Pays-Bas (20 sept. ïjj'i),
l'impératrice Marie-Thérèse enrichitplusieurs
églises paroissiales des principaux objets d'art
religieux disséminés dans leurs chapelles et
leurs collèges.
La collégiale de Ste-Gudule obtint de la
munificence impériale l'échange de la chaire
exécutée par S. J. Du Ray, père, avec la
splendide chaire sculptée en 166g par Fran-
çois Henri Verbruggen, d'Anvers, pour l'é-
glise des Jésuites de Louvain. La chaire de
Du Ray fut transportée à Louvain le 12 mai
1776; celle des « ex-Jésuites » arriva le jour
après. Au témoignage de Rombaut, qui donne
les détails qui précèdent, on mit tant de zèle
à l'édifier qu'on y prêcha pour la première
fois le 9 juin de la même année.
Les animaux, dit M. le chevalier Marchai,
furent ajoutés vers 1780. Le savant auteur du
Mémoire sur les scidpteurs aux Pays-Bas
pendant les dix-septiéme et dix-huitième siè-
cles, ajoute qu'ils furent sculptés par Jean-
Baptiste Van der Haeghen, admis commé
maître dans le métier des Quatre couronnés
en 1715.
Nous trouvons à cet égard un renseigne-
ment précis dans une note de Rombaut.
(Tome I, p. 378-79) :
« La deuxième chapelle de cette aile de
» Sainte-Guduleest consacrée à saint Hubert
« que le tableau de l'autel représente, il y a
» aussi une image à laquelle il y a une grande
» dévotion, et qu'on nomme Notre-Dame
» entre les Roses, parce que la sainte Vierge
» y est représentée dans une guirlande de
» roses, sculptée par Charles G. Van der
» Haeghen né en 1735, fils de J. B. par qui
» sont faites cette année (1777) quelques ani-
» maux pour l'embellissement de la chaire
» comme sont l'aigle, le renard, etc. »
La chaire sculptée par Du Ray père, se
distingue sur la grande planche d'Antoine
Cardon gravée d'après un dessin de L. B. de
Wez.On lit au bas cette légende : «Vue de la
» décoration de l'église de Saint-Michel et
(1) Une dépense de 480 florins du Rhin (en sus de
67 florins pour l'escalier) furent payés en 1585 à Ma-
thieu Mattens « pour une nouvelle chaire en bois faite
» sur le modèle de celle en cuivre qui disparut le
» 6 juin 157g dans le pillage ordonné par Olivier Van
» denTympel.»Une tradition,rapportée par Rombaut,
prétendait que ce chef-d'œuvre dinandais ne fut pas
brisé ni fondu mais transporté en Hollande.
La chaire commandée à Du Ray père fut érigée au
côté gauche de la grande nef; celle de Mathieu Mattens
était placée au chœur du St-Sacrement. Elle avait dis-
paru en 1777.
31 Mars 1880.
Vingt-deuxième Année.
JOURNAL DES BEAUX-ARTS
ET DE LA LITTÉRATURE.
DIRECTEUR: M. Ad. SIRET. paraissant deux fois par mois. ADMINISTRATION et CORRESPONDANCE
membre de l'académie roy. de belgique, etc. PRIX PAR AN : BELGIQUE : q FRANCS, a s'-nicolas (belgique).
_ étranger ; 12 fr, _
SOMMAIRE. Belgique : Beaux-Arts et industries
artistiques à Bruxelles en 1761. —L'exposition
Heymans. — Quentin Metsys. — Exposition à
Gand place du Marais et à la Concorde. — Italie :
Le catalogue San Donato. — France : Le salon
de Pau. — Chronique générale. — Cabinet de la
curiosité. — Dictionnaire des peintres. — An-
nonces.
Belgique.
BEAUX-ARTS
ET INDUSTRIES ARTISTIQUES
A BRUXELLES EN 1761.
(Suite).
§ v. .
B. SCULPTEURS.
Srs WALRAVENS, rue de THôpital.
VlTS, rue de la Putterie.
KONINCKX, rue de Flandre.
JUMINÉ, près le Nonce.
D'ARTHÉ, place de Louvain.
VAN DEN EYNDE, au Rivage.
DU RÉ, porte de Laeken.
La ve RlTHS, près du « Pont à Miroir » (1).
Jacques KONINCKX, alias : HONINCKX
(cité dans le savant mémoire couronné par
l'Académie de Belgique de M. le Cher E. Mar-
chai) fut élève de Jacques Bergé, l'auteur de
la Fontaine du Grand-Sablon élevée aux
frais de Lord Ailsbury, réfugié politique qui
séjourna 40 ans à Bruxelles et voulut, par
testament, laisser un gracieux et utile souve-
nir à ses voisins (2).
En 1752 Koninckx exécuta pour l'Eglise
des Dominicains — une vrai providence pour
les artistes contemporains — une.magnifique
chaire de vérité. On lui doit encore les plan-
tureux confessionnaux de l'Eglise (ci-devant
Abbaye de Prémontrés) de Ninove.
D'ARTHÉ. Ce sculpteur exécuta en 1745 la
rampe d'un escalier monumental en l'hôtel
du Prince de Hornes rue des Ursulines à
Bruxelles. Le bas est étoffé d'un sanglier
(il Nous sommes étonné de ne pas rencontrer sur
cette liste le nom de A F. Abeets, l'auteur du char-
mant groupe d'anges en marbre blanc qui supporte le
lut"n-aigle, de style rocaille, placé en 1762 au chœur
de I église de Notre-Dame de la Chapelle et que l'on a
heureusement conservé lors de l'habile restauration
ne ce précieux morceau d'architecture du xn8 siècle
dirigée par M. l'architecte Jamaër.
_ Cet artiste n'est d'ailleurs connu que par ce groupe ;
il avait assez de talent pour que les chercheurs s'oc-
cuppassent un jour de retrouver ses œuvres dans le
grand pandemonium de pièces anonymes ou pseu-
donymes, d'origine flamande, perdues dans les mu-
„f,tSD églises et les collections particulières, tant
f , T^f - qU'à Ranger.
e a nCl jeoCC seignenr occupait l'une des petites
faces du Grand Sablon, en ,76, il était habité par le
gênerai comte de Chanclos.
grandeur nature; et les rinceaux de « chico-
rées » qui forment le rampant, sont enrichis
de trophées de gibier, d'armes et d'accessoi-
res de chasse ; au haut de la rampe se voit
l'écusson connu des Hornes, timbré d'une
couronne princière. Le corps d'horloge placé
dans l'angle de la boiserie, au palier, est des
plus remarquables. A la fin du siècle (1785)
cet hôtel,d'après l'abbé Mann, servait depuis
longtemps à la Nonciature. Il est occupé
aujourd'hui par le collège St-Michel et l'es-
calier d'honneur existe toujours.
VAN den eynden. Plusieurs sculpteurs
de ce nom ont travaillé au xviiie siècle.Nous
connaissons des boiseries remarquables si-
gnées V. D. e. L'époque rocaille a été l'ob-
jet de la part des augures officiels classiques
ou romantiques d'un dédain nullement mo-
tivé. Une heure viendra ou les élucubrations
de l'esthétique raffinée de l'art aux allures si
pittoresques des Cuvilliès, des Germain, des
Meissonnier des Nilson et des Blondel, re-
prendra son rang dans le domaine de l'ar-
chéologie. Cette époque fut le triomphe des
artisans de génie, nous n'en voulons pour
exemples que Jean l'Amour le serrurier « or-
fèvre » et Joseph Roubo le menuisier « écri-
vain. » Chacun sait que ce dernier enrichit
l'Encyclopédie de cinq traités d'une valeur
telle qu'on les a réimprimés naguère. Les
ingénieuses méthodes de Roubo seront dans
l'avenir, appliqués à d'autres formes, sans
aucun doute, mais elles conserveront toujours
leur incontestable valeur pratique et leur
simplicité savante.
Simon Joseph Du RÉ. L'orthographe
correcte du nom de cet artiste est Du RAY.
M. le chevalier Marchai ne le cite pas,
tout en mentionnant un certain Simon Jo-
seph Du Roy (1) qu'il donne comme auteur
de la chaire de Ste-Gudule (1765itransportée
depuis en l'église St-Michel à Louvain, lors
du placement de celle de Verbruggen.
Dans le ir volume de Bruxelles illustré de
Rombaut (1777I on lit page 54 : « Il y a dans
le chœur de Ste-Gudule un autel très vaste-
ment construit selon l'ordre composite et
suivant le dessein (sic), donné par le sieur
P. Donckers..... Toutes les figures et la
sculpture sont faites par Du Ray père, sui-
vant le dessein (sic) de J.-B. Verhaegen.
Plus loin, page 174, nous trouvons encore :
« Entre chaque de ces mausolées est un con-
fessionnal très bien sculpté par S. J. Du Ray.
Le Simon Joseph Du Roy de M. Marchai,
le De Roi de M. Gautier, le Du Ré de Mo-
rts et le sieur J. Du Ray de Rombaut dé-
signent donc un même artiste : Simon-Joseph
Du Ray, père : ceci nous paraît établi à l'évi-
dence.
(1) L'avocat Gautier dans son Guide de Bruxelles
(p. 258) appelle aussi ce sculpteur De Roi père.
Les archives de la Fabrique de Ste-Gudule
nous apprennent qu'en 1785, S. J. Du Ray
sculpta une chaire à prêcher pour le compte
du chanoine van den Boom qui la paya 3318
flor. 18 sous et en fit don à la collégiale de
Bruxelles. Elle représentait les quatre Evan-
gélistes (1).
On sait qu'après la suppression de la Com-
pagnie de Jésus aux Pays-Bas (20 sept. ïjj'i),
l'impératrice Marie-Thérèse enrichitplusieurs
églises paroissiales des principaux objets d'art
religieux disséminés dans leurs chapelles et
leurs collèges.
La collégiale de Ste-Gudule obtint de la
munificence impériale l'échange de la chaire
exécutée par S. J. Du Ray, père, avec la
splendide chaire sculptée en 166g par Fran-
çois Henri Verbruggen, d'Anvers, pour l'é-
glise des Jésuites de Louvain. La chaire de
Du Ray fut transportée à Louvain le 12 mai
1776; celle des « ex-Jésuites » arriva le jour
après. Au témoignage de Rombaut, qui donne
les détails qui précèdent, on mit tant de zèle
à l'édifier qu'on y prêcha pour la première
fois le 9 juin de la même année.
Les animaux, dit M. le chevalier Marchai,
furent ajoutés vers 1780. Le savant auteur du
Mémoire sur les scidpteurs aux Pays-Bas
pendant les dix-septiéme et dix-huitième siè-
cles, ajoute qu'ils furent sculptés par Jean-
Baptiste Van der Haeghen, admis commé
maître dans le métier des Quatre couronnés
en 1715.
Nous trouvons à cet égard un renseigne-
ment précis dans une note de Rombaut.
(Tome I, p. 378-79) :
« La deuxième chapelle de cette aile de
» Sainte-Guduleest consacrée à saint Hubert
« que le tableau de l'autel représente, il y a
» aussi une image à laquelle il y a une grande
» dévotion, et qu'on nomme Notre-Dame
» entre les Roses, parce que la sainte Vierge
» y est représentée dans une guirlande de
» roses, sculptée par Charles G. Van der
» Haeghen né en 1735, fils de J. B. par qui
» sont faites cette année (1777) quelques ani-
» maux pour l'embellissement de la chaire
» comme sont l'aigle, le renard, etc. »
La chaire sculptée par Du Ray père, se
distingue sur la grande planche d'Antoine
Cardon gravée d'après un dessin de L. B. de
Wez.On lit au bas cette légende : «Vue de la
» décoration de l'église de Saint-Michel et
(1) Une dépense de 480 florins du Rhin (en sus de
67 florins pour l'escalier) furent payés en 1585 à Ma-
thieu Mattens « pour une nouvelle chaire en bois faite
» sur le modèle de celle en cuivre qui disparut le
» 6 juin 157g dans le pillage ordonné par Olivier Van
» denTympel.»Une tradition,rapportée par Rombaut,
prétendait que ce chef-d'œuvre dinandais ne fut pas
brisé ni fondu mais transporté en Hollande.
La chaire commandée à Du Ray père fut érigée au
côté gauche de la grande nef; celle de Mathieu Mattens
était placée au chœur du St-Sacrement. Elle avait dis-
paru en 1777.