$2 Recueil des Machines
quelle eile esfc appuyée ; celle-ci est posée de même sur
1722. celle d’après, ainsi de suite; par ce moyen il s’y trouve au-
N°. 227. tant d’arrêts , qu’il faut deplanches pour construire cette
-roue. Si l’on imagine à présent le cheval posé dans la lar-
geur IN du côté B de la platc-formc, la tête tournée vers
la batterie, ôc qu’on le fasse marcher, Fon conçoit que ses
pieds qui s’engagent l'un après l’autre dans les pas formés
par les planches, feront tourner la roue , de même qu’un
chien fait mouvoir la roue d’un tournebroche. Cette roue
en tournantfera mouvoirla lanterne S, dans laquelle elle
engrene. Le reste de la machine ne differe point de ce qui
est expliqué dans la planche précédente.
Les arcs-boutans NR, OT qui affermissent la roue,
sont en même nombre que les rais qui la composent; ces
arcs-boutans sont assujettis à l’extrêmité supérieure par une
entaille T pratiquée à chacun , qui appuie sur une réserve
faiteàl’arbre. Tous cesarcs-boutans étant ainsi accrochés,
onles retient ensemble par uneviroleV , au-dessus de la-
quelle on passe un boulon de fer Z qui traverse l’arbre, ôe
qui est fixé par sa clavette. Ces mêmes arcs-boutans sont
retenus du côté des rais, par des mortaises où ils sont en*
gagés.
Cette espece de roue n’est point nouvelle, on en voit
t’application à un moulin décrit dans le théâtre des ma~
,:hines de Vittorio Zonca , Arehiteâe Italien, imprimé à
5adoue en 1607, page 25. On en voit austi dans Ramdlip
MANIERE
quelle eile esfc appuyée ; celle-ci est posée de même sur
1722. celle d’après, ainsi de suite; par ce moyen il s’y trouve au-
N°. 227. tant d’arrêts , qu’il faut deplanches pour construire cette
-roue. Si l’on imagine à présent le cheval posé dans la lar-
geur IN du côté B de la platc-formc, la tête tournée vers
la batterie, ôc qu’on le fasse marcher, Fon conçoit que ses
pieds qui s’engagent l'un après l’autre dans les pas formés
par les planches, feront tourner la roue , de même qu’un
chien fait mouvoir la roue d’un tournebroche. Cette roue
en tournantfera mouvoirla lanterne S, dans laquelle elle
engrene. Le reste de la machine ne differe point de ce qui
est expliqué dans la planche précédente.
Les arcs-boutans NR, OT qui affermissent la roue,
sont en même nombre que les rais qui la composent; ces
arcs-boutans sont assujettis à l’extrêmité supérieure par une
entaille T pratiquée à chacun , qui appuie sur une réserve
faiteàl’arbre. Tous cesarcs-boutans étant ainsi accrochés,
onles retient ensemble par uneviroleV , au-dessus de la-
quelle on passe un boulon de fer Z qui traverse l’arbre, ôe
qui est fixé par sa clavette. Ces mêmes arcs-boutans sont
retenus du côté des rais, par des mortaises où ils sont en*
gagés.
Cette espece de roue n’est point nouvelle, on en voit
t’application à un moulin décrit dans le théâtre des ma~
,:hines de Vittorio Zonca , Arehiteâe Italien, imprimé à
5adoue en 1607, page 25. On en voit austi dans Ramdlip
MANIERE