APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE, 7£
au cercle du balancier, la machine en ira plus lentement;
& elle ira plus vîte si l’on en ôte du poids : mais si l’on ajoute
du poids au balancier & au levier, en proportion de leurs
maises respebtives en même temps, ou qu’on ôte du poids
de l’un & de l’autre en même proportion, on ne changera
en rien les durées des vibrations ; d’oii ii s’ensuit que les
inégalités de la pesanteur des corps, suivant divers endroits
du globe terrestre, n’apporteront point de changement au
mouvement de la machine.
3°. Que Messieurs Saurin , Cassini , de Reaumur ôc
de Mairan, Commilsaires nommés par l’Académie Royale
des Sciences, pour l’examen de cet ouvrage , voulanc
former quelques conjedures sur ce qui pourroit arriver à
cette horioge par les mouvemens ordinaires d’un vailseau
sur mer, en ont fait pîusieurs expériences ; entre autres ,
la machine étant suspendue dans une berline, allant au
trot environ deux lieues sur un chemin pavé pendant une
heure & demie , elle s’est trouvée au retour n’avoir varié
que d’une seule seconde, comparée à une des pendules de
l’observatoire. Or si des secousses réitérées avec tant de
précipitation, & dont plusieurssont assez violentes, n’onc
produit qu’un si petit effet, ne peut-on pas inférer sure-
mentque tous les mouvemens ordinaires d’unvaisseau sur
merne pourront produire sur cette horloge duement sus-
pendue , de variation sensible dans son mouvement parti-
Culier ? Ceux qui connoissent lamer, jugeront mieux sur
Cet article qued’autres.
Voilà pour ce qui regarde les trois imperfe£tions des
pendules, que M. Sully s’est attaché principalement de
corriger dans cette machine. Pour ce qui est des nouvelles
propriétés qu’ii a trouvé moyen d’y ajouter, ôc qui contri-
buent beaucoup à la perfe&ion de cette horloge, il faut
nmarquer avec attention :
i°. Que si l’on attache alternativement à quelque roue
du mouvement, des poids différens, par exemple, deux
au cercle du balancier, la machine en ira plus lentement;
& elle ira plus vîte si l’on en ôte du poids : mais si l’on ajoute
du poids au balancier & au levier, en proportion de leurs
maises respebtives en même temps, ou qu’on ôte du poids
de l’un & de l’autre en même proportion, on ne changera
en rien les durées des vibrations ; d’oii ii s’ensuit que les
inégalités de la pesanteur des corps, suivant divers endroits
du globe terrestre, n’apporteront point de changement au
mouvement de la machine.
3°. Que Messieurs Saurin , Cassini , de Reaumur ôc
de Mairan, Commilsaires nommés par l’Académie Royale
des Sciences, pour l’examen de cet ouvrage , voulanc
former quelques conjedures sur ce qui pourroit arriver à
cette horioge par les mouvemens ordinaires d’un vailseau
sur mer, en ont fait pîusieurs expériences ; entre autres ,
la machine étant suspendue dans une berline, allant au
trot environ deux lieues sur un chemin pavé pendant une
heure & demie , elle s’est trouvée au retour n’avoir varié
que d’une seule seconde, comparée à une des pendules de
l’observatoire. Or si des secousses réitérées avec tant de
précipitation, & dont plusieurssont assez violentes, n’onc
produit qu’un si petit effet, ne peut-on pas inférer sure-
mentque tous les mouvemens ordinaires d’unvaisseau sur
merne pourront produire sur cette horloge duement sus-
pendue , de variation sensible dans son mouvement parti-
Culier ? Ceux qui connoissent lamer, jugeront mieux sur
Cet article qued’autres.
Voilà pour ce qui regarde les trois imperfe£tions des
pendules, que M. Sully s’est attaché principalement de
corriger dans cette machine. Pour ce qui est des nouvelles
propriétés qu’ii a trouvé moyen d’y ajouter, ôc qui contri-
buent beaucoup à la perfe&ion de cette horloge, il faut
nmarquer avec attention :
i°. Que si l’on attache alternativement à quelque roue
du mouvement, des poids différens, par exemple, deux