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Langlès, Louis Mathieu
Monuments anciens et modernes de l'Hindoustan décrits sous le double rapport archeologique et pittoresque: et précédés d'une notice géographique, d'une notice historique, et d'un discours sur la religion, la législation et les moeurs des Hindous (Band 1) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.12708#0124

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9a NOTICE GEOGRAPHIQUE

cend de la race de la Lune, et qui est fille de Mêcala, etc.,ce dernier mot est
le nom des montagnes de Vindhya qui séparent le Dekhan du haut Hindous-
tân, et d'un richi ou saint réputé père de la rivière déesse, à laquelle la tra-
dition assigne une origine vraiment ovidiennedont l'histoire ne peut trou-
ver place dans une description géographique. Le Nerbédah étoit connu des
Grecs sous le nom de Lamnœus2; il prend sa source dans les montagnes de
Pimdara, chef-lieu d'un district du même nom, pays désert et sauvage, au
centre même du Pays-Table. Auprès d'Omer-Rhandâka est un temple hindou
avec un puits d'où le Nerbédah tire sa source, à peu de distance de celle
de la Sône. Ce petit puits ( Poka kounda ) est environné d'une muraille
circulaire, et situé auprès d'un temple qui renferme l'image (Mourat) de
Bhavànî, femme de Siva. Cette déesse de la beauté et de la prospérité est
adorée à Orner - Khandâka sous le symbole de la rivière de Nerbédah ou
Nermada, qui porte aussi le nom de Rêva (Malit-Rêvâ), et elle le conserve
jusqu'aux confins du Bhopâl, parceque le mur qui entoure sa source a été
construit, dit-on, par un dévot pèlerin nommé Rêva5. Elle coule sur le
haut pays jusqu'à ce qu'elle parvienne à son extrémité occidentale; là elle se
précipite dans le Moundilah. Les naturels désignent cette chute comme très
rapide , et affirment qu'au pied du Pays-Table son lit acquiert une grande
étendue. Plusieurs courants viennent se joindre à elle, et elle prend l'appa-
rence d'un grand fleuve. De là elle dirige sa course vers l'ouest, décrivant
beaucoup moins de sinuosités que toutes les autres rivières de lTnde. Elle
traverse le Gandouana, le Rhandeych, le Mâlouah et le Guzarate; elle se
jette dans la mer à huit lieues ouest au-dessous de Barotch. Son cours, y
compris les sinuosités, peut avoir a5o lieues de long. On ramasse sur ses

(1) Amera Cosha or sanskreet dictionary, etc.
by Golebrooke, page 16 de l edit, samskrite an-
gloise de Sérampour, in-4°, et Megha duta or
cloud messenger, a poem in sanskreet by Ca-
lidàsa, translated into english by Herme Hay-
man Wilson, Calcutta, i8i5,pag. 26(notes).

(2) Gossellin , Recherches sur la géographie
systématique et positive des anciens, tom. III,
pag. 2o5 et 224-

(3) Capt. Blunt, Narrative of a route from
Chunargor to Yertnagondam in the Ellore cir-

car, t. VII, p. 100 et suiv. des Jsiatic resear-
ches, édition de Calcutta. Il est fâcheux que
l'extrême difficulté des chemins, et plus encore
le caractère inhospitalier et sauvage des habi-
tants de ces montagnes (les Gaunds), n'aient
pas permis à M. le capitaine Blunt d'aller lui-
même visiter les sources de la Sône et du Ner-
bédah , et qu'il ait été obligé de s'en rapporter
aux renseignements qu'il a pu recueillir dans
les environs. Dodley's Metamorphosis

o/Sona,

etc. p. Xiv et suiv. de Yadvertissement.
 
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