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Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 4.1720/​26 (1735) [Cicognara, 917D]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1726
DOI article:
No. 278
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0318
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174 R E CUEIL DES MACHINES
—La seule communication que ce mouvement particulier
1726. a avec celui de la pendule, ell par le moyen d’une pe-
N°.278. tite roue A , placée à une de ses extrêmités, ôc hors du

-plan de toutes les autres , qui engrene dans une roue de

même nombre , qui tient à la platine du mouvement ; ce
qui fait faire à cette roue un tour sur son axe, pendant que
toute la quadrature en fait un sur le canon sixe en soixante
minutes. Cette roue a deux usages ; le premier ôc le plus
simple est de mener par deux autres roues l’aiguille des
heures du temps moyen ; lesecond est de mener par deux vis
sans fin un pignon de 6 B, qui fait sa révolution en six fois
vingt-quatre heures, ôt dont une aîle engrene chaque jour
dans uneroue C detrois cens soixante-cinqdents; ce qui
fait tourner cette roue sur son axe en un an. Sur cette roue
est attachée une courbe d’équation D D, qui fait sarévolu-
tion de même que la roue ; cette courbe porte une cheville
ronde attachée à i’extrêmité d’undes bras d’un rateau E, qui
est pousssé par un ressbrt : lorsque la courbe tourne elle fait
mouvoir le rateau , tantôt en avançant, ôt tantôt en recu-
lant ; ce rateau engrene dans une roue qui porte l’aiguille
des minutes du temps vrai, qui se trouve par ce moyen
avoir deux mouvemens , l’un uniforme , ainsi qu’il a été
remarqué, qui l’emporte avec toute la quadrature, ôc
lui fait faire son tour en une heure; ôc l’autre irrégulier,
qui la fait, par le moyen du rateau, s’approcher ou s’éloi-
gner de l’aiguille des minutes du temps moyen; l’aiguille
des minutes du temps vrai mene celles des heuresdu temps
vrai, par deux roues F F à i’ordinaire, ôc un pignon
qu’elle porte au-dessus de la roue qui engrene dans le
rateau.

,-La figure III. est l’dchappement que M. Thiout
a imaginé, ôc qu’il a employé dans les pendules qu’il a
faites depuis. Cet échappement est composé de deux
leviers AD; B Q ; tous deux portent sur les dents du
 
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