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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 4.1720/​26 (1735) [Cicognara, 917D]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1724
DOI article:
No. 243
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https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0146
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75 R ECUEIL DES M A C H I N E S

Les divisions sont marquées par une alidade G D H mo-
1724. bile au centreD; le rayon du demi-cercle est exprimé
N°r24^. par la ligne de foy D H ; cette alidade porte une pinnule à

—--son extrêmité G , une seconde pinnule N est fixée à i’extrê-

mité de la corde du demi-cercle. Cette pinnule se trouve
placée vers le haut d’une caisse dans laquelle est enfermé
l’instrument. La premiere pinnule G, qui est celle de l’ali-
dade, est toujours Pobjedive ; la seconde pinnuie N est
i’oculaire.

Àu centre D est suspendu un plomb E qui a un mou«
vement libre, autourdu centre auquel ii tient par une
lame de laiton ; de maniere que le demi-cercle étant mis
en mouvement, çe ppids s’oppose à sa révolution autant
d’un côté que de l’autre , & le détermine plutôt à se fixer.
Cemême plomb sert à vérifiet si la suspension de l’instru-
ment le soutienttoujours dans la verticale , ce qui se con-
noîtpar le moyen d’un fii très-délié E B qui est porté sur
le müieu d’un petit cadre ; ce sil est tendu au même endroit
au moyen d’un petic ressort F attaché sur une traverse du
petit cadre; le même fil doit toujours se placer sur ie point
zero de i’instrument lorsqu’il est en repos. Si par i’usage des
pivots qui soutiennent i’instrument, le point zero venoit à
s’ecarter du fil, on pourraie régler par le moyen d’un petit
poidsP, qui peut couler le longdu diametre CD, Ôt qui
iertà équiiibrer lamachine.

On peut vérisier cet instrument aux rayons du Soleil
en tournant seulement la boîte le devant derriere : car s’il
est bien en état il doit marquer ia même quantité d’un côté
que de l’autre, & si par hazard ii étoit dérangé, il ne mar-
queroitpius la même quantité des deux côtés : il faudroic
pour lors prendre la moitié de la somme de ce qu’on auroit
trouvé dans les deux côtes , pour avoir la distance du So-
leil au zenith ; que si pour lors on vouloit se servir des
pinnules, il faudroit retrancher la moitié de la difFéren-
ce, si la pius grande quantité étoit du côté de la pinnule

oculaire 9
 
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