1^2 Recuejl des Machines
lement du plus ou du moins dans ces avantages , selon les
1717. cas plus ou moins avantageux.
N°. 188. Quand un train monte un cahot, ôc que Fautre Ie des-
--- cend, alors le chariot se tire auiïi aisément que iï les deux
trains étoient dans un endroit uni.
Et dans l’autre situation, où un train montant un cahot 9
l’autre se trouve dans un endroit uni, les chevaux ne font
d’efforts, pour surmonter le cahot, que la moitié de ce
qu’ils en feroientpour le surmonter avec unecharrette..
A l’égard des enfoncemens de deux à trois pieds en
quarré, qui sont fort fréquens dans ies chemins, le chariot
aura le même avantage sur la charrette, qu’à l’égard des
cahots.
Tout ceci n’a pas besoin de preuve ; il n ry a personne
qui ne conçoive aifément que la charge d’un chariot ess
partagée en deux, & que lorsqu’un train monte un cahot,
il n’y a que la moitié de la charge du chariot qui fasse obss
îacle à le surmonter,,
I I L
Sur lepavé, les charrettes qui vontlepas ssontpasunmou»
vement uniforme ; elles vont plus doucement en montant
les cahots, & plus vîte en les descendant, ôc par cette
chûte de cahots précipitée ôcàplomb surlespavés qui sui-
ventles cahots, les roues enfoncent davantage les pavés.
Le chariot n’a point ce défaut, quand il va le pas, le
hasard faisant le plus souvent que lorsqu’un train descend
un cahot, sa chûte ess retenue par l’autre train qui monte
un autre cahot, ou du moins qui se trouve sur un endroit
uni.
IV.
L’on peut faire un chariot à quatre grandes roues, ôc qui
détournera autant qu’un coche.
lement du plus ou du moins dans ces avantages , selon les
1717. cas plus ou moins avantageux.
N°. 188. Quand un train monte un cahot, ôc que Fautre Ie des-
--- cend, alors le chariot se tire auiïi aisément que iï les deux
trains étoient dans un endroit uni.
Et dans l’autre situation, où un train montant un cahot 9
l’autre se trouve dans un endroit uni, les chevaux ne font
d’efforts, pour surmonter le cahot, que la moitié de ce
qu’ils en feroientpour le surmonter avec unecharrette..
A l’égard des enfoncemens de deux à trois pieds en
quarré, qui sont fort fréquens dans ies chemins, le chariot
aura le même avantage sur la charrette, qu’à l’égard des
cahots.
Tout ceci n’a pas besoin de preuve ; il n ry a personne
qui ne conçoive aifément que la charge d’un chariot ess
partagée en deux, & que lorsqu’un train monte un cahot,
il n’y a que la moitié de la charge du chariot qui fasse obss
îacle à le surmonter,,
I I L
Sur lepavé, les charrettes qui vontlepas ssontpasunmou»
vement uniforme ; elles vont plus doucement en montant
les cahots, & plus vîte en les descendant, ôc par cette
chûte de cahots précipitée ôcàplomb surlespavés qui sui-
ventles cahots, les roues enfoncent davantage les pavés.
Le chariot n’a point ce défaut, quand il va le pas, le
hasard faisant le plus souvent que lorsqu’un train descend
un cahot, sa chûte ess retenue par l’autre train qui monte
un autre cahot, ou du moins qui se trouve sur un endroit
uni.
IV.
L’on peut faire un chariot à quatre grandes roues, ôc qui
détournera autant qu’un coche.