APPROUVÉES PAR l’À C A D É M I E. 8r
Iepoidsdoat le corps frottant est chargé, multiplie par r———^
le chemin parcouru par les parties frottantes, ii est évident 1724.
que le frottement sur les pivots des rouleaux, n’estàceiui N°.244#
qu’ii y auroit eu dans le pivot du balancier frottant dans ---
son trou à l’ordinaire, que comrne le diametre des pivots
des rouleaux, aux diametres des ro\ileaux mêmes. Outre
qu’on est maître de cette proportion des diametres respec-
tifs des rouleaux & de leurs pivots, on diminue encore le
frottement qui resteroit par le calcul : car en élargiisant un
peu plus qu’à l’ordinaire les trous des pivots des rouleaux^
les pivots n’y frottentplus, & ne font qu’un roulement sur
un arc de leurs circonférences, toutaussi petit qu’on veut.
Ainsila quantité des frottemens de toutes les parties de la
puissance réglante de cette machine , est réduite presque
a zero.
Pourla ligne deconnexion sss9 on peutseservir d’une
chaîne de montre fort déliée & très-souple. Je ne connois
rien en quoi la ssexibilité & la force nécessaire se rencon-
trent si heureusement réunies.
Au reste, il est aisé de régier cette machine par une pen-
dule à secondes, à deux ou trois secondes près en vingt-
quatre heures ; & dans la premiere épreuve qu’on en a faite
à l’Observatoire, elle n’a varié que de dix-neuf secondes
en huit jours entiers, d’une des pendules de ce lieu, à la-
quelle elle avoit été comparée par M. Caisini, pour en
rendre çompte à l’Académie,
Rec. des Machines»
Tome IV. L
Iepoidsdoat le corps frottant est chargé, multiplie par r———^
le chemin parcouru par les parties frottantes, ii est évident 1724.
que le frottement sur les pivots des rouleaux, n’estàceiui N°.244#
qu’ii y auroit eu dans le pivot du balancier frottant dans ---
son trou à l’ordinaire, que comrne le diametre des pivots
des rouleaux, aux diametres des ro\ileaux mêmes. Outre
qu’on est maître de cette proportion des diametres respec-
tifs des rouleaux & de leurs pivots, on diminue encore le
frottement qui resteroit par le calcul : car en élargiisant un
peu plus qu’à l’ordinaire les trous des pivots des rouleaux^
les pivots n’y frottentplus, & ne font qu’un roulement sur
un arc de leurs circonférences, toutaussi petit qu’on veut.
Ainsila quantité des frottemens de toutes les parties de la
puissance réglante de cette machine , est réduite presque
a zero.
Pourla ligne deconnexion sss9 on peutseservir d’une
chaîne de montre fort déliée & très-souple. Je ne connois
rien en quoi la ssexibilité & la force nécessaire se rencon-
trent si heureusement réunies.
Au reste, il est aisé de régier cette machine par une pen-
dule à secondes, à deux ou trois secondes près en vingt-
quatre heures ; & dans la premiere épreuve qu’on en a faite
à l’Observatoire, elle n’a varié que de dix-neuf secondes
en huit jours entiers, d’une des pendules de ce lieu, à la-
quelle elle avoit été comparée par M. Caisini, pour en
rendre çompte à l’Académie,
Rec. des Machines»
Tome IV. L