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Langlès, Louis Mathieu
Monuments anciens et modernes de l'Hindoustan décrits sous le double rapport archeologique et pittoresque: et précédés d'une notice géographique, d'une notice historique, et d'un discours sur la religion, la législation et les moeurs des Hindous (Band 1) — Paris, 1821

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https://doi.org/10.11588/diglit.12708#0306

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act8 DISCOURS.

fermer dans des tubes de métal ; car ils n'en connoissoient pas même tout le
pouvoir exterminateur. Elle leur servoit, comme aux Chinois, sur-tout pour
des feux d'artifices, et pour d'autres amusements innocents. Il étoit réservé
aux Européens, qui paroissent, comme je crois l'avoir démontré ailleurs,
avoir reçu cette découverte des Orientaux, d'épuiser toutes les ressources
de leur génie inventif pour en faire l'agent le plus effrayant qui ait jamais
désolé la terre.

En terminant par un léger aperçu de leur art militaire, mon Discours
sur la religion, la législation, les mœurs et usages d'un des peuples les
plus pacifiques du monde entier, je ne prétends pas avoir, à beaucoup près,
épuisé mon sujet ; si j'en ai omis quelque circonstance importante, cette
omission doit être attribuée au désir de me renfermer dans les bornes que
me prescrivent les dimensions de cet ouvrage, et sur-tout la crainte de
fatiguer mes lecteurs.

arme dont les poètes leur offroient la descrip-
tion réelle ou fictive? Au reste, quelle que soit
la solution de ce problème, il n'est pas même
permis de douter, d'après les écrivains chinois,
que dès le premier siècle de l'ère chrétienne, et
peut-être même avant cette époque, les Chinois
ne connussent une composition inflammable
de salpêtre, de soufre et de charbon, dont ils
faisoient, à la vérité, plus d'usage dans leurs
divertissements que dans les combats. Des voya-
geurs européens, obscurs rivaux des célèbres
Polo de Venise, auront rapporté de leurs cour-
ses lointaines cette composition infernale, Djen-
guyz-Khân , Tamerlan (Tymour) l'auront vue
entre les mains des timides Chinois, mais l'u-
sage innocent que ceux-ci en faisoient, et sur-
tout ses effroyables effets, n'auront pas permis
à ces conquérants de songer à la possibilité de se
rendre maîtres d'un agent aussi terrible. Voyez
Dubois, Description of the character, costums,
manners of the people of India, chap. 11 ,

ofthe military system,\). S/\6. — Mon Mémoire
sur Uorigine de la poudre à canon, inséré dans
le Magasin encyclopédique, 4 e année ( 1798),
tom. 1, pag. 333-338. — Translation of the
seir Mutagharin (traduction du séi'r Moutakha-
réïn, ou Aperçu des temps modernes, ou His-
toire de l'Inde depuis l'an 1118 jusquen iiq5
de l'hégire, renfermant en général les règnes
des sept derniers empereurs de l'Inde, et en
particulier les guerres des Anglois dans le Ben-
gale, etc., etc., le tout écrit en persan par Seyd
Gholâm Hocéïn, et traduit en anglois par un
François renégat). Calcutta, 178g, 3 vol. gr.
in-4°, tom. 1, pag. 72, note 6. — Historical
sketches of the south of India, tom. 1, p. 471.
— Le P. de Mailla ( IVe lettre à M. Fréret), t. 1,
page CLXXViii de ÏHistoire générale de la
Chine, etc. trad. par le P. Mailla, et tom. 8,
p. 332 des Mémoires concernant l'histoire, etc.
des Chinois, etc., etc.

FIN DU DISCOURS.
 
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