Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

74 Re CUEIL DES MACHINES

—~ juî'qu’àcequel’ombre dubordsupérieurdela pinnuletotnb3
1724. sur la ligne du papier, ia quantité de degrés que marquera
N°,243. l’alidade dans ce même temps, sera la quantité du soleil

■- -—sur l’horizon, & le complément à c?o sera sa distance au

zdnith, de laquelle on retranchera ou on augmentera la
déclinaison à la maniere ordinaire.

Que si l’on veut se servir des mêmes pinnules pour les
étoiles, ii faut le papier , & aiigner à l’étoile le bord in*
férieur de ia pinnule oculaire avec le bord supérieur de
l’objeâive ; la quantité de degrés que marquera potir îors
l’alidade, si l’étoile est dans le méridien , sera la quantité
de son élévation sur l horizon , le complément à po de
cette quantité sera sa distance au zénith; que si on retranche
de la distance au zénith de i’étoiie sa déciinaison, iors*
que l’on sera dans 1 hémisphere opposé à celui ou se trouve
l’dtoiie , le reste sera la hauteur du pole ; que si au contraire
on est dans le même hémisphere que l’étoile observée , on
ajoutera sa déciinaison à sa distance au zénith pour avoir la
hauteur du pole.

On peut observer avec cet instrument Ia distance du
Soleil au zénith , ôt son élévation sur i’horizon, de même
que celie de toutes les étoiles : car outre qu’on n’a pas ia
peine de tenir l’instrument sur les bras, on n’a pas non
plus besoind’être attentif à tâcher de contrebalancer les
mouvemens du vaisseau pour mieux le diriger vers 1 astre.
Ce qui fait la plus grande peine de cette pratique est que
souvent i’heure de i’observation passse sans en avoir pu
profiter.


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