Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

172 1.

N°. 225.

Fig. III.

50 Recueïl des Machines

pistons dans la diredlion verticale où elle doit être? & em.»

pêcher que ia roue du cric ne desengrene.

Le mouvement des pistons est aifé à comprendre; si
l’on imagine la roue P circuier de droite à gauche, les
dents G F E engrenent dans ie côté du cric T V, ies
pistons pour lors refoulent, Ôc au moment que cette roue
finit d’engrener par ce côté, elle rencontre l’autre côté
opposé XY qui éleve nécessairernent ces mêmes pistons
en engrénant dans les dents M N O.

L’intérieur du dégorgement H se voit par le profil de
cette piece marquée 1, 2, où la soupape 3 se trouve dis-
posée pour l’usage ordinaire.

On peut appliquer sur ce mouvement une seconde cré-
maillere semblabie à celle-ci, dont les tiges serviroient
aux corps de pompeDE, qui auroient aussi leurs conduïîs
au dégorgement H, &même pour avoir un jet continuel
cette addition est nécessaire. II faudroit que cette seconde
crémaillere fut diredlement posée sur la premiere , aftn de
pouvoir fîxer à l’arbre de la roue du premier cric, la roue
du second; ladenture de cette seconde roueseroit difposée
d’un sens contraire à la premiere ; ckst-à-dire, que si cette
denture étoit à gauche, l’autre seroit à droite ; par ce moyen
les pompesde l’une aspireront, pendant que ies pompes de
l’autre refouleront.

Par cette application de tige, on évite effeâivement
une bonne partie des frottemens obliquesdu pistondansles
parois intéxieurs de la pompe;mais cette diminution de
frottement se trouve un peu compensée par celui qui se
rencontre dans l’engrenage des roues & crémailleres qui
composent cette machine.