express, de mettre sous les yeux de nos lec-
teurs de quelle façon l'on faisait ce voyage,
par eau, en 1760.
Le sixième quartier est celui du Trou du
Rivage... « on y voit plusieurs magnifiques
» canaux revêtus de pierres, larges et pro-
» fonds, où les vaisseaux marchands arrivant
» d'Hollande, de Zeelande, de Flandres et
» d'Anvers, déchargent les marchandises au
» moyen de deux belles machines, dressées à
» cet effet. On y voit dix beaux quais et cinq
» ponts qui entretiennent la communication
» avec les autres rues, qui sont belles, larges
» et bien bâties. »
« On s'y embarque pour Anvers, Malines
» et Vilvorde,deux fois le jour, dans des bar-
» ques très-propres et très-commodes, tirées
n par des chevaux qui font une lieue par
» heure. »
« Elles sortent de la ville à côté du Trou
» du Rivage, dont les faces sont embellies
» d'une architecture moderne avec un Fron-
» ton au-dehors et une plate-forme au-dedans,
» par où on entretient la communication des
» Remparts qui sont ornés de belles allées
» d'arbres, depuis le rivage, jusqu'à la porte
» de Schaerbeek. »
« Ce beau canal fut commencé le 11 juin
» i55o sous Jean de Loquenghien, premier
» Magistrat de cette ville, et sous la direction
» du fameux architecte-ingénieur George Ri-
» naldi ; rendu navigable le 11 octobre 1561
» au moyen de cinq Bassins qu'on a inventé,
» pour ménager un terrain de 5o pieds plus
» élevé que l'endroit où il se décharge dans
» le Rupel à cinq lieux de Bruxelles. On
» soutient qu'il a coûté 1,800,000 florins. »
« Les bords forment un prospectif char-
» mant, une belle promenade et un paysage
» riant et agréablement mêlé. »
«.U A liée verte située à la droite, célèbre
» par le Cours qu'y forment les carosses dans
» la belle saison, est le rendez-vous d'une
» nombreuse noblesse des deux sexes, qui y
» vont prendre l'air et le plaisir de la prome-
» nade. Le côté gauche de ce canal n'est pas
» moins beau, ni moins fréquenté, il ne doit
» pas céder à l'autre en beauté, mais il est
» moins commode pour les carosses. »
Tel était le rendez-vous de la brillante et
nombreuse aristocratie bruxelloise dont le
recueil de Moris nous donne la nomencla-
ture. Les plus beaux de ces carosses, chefs-
d'ceuvres de sculpture, avaient été éxécutés
dans les ateliers des Maskens, des DeMetser,
des Gilissem ou des Simon. Les glaces sor-
taient de chez Honoré; les peintures galantes
étaient signées Darthé; les dorures venaient
de chez Vadder ou de chez Reps. Les fer-
rures de Triest ou de Goossens étaient enri-
chies de nombreux ornements « tarabiscotés »
en cuivre bruni, fondus par Van Es et ciselés
par Disclyn. Et, dans ces « chars branlants
moult riches » s'étalaient, aux portières, les
belles patriciennes coiffées par le fameux So-
wytus, dit Ckarel(i), étalant des fouillis de
dentelles achetées chez Godefroid, place du
Sablon ou chez la veuve Du Rondeau, rue
de la Madeleine, ce Petit Dunkerke de la
capitale des Pays-Bas Autrichiens (2).
(1) Sowytus dit Charel (Charles), perruquier de la
Cour et barbier du Prince Charles de Lorraine ; de-
meurait « près de Caudenbergh » d'après le Guide
fidèle.
(2) Nous possédons l'adresse illustrée de cette cé-
lèbre boutique de Bimbeloterie, située Quai de Conti,
au coin de la rue Dauphine, à Paris Elle avait pour
propriétaire, en 1785, un Sieur Granchez, au bénéfice
duquel le Cabinet des Modes (publié par Buisson à
Leurs aigrettes et leurs nœuds de corsage
tout constellés de diamants, avaient été sertis
chez Maillard et ciselés chez lesT'Serstevens ;
leurs éventails présentaient sur le vélin les
charmantes compositions décoratives de Sevin
ou d'Alexandre Van Diest qui n'avaient pas
leurs pareils « en la mignature d'armoiries et
d'attributs. » Ajoutons que, pour tous ces
minois mutins, rechampis de mouches, ou
pour toutes ces glabres faces de gentilhommes
« bouche en cœur » il était du suprême bon
ton de se faire <■ portraiturer en habits de
gala » pendant la « lune de miel » par le
« fameux M. de Haze » premier peintre de
S. A. R.
Les Mémoires du Chevalier de Ravanne,
page et mousquetaire du Régent, exilé de
France à la suite d'un duel malheureux (qui
malmena J. B. Rousseau dans les salons du
Duc d'Arenberg), nous peignent sur le vif
les mœurs, à la fois bigotes et dissolues, de
cette génération si étrange en sa futile gran-
deur, par ses sentiments conventionnels, son
« maniérisme » inconscient et sa niaiserie
imposante et naïve.
L'Allée verte peut être considérée comme
une annexe de la Résidence de Laeken. Feu
S. M. Léopold I affectionnait cette route.Vers
1861, les Ediles bruxellois choisirent la
berge gauche du canal et de l'Allée verte pour
y placer un dépôt d'immondices. On avait
bien la vaste plaine de Mont-Plaisir, mais le
Magistrat d'alors préféra mettre : « Pantin dans
Paris. »
Nos ancêtres ont toujours tenu non-seule-
ment à conserver la promenade mais encore à
embellir le plus possible ce refuge délicieux
pendant les chaleurs. Au temps d'Albert et
d'Isabelle, la Digue verte (Vaert canal?) fut
ornée de quatre rangées d'arbres et l'archi-
tecte Jacques Francart y construisit une
douzaine de petits Reposoirs ou chapelles
servant de relais aux pèlerinages que l'In-
fante accompagnée de toute sa Cour effectuait
à certaines époques à N. D. de Laeken.
En 1702 et 1704 elle fut élargie.
Pour se conformer aux désirs du marquis
de Bedmar, l'Administration du canal y fit
planter alors deux rangées de tilleuls; de trois
rangées d'ormes qui s'y trouvaient on n'en
conserva que deux qui furent alignées.
Le 22 novembre T707 il fut interdit d'y
conduire des bestiaux et le 20 décembre 1747
une ordonnance de l'Intendant général Mo-
reau de Schiller défendit d'y déposer des
foins et du fumier.
Durant ces dernières années l'Allée verte
servit, pour toute la partie longeant le canal,
d'entrepôt central des briques destinées au
voutage de la Senne et de succursale de la
Ferme des boues.
Pourrions-nous reconnaître encore la belle
promenade au « prospectif charmant » le
« paysage riant et agréablement mêlé » dé-
crites par l'écrivain du Guide fidèle en l'année
1760 !
Donnons à présent quelques compléments
aux notices précédentes.
Alexandre Casteels.
— Payé au paintre (sic) Alexander Casteels
pour avoir peint au livre de la Confrérie les
armes de S. A. la Princesse La Tour lors-
qu'elle s'y est fait inscrire selon quittance
quotée n° i5. Florins 2 2
(Archives de l'église de N.-D. au Sablon
à Bruxelles. Compte, renseignements et re-
Paris et contrefait à Liège chez J. Tutot) consigna un
grand nombre de réclames.
liqua faits par M. l'avocat West trésorier de
la Confrérie de Saint-Antoine pour les années
1753 et 1754).
Sevin.
Item payé au Sieur Sevin par ordonnance
et quittance pour avoir peint des armoiries,
une pistolle. Florins 10 10
(Même registre : Compte renseing de P. F.
Lopez, 11 avril 1728 — 23 avril 172g).
Van Diest.
1710. ir juillet. Payé à M. Van Diest
peintre pour avoir repeint la statue de Saint
Antoine de P. (Padoue) par ordre ut supra
et quittance n° 21. Florins 7 »
Cette opération s'effectuait, paraît-il,
chaque année car nous trouvons plus loin :
1711. i3 janvier. Payé au SrVan den Hou-
ten, pour avoir peint l'image de Saint Ant.
de P. et fait quelques autres ouvrages extra-
ordinaires par ordre ut supra et quittance.
Fl. 22 00
(Même provenance, compte de François
Gasparini).
Nous trouvons encore à la date du 14 août
1710 une mention de paiement effectué par
le même F. Gasparini au profit d'un artiste
fort connu du xviiie siècle :
Payé à M. Janssens (Victor Honorius?)
peintre pour le portrait de Saint Antoine de
P. par ordre ut supra et quittance n° 3o.
Florins 17 10
simon JuminÉ. Nous n'avions pu donner
dans nos précédentes notices aucun rensei-
gnement sur ce sculpteur. Les archives citées
ci-dessus nous ont procuré les particularités
suivantes :
— A Simon de Gimné à compte des chan-
deliers faits pour le service de la Confrérie
par ordonnance et quittance. Florins 3i 10
Nota. Sur ses chandeliers reste à payer 6
pistolles au sculpteux (sic) et au doreur (Louis
Dizy) ensemble.
(Compte etc etc. de François Guillaume
Georges baron de Siekenhaus du 22 avril
1735 au i5 avril 1736).
— Paié à Simon Gimné trois pistolles à
compte d'une somme de sept pistolles pour
la sculpterie (sic) par lui faite. Fl. 3i 10
— Paié à Simon Gimné pour sa sculpture
faite. Fl. 3i 10
— Paié à Simon de Gimne (sic) en acquit
de tous ses ouvrages faits et livrez. Fl. 47,5
(Compte, renseignements et reliqua etc.
rendus par Don Matheo Florez de Sierra,
trésorier, depuis le i5 avril 1736 jusques au
3o avril
— 1740, n° 27. Item payé au sieur Gimné
Fl. 8. (Compte renseing etc. d'Antoine Jo-
seph Van der Haque (sic) (depuis le 17 avril
1740 jusqu'au 20 avril 1743).
François Du Ray. Guillaume de Ry.
— Item payé à François du Ry pour avoir
monté le pied de stal (sic) pendant l'année par
ordonnance et quittance. Fl. 5 00
(Compte ranseing et reliqua etc. du sieur
P. Ferd. Lopez du 27 avril 1727 au 8 avril
1728).
— Item payé au même (un sieur Van der
Hecht «mayeux» du Sablon) pour compte dû
sieur Guillaume de Ry pour avoir monté le
trône pendant l'année précédente. Fl. 3 »
Compte du même trésorier du 23 avril
1729 au 14 avril 1730.
Nous relevons enfin dans les comptes pré-
cités les particularités suivantes relatives à un
artiste sculpteur bruxellois nommé Jean Mi-
chiels.
16 mai 1710. Payé au sieur Jdannes Mi-
teurs de quelle façon l'on faisait ce voyage,
par eau, en 1760.
Le sixième quartier est celui du Trou du
Rivage... « on y voit plusieurs magnifiques
» canaux revêtus de pierres, larges et pro-
» fonds, où les vaisseaux marchands arrivant
» d'Hollande, de Zeelande, de Flandres et
» d'Anvers, déchargent les marchandises au
» moyen de deux belles machines, dressées à
» cet effet. On y voit dix beaux quais et cinq
» ponts qui entretiennent la communication
» avec les autres rues, qui sont belles, larges
» et bien bâties. »
« On s'y embarque pour Anvers, Malines
» et Vilvorde,deux fois le jour, dans des bar-
» ques très-propres et très-commodes, tirées
n par des chevaux qui font une lieue par
» heure. »
« Elles sortent de la ville à côté du Trou
» du Rivage, dont les faces sont embellies
» d'une architecture moderne avec un Fron-
» ton au-dehors et une plate-forme au-dedans,
» par où on entretient la communication des
» Remparts qui sont ornés de belles allées
» d'arbres, depuis le rivage, jusqu'à la porte
» de Schaerbeek. »
« Ce beau canal fut commencé le 11 juin
» i55o sous Jean de Loquenghien, premier
» Magistrat de cette ville, et sous la direction
» du fameux architecte-ingénieur George Ri-
» naldi ; rendu navigable le 11 octobre 1561
» au moyen de cinq Bassins qu'on a inventé,
» pour ménager un terrain de 5o pieds plus
» élevé que l'endroit où il se décharge dans
» le Rupel à cinq lieux de Bruxelles. On
» soutient qu'il a coûté 1,800,000 florins. »
« Les bords forment un prospectif char-
» mant, une belle promenade et un paysage
» riant et agréablement mêlé. »
«.U A liée verte située à la droite, célèbre
» par le Cours qu'y forment les carosses dans
» la belle saison, est le rendez-vous d'une
» nombreuse noblesse des deux sexes, qui y
» vont prendre l'air et le plaisir de la prome-
» nade. Le côté gauche de ce canal n'est pas
» moins beau, ni moins fréquenté, il ne doit
» pas céder à l'autre en beauté, mais il est
» moins commode pour les carosses. »
Tel était le rendez-vous de la brillante et
nombreuse aristocratie bruxelloise dont le
recueil de Moris nous donne la nomencla-
ture. Les plus beaux de ces carosses, chefs-
d'ceuvres de sculpture, avaient été éxécutés
dans les ateliers des Maskens, des DeMetser,
des Gilissem ou des Simon. Les glaces sor-
taient de chez Honoré; les peintures galantes
étaient signées Darthé; les dorures venaient
de chez Vadder ou de chez Reps. Les fer-
rures de Triest ou de Goossens étaient enri-
chies de nombreux ornements « tarabiscotés »
en cuivre bruni, fondus par Van Es et ciselés
par Disclyn. Et, dans ces « chars branlants
moult riches » s'étalaient, aux portières, les
belles patriciennes coiffées par le fameux So-
wytus, dit Ckarel(i), étalant des fouillis de
dentelles achetées chez Godefroid, place du
Sablon ou chez la veuve Du Rondeau, rue
de la Madeleine, ce Petit Dunkerke de la
capitale des Pays-Bas Autrichiens (2).
(1) Sowytus dit Charel (Charles), perruquier de la
Cour et barbier du Prince Charles de Lorraine ; de-
meurait « près de Caudenbergh » d'après le Guide
fidèle.
(2) Nous possédons l'adresse illustrée de cette cé-
lèbre boutique de Bimbeloterie, située Quai de Conti,
au coin de la rue Dauphine, à Paris Elle avait pour
propriétaire, en 1785, un Sieur Granchez, au bénéfice
duquel le Cabinet des Modes (publié par Buisson à
Leurs aigrettes et leurs nœuds de corsage
tout constellés de diamants, avaient été sertis
chez Maillard et ciselés chez lesT'Serstevens ;
leurs éventails présentaient sur le vélin les
charmantes compositions décoratives de Sevin
ou d'Alexandre Van Diest qui n'avaient pas
leurs pareils « en la mignature d'armoiries et
d'attributs. » Ajoutons que, pour tous ces
minois mutins, rechampis de mouches, ou
pour toutes ces glabres faces de gentilhommes
« bouche en cœur » il était du suprême bon
ton de se faire <■ portraiturer en habits de
gala » pendant la « lune de miel » par le
« fameux M. de Haze » premier peintre de
S. A. R.
Les Mémoires du Chevalier de Ravanne,
page et mousquetaire du Régent, exilé de
France à la suite d'un duel malheureux (qui
malmena J. B. Rousseau dans les salons du
Duc d'Arenberg), nous peignent sur le vif
les mœurs, à la fois bigotes et dissolues, de
cette génération si étrange en sa futile gran-
deur, par ses sentiments conventionnels, son
« maniérisme » inconscient et sa niaiserie
imposante et naïve.
L'Allée verte peut être considérée comme
une annexe de la Résidence de Laeken. Feu
S. M. Léopold I affectionnait cette route.Vers
1861, les Ediles bruxellois choisirent la
berge gauche du canal et de l'Allée verte pour
y placer un dépôt d'immondices. On avait
bien la vaste plaine de Mont-Plaisir, mais le
Magistrat d'alors préféra mettre : « Pantin dans
Paris. »
Nos ancêtres ont toujours tenu non-seule-
ment à conserver la promenade mais encore à
embellir le plus possible ce refuge délicieux
pendant les chaleurs. Au temps d'Albert et
d'Isabelle, la Digue verte (Vaert canal?) fut
ornée de quatre rangées d'arbres et l'archi-
tecte Jacques Francart y construisit une
douzaine de petits Reposoirs ou chapelles
servant de relais aux pèlerinages que l'In-
fante accompagnée de toute sa Cour effectuait
à certaines époques à N. D. de Laeken.
En 1702 et 1704 elle fut élargie.
Pour se conformer aux désirs du marquis
de Bedmar, l'Administration du canal y fit
planter alors deux rangées de tilleuls; de trois
rangées d'ormes qui s'y trouvaient on n'en
conserva que deux qui furent alignées.
Le 22 novembre T707 il fut interdit d'y
conduire des bestiaux et le 20 décembre 1747
une ordonnance de l'Intendant général Mo-
reau de Schiller défendit d'y déposer des
foins et du fumier.
Durant ces dernières années l'Allée verte
servit, pour toute la partie longeant le canal,
d'entrepôt central des briques destinées au
voutage de la Senne et de succursale de la
Ferme des boues.
Pourrions-nous reconnaître encore la belle
promenade au « prospectif charmant » le
« paysage riant et agréablement mêlé » dé-
crites par l'écrivain du Guide fidèle en l'année
1760 !
Donnons à présent quelques compléments
aux notices précédentes.
Alexandre Casteels.
— Payé au paintre (sic) Alexander Casteels
pour avoir peint au livre de la Confrérie les
armes de S. A. la Princesse La Tour lors-
qu'elle s'y est fait inscrire selon quittance
quotée n° i5. Florins 2 2
(Archives de l'église de N.-D. au Sablon
à Bruxelles. Compte, renseignements et re-
Paris et contrefait à Liège chez J. Tutot) consigna un
grand nombre de réclames.
liqua faits par M. l'avocat West trésorier de
la Confrérie de Saint-Antoine pour les années
1753 et 1754).
Sevin.
Item payé au Sieur Sevin par ordonnance
et quittance pour avoir peint des armoiries,
une pistolle. Florins 10 10
(Même registre : Compte renseing de P. F.
Lopez, 11 avril 1728 — 23 avril 172g).
Van Diest.
1710. ir juillet. Payé à M. Van Diest
peintre pour avoir repeint la statue de Saint
Antoine de P. (Padoue) par ordre ut supra
et quittance n° 21. Florins 7 »
Cette opération s'effectuait, paraît-il,
chaque année car nous trouvons plus loin :
1711. i3 janvier. Payé au SrVan den Hou-
ten, pour avoir peint l'image de Saint Ant.
de P. et fait quelques autres ouvrages extra-
ordinaires par ordre ut supra et quittance.
Fl. 22 00
(Même provenance, compte de François
Gasparini).
Nous trouvons encore à la date du 14 août
1710 une mention de paiement effectué par
le même F. Gasparini au profit d'un artiste
fort connu du xviiie siècle :
Payé à M. Janssens (Victor Honorius?)
peintre pour le portrait de Saint Antoine de
P. par ordre ut supra et quittance n° 3o.
Florins 17 10
simon JuminÉ. Nous n'avions pu donner
dans nos précédentes notices aucun rensei-
gnement sur ce sculpteur. Les archives citées
ci-dessus nous ont procuré les particularités
suivantes :
— A Simon de Gimné à compte des chan-
deliers faits pour le service de la Confrérie
par ordonnance et quittance. Florins 3i 10
Nota. Sur ses chandeliers reste à payer 6
pistolles au sculpteux (sic) et au doreur (Louis
Dizy) ensemble.
(Compte etc etc. de François Guillaume
Georges baron de Siekenhaus du 22 avril
1735 au i5 avril 1736).
— Paié à Simon Gimné trois pistolles à
compte d'une somme de sept pistolles pour
la sculpterie (sic) par lui faite. Fl. 3i 10
— Paié à Simon Gimné pour sa sculpture
faite. Fl. 3i 10
— Paié à Simon de Gimne (sic) en acquit
de tous ses ouvrages faits et livrez. Fl. 47,5
(Compte, renseignements et reliqua etc.
rendus par Don Matheo Florez de Sierra,
trésorier, depuis le i5 avril 1736 jusques au
3o avril
— 1740, n° 27. Item payé au sieur Gimné
Fl. 8. (Compte renseing etc. d'Antoine Jo-
seph Van der Haque (sic) (depuis le 17 avril
1740 jusqu'au 20 avril 1743).
François Du Ray. Guillaume de Ry.
— Item payé à François du Ry pour avoir
monté le pied de stal (sic) pendant l'année par
ordonnance et quittance. Fl. 5 00
(Compte ranseing et reliqua etc. du sieur
P. Ferd. Lopez du 27 avril 1727 au 8 avril
1728).
— Item payé au même (un sieur Van der
Hecht «mayeux» du Sablon) pour compte dû
sieur Guillaume de Ry pour avoir monté le
trône pendant l'année précédente. Fl. 3 »
Compte du même trésorier du 23 avril
1729 au 14 avril 1730.
Nous relevons enfin dans les comptes pré-
cités les particularités suivantes relatives à un
artiste sculpteur bruxellois nommé Jean Mi-
chiels.
16 mai 1710. Payé au sieur Jdannes Mi-