Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

iso sRecueil des Machines
p Les fuseaux de la lanterneB tournent ausîi sur leurs axes,

172$. ce qui fait que les dents de la roue ne touchent pas tou-
N 0^^. jours les fuseaux dans les mêmes endroits , ôc c est en-

—. core une exclusion de frottement. Cet avantage a don-

né lieu à une infinité d’applications qui ont été faites à
plusieurs machines. On trouve dans les Mémoires de la
Société Royale de Berlin , publiés en 1710, pag. 25)4 Ôc
suivantes, unemaniere semblable d’éviter les frottemens,
appliquées à des pompes: depuis ce temps , on s’en est ser-
vi dans des pendules ôc autres machines, où cela a bien
réusii.

Cette exclusionde frottement ne seroit peut-être pas
propre en toute occasion, sur-tout pour des machines des-
tinées à élever de gros fardeaux, parce que Paxe qui por-
te sur les roues supérieures , ôc auquel est attaché îe poids
qui agit dire&ement, tend nécesiairement à faire écarter
les rouleaux, moyennant quoi la machine deviendroit d’un
grand entretien.

L’on conçoit que pour faire agir cette machine, les
puifîances sont appliquées aux manivelles, quifonttour^
ner la lanterne B , qui engrene datis la roue dentée, la^
quelle éleve le poids au moyen du treuil A, fixé à
son centre. Le calcul suivant fera connoître la force
dont elle est capable, en lui supposant les mesures sui*
vantes.

C A L C U L,

Les manivelles étant toutes deux égales, ôc chacune
de quatorze poucesde rayon ; la lanterneB supposée de
quatre pouces ; la roue dentée de douze ; Ôc le tambour
A de quatre pouces aussi derayon, la puissance sera au
poids, comme le rayon de la manivelle multiplié par le
rayon de la roue dentée, estau produit du rayon de la
lanterne multiplié par le rayon du tambour ; ôc supposant

çinquante