5>o Recueil des Machines
. que le soleil a dû employer d’un jour à i’autre, pour la
1724. latitude connue, il prend la différence entre ce temps cal-
N 0.24^. culé, ôc celui quii a observé par ces sabliers, qui lui
__— donnent la quantité de la route du vaisseau dun jour à
l’autre vers l’est ou vers Fouest, ôc par ce moyen Ia diffé
rence de longitude entre le iieu d’ou ii est parti, ôt celui
où il se trouve.
M. le Chevalier d’Albert a fait plusieurs expériences par
lesquelles il espere de pouvoir se servir de cette méthode
avec plus d 5exa£litude que l’on ne suppose communément.
Cette méthode fait voir l’intelligence ôc la capacité de cet
Auteur dans ce qui concerne la navigation : eile a paru in-
génieuse, ôc mérite d’être mise en pratique , pour savoir
le point de précision qu’elle peut donner.
Voici les moyens proposés pour rendre les sabliersplus
parfaits.
La quantité de sable nécessaire pour mesurer Pespace de
vingt-quatre heures, exige defort grandes bouteilles; l’on
propoîè donc les deux vaisseaux A,B ; chacun de ces vai£
îeauxsera de figure cylindrique ôc conique , tous deux op-
posés par la pointe C ; chaque pointe comme E, doit être
de veire, demêmequelerestedu vaisseau;mais l’ouverture
pour le passage du sàble doit être d’une certaine grandeur
précise ôc toujours la même. Or le passage étant de verre
ne sera pas sujet à s’agrandir , comme il arrive dans les sa-
bliers ordinaires , où les trous sont pratiqués dans une lame
de cuivre qui sépare les vaisseaux, Ôc qui est sujetteà retenir
du sable sur la fin da sa chûte.
Pour avoir pius de facilité à poser ces vaisseaux les uns
sur les autres, l’on pourra pntiquer à la pointe du cône
en le fermant, une réserve c rculaire G, aussî de v-rre,
au miiicu de laquelie on fera un trcu pour le passage du
sable.
Quoique l’on ne doive point espérer une grande justesse
. que le soleil a dû employer d’un jour à i’autre, pour la
1724. latitude connue, il prend la différence entre ce temps cal-
N 0.24^. culé, ôc celui quii a observé par ces sabliers, qui lui
__— donnent la quantité de la route du vaisseau dun jour à
l’autre vers l’est ou vers Fouest, ôc par ce moyen Ia diffé
rence de longitude entre le iieu d’ou ii est parti, ôt celui
où il se trouve.
M. le Chevalier d’Albert a fait plusieurs expériences par
lesquelles il espere de pouvoir se servir de cette méthode
avec plus d 5exa£litude que l’on ne suppose communément.
Cette méthode fait voir l’intelligence ôc la capacité de cet
Auteur dans ce qui concerne la navigation : eile a paru in-
génieuse, ôc mérite d’être mise en pratique , pour savoir
le point de précision qu’elle peut donner.
Voici les moyens proposés pour rendre les sabliersplus
parfaits.
La quantité de sable nécessaire pour mesurer Pespace de
vingt-quatre heures, exige defort grandes bouteilles; l’on
propoîè donc les deux vaisseaux A,B ; chacun de ces vai£
îeauxsera de figure cylindrique ôc conique , tous deux op-
posés par la pointe C ; chaque pointe comme E, doit être
de veire, demêmequelerestedu vaisseau;mais l’ouverture
pour le passage du sàble doit être d’une certaine grandeur
précise ôc toujours la même. Or le passage étant de verre
ne sera pas sujet à s’agrandir , comme il arrive dans les sa-
bliers ordinaires , où les trous sont pratiqués dans une lame
de cuivre qui sépare les vaisseaux, Ôc qui est sujetteà retenir
du sable sur la fin da sa chûte.
Pour avoir pius de facilité à poser ces vaisseaux les uns
sur les autres, l’on pourra pntiquer à la pointe du cône
en le fermant, une réserve c rculaire G, aussî de v-rre,
au miiicu de laquelie on fera un trcu pour le passage du
sable.
Quoique l’on ne doive point espérer une grande justesse