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https://doi.org/10.11588/diglit.18919#0183
175 -~
DICTIONNAIRE HISTORIQUE
des
PEINTRES
de l'école flamande
depuis les temps anciens jusqua nos jours.
Imprimé sur le manuscrit de la troisième éd tizn
au Dictionnaire des Peintres de toutes les écoler
(Suite).
UBAGHS (Emile). 1844-1879. Liège.
Elève distingué de l'Académie de Liège.
UDEN (Luc Van). 1595-1672-73. Anvers. Paysage
avec figures.
Il était fils et élève d'Arnold, peintre d'Anvers et
inscrit, comme franc-maître, en 1587, dans la confrérie
de Saint-Luc de cette ville. Arnold ou Artus mourut
en 1627-28. Luc fut reçu franc-maître, en 1626-27.
Van Dyck fit son portrait. Il fut l'ami de Rubens qui
orna ses paysages de figures; par contre, Rubens
l'employait pour peindre les paysages de ses tableaux.
D'après Kramm, qui se fonde sur lesf annotations du
sieur Mois, d'Anvers, Luc aurait eu un frère plus
jeune que lui, nommé Jacques, et inscrit, en 1641. sur
les registres de Saint-Luc. Il aurait peint le paysage
dans le style de son frère, mais avec beaucoup moins
de mérite. Ce Jacques aurait eu un fils, Adrien, ins-
crit comme peintre dans les registres de Saint-Luc. en
1665, et celui-ci aurait donné le jour à Pierre Van
Uden, noté dans la même confrérie, en 1695, comme
peintre en miniature. Un Van Uden fut, en effet, ins-
crit comme franc-maître, en 1640-41, mais sans pré-
nom. Adrien Van Uden se trouve reçu en 1665 66
comme fils de maître, et Pierre en 1673-74, mais sans
que nous puissions éclaircir la généalogie de ces divers
artistes. = Paysage, Gand. — Paysage, Londres.—
Paysage avec fig. de Teniers, St-Pétersbourg. — Pen-
dant du précédent, ib. — Paysage avec voyageurs et
animaux, ib. —- Paysage avec figures, Madrid. — Pay-
sage : Hébé présente l'ambroisie à l'aigle de Jupiter,
ib. —■ Paysage plat entrecoupé de canaux : pour
figures, une noce villageoise, Dresde. (Chef-d'œuvre).
— Paysage avec cascade, ib. — Et autres, ib. —
Etang entouré d'arbres, Munich. — Paysage : Enlè-
vement de Proserpine, Paris. — Cérès et Cyané, ib.
— Vue de l'abbaye de Saint-Bernard sur l'Escaut,
Anvers. = Paysage avec figures de P.-J. Van Rege-
morter, ib. — Le moulin à eau. ib. — Paysage dans
un tableau de D. Teniers, Bruxelles. = Un des
meilleurs paysagistes de la grande école. Belle ma-
nière; sentiment pur et profond de la nature; bon
dessin, belle distribution de la lumière, coloris
riche et clair, quoique parfois d'un vert un peu mono-
tone; beaucoup de fini; il comprenait avec la même
perfection les représentations des grands espaces et
des paysages de très petite dimension. Graveur dis-
tingué. = Ventes : V. Sneyers (1752). Paysage,
52 fl. —V. D'Heyne (1761), Vue du château d'Oy-
donck. 114 fl. — V. Neven (1879), Paysage, 1.125 fr-
UTENHOVE (Joris). xv« siècle. Ypres.
Travailla, en 1468. aux entremets de Bruges.
UTRECHT (Adrien Van). 1599-1652-53. Anvers.
Fleurs, animaux, nature morte, histoire.
La réputation de ce bon peintre le précéda dans ses
voyages en France, en Italie et en Allemagne, où il
trouva beaucoup d'ouvrage et l'accueil que méritait
son talent. Le roi d'Espagne fut un de ses principaux
protecteurs. Reçu franc-maître de Saint-Luc, à An-
vers, en 1625, il est inscrit, en 1614, comme élève
d'un certain Herman de Ryt. Sa sœur épousa le pein-
tre Simon de Vos et lui-même se maria, en 1647, avec
Constance Van Nieulant, fille de Guillaume, peintre et
poète ; Constance qui n'avait que seize ans lors de son
mariage, cultivait elle-même la poésie avec succès. -
Une échoppe de marchand de poisson, Gand. —
Nature morte (avec figures de Jordaens), Madrid. —
Fruits et oiseaux morts, etc.. ib. — Fruits, instru-
ments de musique, etc., Dresde. — Nature morte
Anvers. — Arrivée à Anvers du prince cardinal Fer-
dinand d'Espagne, ib. (Hôtel de ville) —Volaille ef-
frayée par un épervier, Rotterdam. — Tableaux, Cas-
seL — Tableaux, Brunswick. — Jambons, homard
fruits, instruments de musique, etc.. Amsterdam
(Musée V. D. Hoop), — Fruits, Copenhague. —
Fruits, St-Pétersbourg (Signé). = Il excellait à'peindre
les oiseaux de l'Inde au plumage éclatant et varié:
exécution très soignée et très ferme; coloris chaud et
vigoureux, digne parfois de celui de Rembrandt.
Grande vérité dans les détails. = Ventes : V. Dewit
(i755\ Paons, Oiseaux, etc., 57 fl. - V. Da Costa
(1764), Nature morte, 192 fl
UTRECHT (Jean Van). * 1549. Arles.
Reçu bourgeois d'Anvers en 1549.
UUTERSWANE (PHILIPPE). • xvc siècle. Gand.
Histoire.
Elève de Nabur Martins; fiorissait à Bruxelles,
vers 1467.
VADDER (Louis de). * 1590. Bruxelles. Paysage.
Immerzeel le fait naître vers 1560 et Kramm con-
clut que sa mort a dû avoir lieu vers 1623. Dans un
document de 1771, où du reste nous avons rencontré
beaucoup d'erreurs. Louis de Vadder est noté comme
ayant été reçu franc-maître peintre à Bruxelles, en
1628. En même temps est cité, comme franc-maître
peintre à Bruxelles, en 1613. un de Vadder bon pay-
sagiste, du prénom d'Augustin. = Pièce d'eau entouré
d'arbres. Bruxelles ( 1). — Paysage : les trois cavaliers,
Munich. — Paysage, Stockholm. = Cet artiste a ex-
cellé à rendre la brume du matin et les piquants
effets de lumière. Il s'approcha de Rubens pour la
richesse et la vivacité du coloris, pour la largeur de
la touche et la belle manière de distribuer sa lumière.
Graveur.
VAILLANT (Bernard;, frère de Waleram. Vers
16331?;. Lille. Portrait.
Elève et compagnon de voyage de son frère Wale-
ram. Il finit par s'établir à Rotterdam. On a de lui un
portrait au crayon signé et daté de 1675; la date de
sa mort, donnée jusqu'à présent en 1674, est donc
inexacte. = Connu comme célèbre dessinateur au
crayon On croit qu'il s'est fort peu occupé de peinture.
VAILLANT (Jacques), frère de Waleram. f i6gi(?).
Lille. Histoire, portrait.
Elève de son frère Waleram. Le voyage d'Italie
ayant perfectionné son talent, il devint bon peintre
d'histoire et s'établit à Berlin, où l'électeur de Bran-
debourg le nomma son peintre. A Vienne, où il fut
appelé, il eut l honneur de faire le portait de l'empe-
reur. Inscrit dans la société Pictura. à la Haye, en
1670. Mort à Berlin. = Tableaux dans les résidences
de Berlin, Potsdam et Chaiiottenburg. = Ses ouvrages
eurent beaucoup de succès en Allemagne. Composi-
tion affectée; dessin plus faible, coloris plus gris et
plus lourd que chez son frère. Graveur.
VAILLANT (Jean), frère de Waleram. 1024-16**.
Lille. Paysage, portrait.
Elève de son frère Waleram. Il fut peintre de l'élec-
teur palatin, se maria, s'établit en Allemagne et quitta
la peinture pour le commerce. Mort à Frankenthal. Il
est le propre frère de Waleram, tandis que les autres
artistes du nom de Vaillant sont nés d'une autre mère.
VAILLANT (Waleram). 1633-1677. Lille. Portrait,
trompe l'œil, etc.
Elève de Jean-Erasme Quellyn. Il fit les portraits
des principaux souverains de l'Allemagne et de la
France. En 1658, il travaillait à la cour de l'empereur
Léopold dont il fit le portrait; puis il séjourna à la
cour de l'empereur XIV où il eut le même succès. Il
s'établit ensuite à Amsterdam où il mourut. = Deux
tableaux de portraits, Amsterdam (Maison des orphe-
lins.
VALCKENBORGH, VALCKËNBORCHT, VAL-
CKENBURG ou VALKENBURG (Luc Van), frère
de Martin. 1530 ou 1540 vers 1625 Malines. Paysage,
scènes militaires et villageoises, etc.
Inscrit dans la corporation de Saint-Luc, à Malines,
en 1560, franc-maître en 1564. Lors des troubles de
sa patrie, il se mêla à la politique, embrassa les idées
nouvelles et dut fuir sa patrie en 1566; il alla d'abord
à Anvers oû il paraît avoir suivi les leçons de Pierre
Breughel; puis, accompagné de son frère Martinet
de Jean Vredeman Devries, il travailla à Liège et à
Aix-la-Chapelle. Un instant revenu à Anvers, le
triomphe des Espagnols le força à retourner en Alle-
magne. Peintre de l'archiduc Mathias ; il passa plu-
sieurs années à Lintz auprès de ce prince; il fut lié
avec George Hoefnagel qui l'employa pour des dessins,
à Francfort, en 1594. En 1597, Luc se trouvait établi
à Nuremberg où Sandrart dit l'avoir connu person-
nellement, en 1622. Mort en Allemagne. Outre Mar-
tin et les fils de Luc, on cite encore Henri, frère de
Martin et de Luc, membre de Saint-Luc, à Malines,
en 1560; Quentin, reçu dans la confrérie, en 1559;
Jean cité dans les Liggeren d'Anvers comme élève
d'Adrien Van den Queecborne, en 1551 ; Maurice,
mort à Nuremberg en 16 2 et Nicolas travaillant
encore dans cette ville à la même époque, ces deux
derniers désignés par Nagler comme également fils de
Luc. = Paysage : chasse au cerf; parmi les figures se
trouve celle de l'archiduc Mathias, Vienne. — Les sai-
sons, ib. — Paysage rocheux, ib — Et autres, ib'. —
Vue d'une ville, Francfort. — Hiver : au fond, la ville
d'Anvers, ib. — Deux paysages. — (L'un signé de
1505), Brunswick. — Les mines, Madrid. — La forge,
(îj Ce tableau n'est plus indiqué dans la dernière
édition du catalogue du musée de Bruxelles (18S2).
avec beaucoup de figures, ib. — Paysage : les con-
ducteurs de chameaux, ib. = Ton harmonieux, mais
un peu gris; dessin sage et assez élégant : exécution
très finie.
VALCKENBORGH. VALCKËNBORCHT, VAL-
CKENBURG ou VALKENBURG (Egide Van), fils
de Luc(?). * 1600. Paysage avec figure.
Quelques-uns le croient fils de Martin. = Embra-
sement de Troie, Brunswick.=L'ange exterminateur.
ib.
VALCKENBORGH, VALKENBORCHT, VAL-
CKEN3URG ou VALKENBURG (Frédéric Van),
fils de Luc. f. 1623. Paysage avec figures.
Elève de son père. D'après Kramm, cet artiste
serait né à Malines en 1570 et mort à Nuremberg. -
Une fête de village , Vienne. (Ce tableau porte la
date de 1595). — Foire annuelle dans un village avec
beaucoup de figures, ib. (Ce tableau porte la date de
•594)-
VALCKENBORGH, VALCKËNBORCHT, VAL-
CKENBURG ou VALKENBURG (Martin Van), frère
de Luc. 1542. Malines. Paysage, genre, portrait.
Inscrit commeson frère dans la corporation des pein-
tres, à Malines, en 1559 Précéda d'une année son
frère à Anvers où il n'alla point pour des motifs poli-
tiques. Sauf cela, les mêmes notes historiques don-
nées pour Luc, së rapportent à Martin, sauf que ce
dernier laissa son frère s'établir à Lintz et qu'il se fixa
à Francfort où il mourut Le séjour de Martin à An-
vers est prouvé, car on le trouve inscrit comme ayant
été adjoint en 1585 au premier doyen de la corpora-
tion, en qualité d'ancien; il y est nommé Martin Van
Valckenborch. Son fils, nommé Martin comme lui,
réussit à Francfort comme peintre de portraits et
mourut pendant une épidémie, en 1636. = Kermesse,
Vienne. — La tour de Babel. Dresde. — Paysage : la
statue de Cybèle, Gotha. = Pinceau spirituel, beau-
coup d'imagination.
VALESCART ou WALESCART (Jean), f 1675.
Liège. Histoire.
Etudia d'abord à Anvers. De là il se rendit en Italie
où il se perfectionna dans l'atelier du Guide. Mort
dans un âge avancé.
VALKENBORCK (Henri Van). * 1570. Louvain.
Peintre de sa ville natale, en 1570 ; vivait encore en
i585-
VANDERGUCHTE (Jean), xv° siècle.
Reçu dans la corporation des peintres, à Gand, en
1463.'
VANHOVE (Victor G.). 1826. Renaix. Genre, por-
trait.
Les orphelines. = Egalement sculpteur.
VAN LERIUS (Joseph). 1823-1876 Boom. Histoire.
Professeur à l'Acadérnie. Elève de Wappers d'An-
vers. — Cendrillon. = Lady Godiva.
VANMOER (Jean-B.). 1819. Bruxelles. Vues de
ville.
Fort de Belem. — Intérieur d'église en Portugal.
— Eglise Saint-Marc, à Venise.
VARIN ou WARIN (Jean). 1603-1672. Liège. Por-
trait.
Il est plutôt connu comme graveur, sculpteur, fon-
deur. Il fut nommé graveur général pour les monnaies
par le roi Louis XIII, et mourut à Paris où il s'était
établi. Un des artistes les plus célèbres de son époque,
il peut être considéré comme le fondateur de l'art
monétaire en France. Nommé membre de l'Académie
de peinture de Paris, en 1665. Piganiol de la Force le
fait naître en 1622. (Description de Paris). — Beau-
coup de fini et une bonne ressemblance.
VARWERE (Guillaume), Le COLOREUR. * xv°
siècle.
Inscrit à Bruges dans la confrérie de Saint-Luc, en
1450.
VASOUNS (Jean). * 1615. Histoire, portrait.
Sous-prieur au couvent des dominicains, à Maas-
tricht.
Egalement dessinateur.
VASSELE (Jean Van). xvie siècle,
Demeurait à Malines, en 1516, et y travailla pour
la cour, à l'occasion des obsèques de Ferdinand d'A-
ragon.
(La suite prochainement). Ad. Siret.
DICTIONNAIRE HISTORIQUE
des
PEINTRES
de l'école flamande
depuis les temps anciens jusqua nos jours.
Imprimé sur le manuscrit de la troisième éd tizn
au Dictionnaire des Peintres de toutes les écoler
(Suite).
UBAGHS (Emile). 1844-1879. Liège.
Elève distingué de l'Académie de Liège.
UDEN (Luc Van). 1595-1672-73. Anvers. Paysage
avec figures.
Il était fils et élève d'Arnold, peintre d'Anvers et
inscrit, comme franc-maître, en 1587, dans la confrérie
de Saint-Luc de cette ville. Arnold ou Artus mourut
en 1627-28. Luc fut reçu franc-maître, en 1626-27.
Van Dyck fit son portrait. Il fut l'ami de Rubens qui
orna ses paysages de figures; par contre, Rubens
l'employait pour peindre les paysages de ses tableaux.
D'après Kramm, qui se fonde sur lesf annotations du
sieur Mois, d'Anvers, Luc aurait eu un frère plus
jeune que lui, nommé Jacques, et inscrit, en 1641. sur
les registres de Saint-Luc. Il aurait peint le paysage
dans le style de son frère, mais avec beaucoup moins
de mérite. Ce Jacques aurait eu un fils, Adrien, ins-
crit comme peintre dans les registres de Saint-Luc. en
1665, et celui-ci aurait donné le jour à Pierre Van
Uden, noté dans la même confrérie, en 1695, comme
peintre en miniature. Un Van Uden fut, en effet, ins-
crit comme franc-maître, en 1640-41, mais sans pré-
nom. Adrien Van Uden se trouve reçu en 1665 66
comme fils de maître, et Pierre en 1673-74, mais sans
que nous puissions éclaircir la généalogie de ces divers
artistes. = Paysage, Gand. — Paysage, Londres.—
Paysage avec fig. de Teniers, St-Pétersbourg. — Pen-
dant du précédent, ib. — Paysage avec voyageurs et
animaux, ib. —- Paysage avec figures, Madrid. — Pay-
sage : Hébé présente l'ambroisie à l'aigle de Jupiter,
ib. —■ Paysage plat entrecoupé de canaux : pour
figures, une noce villageoise, Dresde. (Chef-d'œuvre).
— Paysage avec cascade, ib. — Et autres, ib. —
Etang entouré d'arbres, Munich. — Paysage : Enlè-
vement de Proserpine, Paris. — Cérès et Cyané, ib.
— Vue de l'abbaye de Saint-Bernard sur l'Escaut,
Anvers. = Paysage avec figures de P.-J. Van Rege-
morter, ib. — Le moulin à eau. ib. — Paysage dans
un tableau de D. Teniers, Bruxelles. = Un des
meilleurs paysagistes de la grande école. Belle ma-
nière; sentiment pur et profond de la nature; bon
dessin, belle distribution de la lumière, coloris
riche et clair, quoique parfois d'un vert un peu mono-
tone; beaucoup de fini; il comprenait avec la même
perfection les représentations des grands espaces et
des paysages de très petite dimension. Graveur dis-
tingué. = Ventes : V. Sneyers (1752). Paysage,
52 fl. —V. D'Heyne (1761), Vue du château d'Oy-
donck. 114 fl. — V. Neven (1879), Paysage, 1.125 fr-
UTENHOVE (Joris). xv« siècle. Ypres.
Travailla, en 1468. aux entremets de Bruges.
UTRECHT (Adrien Van). 1599-1652-53. Anvers.
Fleurs, animaux, nature morte, histoire.
La réputation de ce bon peintre le précéda dans ses
voyages en France, en Italie et en Allemagne, où il
trouva beaucoup d'ouvrage et l'accueil que méritait
son talent. Le roi d'Espagne fut un de ses principaux
protecteurs. Reçu franc-maître de Saint-Luc, à An-
vers, en 1625, il est inscrit, en 1614, comme élève
d'un certain Herman de Ryt. Sa sœur épousa le pein-
tre Simon de Vos et lui-même se maria, en 1647, avec
Constance Van Nieulant, fille de Guillaume, peintre et
poète ; Constance qui n'avait que seize ans lors de son
mariage, cultivait elle-même la poésie avec succès. -
Une échoppe de marchand de poisson, Gand. —
Nature morte (avec figures de Jordaens), Madrid. —
Fruits et oiseaux morts, etc.. ib. — Fruits, instru-
ments de musique, etc., Dresde. — Nature morte
Anvers. — Arrivée à Anvers du prince cardinal Fer-
dinand d'Espagne, ib. (Hôtel de ville) —Volaille ef-
frayée par un épervier, Rotterdam. — Tableaux, Cas-
seL — Tableaux, Brunswick. — Jambons, homard
fruits, instruments de musique, etc.. Amsterdam
(Musée V. D. Hoop), — Fruits, Copenhague. —
Fruits, St-Pétersbourg (Signé). = Il excellait à'peindre
les oiseaux de l'Inde au plumage éclatant et varié:
exécution très soignée et très ferme; coloris chaud et
vigoureux, digne parfois de celui de Rembrandt.
Grande vérité dans les détails. = Ventes : V. Dewit
(i755\ Paons, Oiseaux, etc., 57 fl. - V. Da Costa
(1764), Nature morte, 192 fl
UTRECHT (Jean Van). * 1549. Arles.
Reçu bourgeois d'Anvers en 1549.
UUTERSWANE (PHILIPPE). • xvc siècle. Gand.
Histoire.
Elève de Nabur Martins; fiorissait à Bruxelles,
vers 1467.
VADDER (Louis de). * 1590. Bruxelles. Paysage.
Immerzeel le fait naître vers 1560 et Kramm con-
clut que sa mort a dû avoir lieu vers 1623. Dans un
document de 1771, où du reste nous avons rencontré
beaucoup d'erreurs. Louis de Vadder est noté comme
ayant été reçu franc-maître peintre à Bruxelles, en
1628. En même temps est cité, comme franc-maître
peintre à Bruxelles, en 1613. un de Vadder bon pay-
sagiste, du prénom d'Augustin. = Pièce d'eau entouré
d'arbres. Bruxelles ( 1). — Paysage : les trois cavaliers,
Munich. — Paysage, Stockholm. = Cet artiste a ex-
cellé à rendre la brume du matin et les piquants
effets de lumière. Il s'approcha de Rubens pour la
richesse et la vivacité du coloris, pour la largeur de
la touche et la belle manière de distribuer sa lumière.
Graveur.
VAILLANT (Bernard;, frère de Waleram. Vers
16331?;. Lille. Portrait.
Elève et compagnon de voyage de son frère Wale-
ram. Il finit par s'établir à Rotterdam. On a de lui un
portrait au crayon signé et daté de 1675; la date de
sa mort, donnée jusqu'à présent en 1674, est donc
inexacte. = Connu comme célèbre dessinateur au
crayon On croit qu'il s'est fort peu occupé de peinture.
VAILLANT (Jacques), frère de Waleram. f i6gi(?).
Lille. Histoire, portrait.
Elève de son frère Waleram. Le voyage d'Italie
ayant perfectionné son talent, il devint bon peintre
d'histoire et s'établit à Berlin, où l'électeur de Bran-
debourg le nomma son peintre. A Vienne, où il fut
appelé, il eut l honneur de faire le portait de l'empe-
reur. Inscrit dans la société Pictura. à la Haye, en
1670. Mort à Berlin. = Tableaux dans les résidences
de Berlin, Potsdam et Chaiiottenburg. = Ses ouvrages
eurent beaucoup de succès en Allemagne. Composi-
tion affectée; dessin plus faible, coloris plus gris et
plus lourd que chez son frère. Graveur.
VAILLANT (Jean), frère de Waleram. 1024-16**.
Lille. Paysage, portrait.
Elève de son frère Waleram. Il fut peintre de l'élec-
teur palatin, se maria, s'établit en Allemagne et quitta
la peinture pour le commerce. Mort à Frankenthal. Il
est le propre frère de Waleram, tandis que les autres
artistes du nom de Vaillant sont nés d'une autre mère.
VAILLANT (Waleram). 1633-1677. Lille. Portrait,
trompe l'œil, etc.
Elève de Jean-Erasme Quellyn. Il fit les portraits
des principaux souverains de l'Allemagne et de la
France. En 1658, il travaillait à la cour de l'empereur
Léopold dont il fit le portrait; puis il séjourna à la
cour de l'empereur XIV où il eut le même succès. Il
s'établit ensuite à Amsterdam où il mourut. = Deux
tableaux de portraits, Amsterdam (Maison des orphe-
lins.
VALCKENBORGH, VALCKËNBORCHT, VAL-
CKENBURG ou VALKENBURG (Luc Van), frère
de Martin. 1530 ou 1540 vers 1625 Malines. Paysage,
scènes militaires et villageoises, etc.
Inscrit dans la corporation de Saint-Luc, à Malines,
en 1560, franc-maître en 1564. Lors des troubles de
sa patrie, il se mêla à la politique, embrassa les idées
nouvelles et dut fuir sa patrie en 1566; il alla d'abord
à Anvers oû il paraît avoir suivi les leçons de Pierre
Breughel; puis, accompagné de son frère Martinet
de Jean Vredeman Devries, il travailla à Liège et à
Aix-la-Chapelle. Un instant revenu à Anvers, le
triomphe des Espagnols le força à retourner en Alle-
magne. Peintre de l'archiduc Mathias ; il passa plu-
sieurs années à Lintz auprès de ce prince; il fut lié
avec George Hoefnagel qui l'employa pour des dessins,
à Francfort, en 1594. En 1597, Luc se trouvait établi
à Nuremberg où Sandrart dit l'avoir connu person-
nellement, en 1622. Mort en Allemagne. Outre Mar-
tin et les fils de Luc, on cite encore Henri, frère de
Martin et de Luc, membre de Saint-Luc, à Malines,
en 1560; Quentin, reçu dans la confrérie, en 1559;
Jean cité dans les Liggeren d'Anvers comme élève
d'Adrien Van den Queecborne, en 1551 ; Maurice,
mort à Nuremberg en 16 2 et Nicolas travaillant
encore dans cette ville à la même époque, ces deux
derniers désignés par Nagler comme également fils de
Luc. = Paysage : chasse au cerf; parmi les figures se
trouve celle de l'archiduc Mathias, Vienne. — Les sai-
sons, ib. — Paysage rocheux, ib — Et autres, ib'. —
Vue d'une ville, Francfort. — Hiver : au fond, la ville
d'Anvers, ib. — Deux paysages. — (L'un signé de
1505), Brunswick. — Les mines, Madrid. — La forge,
(îj Ce tableau n'est plus indiqué dans la dernière
édition du catalogue du musée de Bruxelles (18S2).
avec beaucoup de figures, ib. — Paysage : les con-
ducteurs de chameaux, ib. = Ton harmonieux, mais
un peu gris; dessin sage et assez élégant : exécution
très finie.
VALCKENBORGH. VALCKËNBORCHT, VAL-
CKENBURG ou VALKENBURG (Egide Van), fils
de Luc(?). * 1600. Paysage avec figure.
Quelques-uns le croient fils de Martin. = Embra-
sement de Troie, Brunswick.=L'ange exterminateur.
ib.
VALCKENBORGH, VALKENBORCHT, VAL-
CKEN3URG ou VALKENBURG (Frédéric Van),
fils de Luc. f. 1623. Paysage avec figures.
Elève de son père. D'après Kramm, cet artiste
serait né à Malines en 1570 et mort à Nuremberg. -
Une fête de village , Vienne. (Ce tableau porte la
date de 1595). — Foire annuelle dans un village avec
beaucoup de figures, ib. (Ce tableau porte la date de
•594)-
VALCKENBORGH, VALCKËNBORCHT, VAL-
CKENBURG ou VALKENBURG (Martin Van), frère
de Luc. 1542. Malines. Paysage, genre, portrait.
Inscrit commeson frère dans la corporation des pein-
tres, à Malines, en 1559 Précéda d'une année son
frère à Anvers où il n'alla point pour des motifs poli-
tiques. Sauf cela, les mêmes notes historiques don-
nées pour Luc, së rapportent à Martin, sauf que ce
dernier laissa son frère s'établir à Lintz et qu'il se fixa
à Francfort où il mourut Le séjour de Martin à An-
vers est prouvé, car on le trouve inscrit comme ayant
été adjoint en 1585 au premier doyen de la corpora-
tion, en qualité d'ancien; il y est nommé Martin Van
Valckenborch. Son fils, nommé Martin comme lui,
réussit à Francfort comme peintre de portraits et
mourut pendant une épidémie, en 1636. = Kermesse,
Vienne. — La tour de Babel. Dresde. — Paysage : la
statue de Cybèle, Gotha. = Pinceau spirituel, beau-
coup d'imagination.
VALESCART ou WALESCART (Jean), f 1675.
Liège. Histoire.
Etudia d'abord à Anvers. De là il se rendit en Italie
où il se perfectionna dans l'atelier du Guide. Mort
dans un âge avancé.
VALKENBORCK (Henri Van). * 1570. Louvain.
Peintre de sa ville natale, en 1570 ; vivait encore en
i585-
VANDERGUCHTE (Jean), xv° siècle.
Reçu dans la corporation des peintres, à Gand, en
1463.'
VANHOVE (Victor G.). 1826. Renaix. Genre, por-
trait.
Les orphelines. = Egalement sculpteur.
VAN LERIUS (Joseph). 1823-1876 Boom. Histoire.
Professeur à l'Acadérnie. Elève de Wappers d'An-
vers. — Cendrillon. = Lady Godiva.
VANMOER (Jean-B.). 1819. Bruxelles. Vues de
ville.
Fort de Belem. — Intérieur d'église en Portugal.
— Eglise Saint-Marc, à Venise.
VARIN ou WARIN (Jean). 1603-1672. Liège. Por-
trait.
Il est plutôt connu comme graveur, sculpteur, fon-
deur. Il fut nommé graveur général pour les monnaies
par le roi Louis XIII, et mourut à Paris où il s'était
établi. Un des artistes les plus célèbres de son époque,
il peut être considéré comme le fondateur de l'art
monétaire en France. Nommé membre de l'Académie
de peinture de Paris, en 1665. Piganiol de la Force le
fait naître en 1622. (Description de Paris). — Beau-
coup de fini et une bonne ressemblance.
VARWERE (Guillaume), Le COLOREUR. * xv°
siècle.
Inscrit à Bruges dans la confrérie de Saint-Luc, en
1450.
VASOUNS (Jean). * 1615. Histoire, portrait.
Sous-prieur au couvent des dominicains, à Maas-
tricht.
Egalement dessinateur.
VASSELE (Jean Van). xvie siècle,
Demeurait à Malines, en 1516, et y travailla pour
la cour, à l'occasion des obsèques de Ferdinand d'A-
ragon.
(La suite prochainement). Ad. Siret.