n6 Recueil des Machines
.. Les montans2, $ , servent à porter le marteauZmo-
172$. bile sur l’axe2, l’un des montans porte ausfi le cliquet
N 0,2$6. K mobile sur un clouà vis; ce cliquet tombe par son
257, propre poids sur le rochet L, ôc sert à retenir ce rochet
-- à l’instant que la palette I échappe la dent qu’elle avoit
prise. Enfin les montans 3,4, sont pour soutenir l’axe
Planche du levier c c, dont le point d’appui est en f, ôc qui porte
le ciseau E,dontle manche est une pyramidetronquée,
*£*n L qui entre dans un trou de même figure fait à l’extrêmi-
té e du levier. Sur Pautre extrêmité c est un petit montant
c 1, qui étant rencontré par le demi-collier IG, l’oblige
de baisierdem enc,ce qui fait hausser l’autre boutedu
levier , &par conséquent le ciseau; ce mouvementse fait à
l’échappement du bec H, après que le marteau a donné son
coup sur la tête du ciseau.
L’ordre ôc la précision qu’il faut garder en construisant
une telle machine, consiste en ce que lebec, le demi-col-
lier sur le cylindre, ôc la palette, soient placés de maniere,
que tous les mouvemens se succedentj les uns aux autres ,
Fm. III. c’est-à-dire, qu’en tournant la manivelle X , ôc à l’instant
du coup de marteau ou échappement du bec H, ledemi-
Fig. II. collierlG prenne le montant c 1, pour lever le ciseau ,
afin de dégager la tranche de ce ciseau de sa taille, qu’en-
suite la palette Y prenne une dent du rochet L, pour
faire avanper cette lime. A l’égard du chemin qu’elle doit
faire, c ?est la distance des tailles qui le doit régler. Le
modeie que l’on rapporte ici est fait pour de grandes li-
mes, ôc fait avancer d’une demi-ligne à la fois la distance
des tailles de ces limes ; cela dépendra de la grosieur du
cylindre N O , qui lui fera faire plus ou moins de che->.
min. La grandeur de cette machine doit être proportion-
nde à celle des limes que l’on voudra tailler ; cependant
on la pourra conlhuire suivant l’échelie rapportée à la
seçonde planche.
Cette machirte a paru très-sîmple, trèsHtigénieufe , & très*
.. Les montans2, $ , servent à porter le marteauZmo-
172$. bile sur l’axe2, l’un des montans porte ausfi le cliquet
N 0,2$6. K mobile sur un clouà vis; ce cliquet tombe par son
257, propre poids sur le rochet L, ôc sert à retenir ce rochet
-- à l’instant que la palette I échappe la dent qu’elle avoit
prise. Enfin les montans 3,4, sont pour soutenir l’axe
Planche du levier c c, dont le point d’appui est en f, ôc qui porte
le ciseau E,dontle manche est une pyramidetronquée,
*£*n L qui entre dans un trou de même figure fait à l’extrêmi-
té e du levier. Sur Pautre extrêmité c est un petit montant
c 1, qui étant rencontré par le demi-collier IG, l’oblige
de baisierdem enc,ce qui fait hausser l’autre boutedu
levier , &par conséquent le ciseau; ce mouvementse fait à
l’échappement du bec H, après que le marteau a donné son
coup sur la tête du ciseau.
L’ordre ôc la précision qu’il faut garder en construisant
une telle machine, consiste en ce que lebec, le demi-col-
lier sur le cylindre, ôc la palette, soient placés de maniere,
que tous les mouvemens se succedentj les uns aux autres ,
Fm. III. c’est-à-dire, qu’en tournant la manivelle X , ôc à l’instant
du coup de marteau ou échappement du bec H, ledemi-
Fig. II. collierlG prenne le montant c 1, pour lever le ciseau ,
afin de dégager la tranche de ce ciseau de sa taille, qu’en-
suite la palette Y prenne une dent du rochet L, pour
faire avanper cette lime. A l’égard du chemin qu’elle doit
faire, c ?est la distance des tailles qui le doit régler. Le
modeie que l’on rapporte ici est fait pour de grandes li-
mes, ôc fait avancer d’une demi-ligne à la fois la distance
des tailles de ces limes ; cela dépendra de la grosieur du
cylindre N O , qui lui fera faire plus ou moins de che->.
min. La grandeur de cette machine doit être proportion-
nde à celle des limes que l’on voudra tailler ; cependant
on la pourra conlhuire suivant l’échelie rapportée à la
seçonde planche.
Cette machirte a paru très-sîmple, trèsHtigénieufe , & très*