21A. Recueil des Machines
— touche polnt ; cette poulie sert à pousler ôt à ranger îe ca-
172p. ble , qui fait trois tours sur chaque tambour. Voici quel elt
N 0.2p2. ce dévuidage.
—- La machine est ici représèntée comme se remontant
elle-mêmej ainsi rextrêmité I du cable estamarrée àl’en-
droit où son veut qu’elle soit rendue : ce cable passe dans
une groste poulie L, dont l’écharpe est mobile dans une
rainure faite le long de ia traverse où l’on la voit engagée,
en sorte qu’elle peut suppiéer aux inssexions latéraies du
cabîe. Ce même cable vient paster ensuite entre deux rou-
leaux verticaux, ôcpose sur un autre rouleau horizontal,
tous trois aisujettis à la tête M du mât, planté dans le mi-
lieu des deux tambours. Comme ce mât n’excede pas
beaucoup au-desssus du tambour, il arrive que le cable
venant à se rouler à Tendroit N, au-destous du même tam-
bour , son inssexion devient peu coniidérabie. Ce cable ,
après avoir fait trois tours sur ce tambour revient horizon-
talement à l’endroit O du second tambour H , sur lequel
il fait austi deux tours & demi ou trois tours, & ensuite est
. recueiiii dans le fond de la machine. M. Caron supprime
le gouvernaii ordinaire, pour y mettre à la place une roue
de moulin E , dont l’arbre V doit porter une manivelie,
qui sert à ia faire tourner & gouverner. Ce nouveau gou-
vernail doit, selon rinventeur, prendre deux à trois pieds
d’eau.
On observera que ies vanties de derriere doivent être
tonjours plus grandes que ceiies d’avant, parce que le
coursdei’eau se trouve interrompu par les premieresj &
n’agit pas sur celles-là comme (ur celies-ci. C’est pour
cette raison que i’011 a tenu , dans cette machine, ies rames
si éioignées Tune de i’autre ; c’est peut-être un défaut qui
se. trouve dans la machine de M. Bouiogne, où les vannes
sont si près, que l’eau n’a pas ie temps de reprendre son
cours natureiie après son premier choc.
L’on a dit que le cable ne glissseroit point sur les tam-
— touche polnt ; cette poulie sert à pousler ôt à ranger îe ca-
172p. ble , qui fait trois tours sur chaque tambour. Voici quel elt
N 0.2p2. ce dévuidage.
—- La machine est ici représèntée comme se remontant
elle-mêmej ainsi rextrêmité I du cable estamarrée àl’en-
droit où son veut qu’elle soit rendue : ce cable passe dans
une groste poulie L, dont l’écharpe est mobile dans une
rainure faite le long de ia traverse où l’on la voit engagée,
en sorte qu’elle peut suppiéer aux inssexions latéraies du
cabîe. Ce même cable vient paster ensuite entre deux rou-
leaux verticaux, ôcpose sur un autre rouleau horizontal,
tous trois aisujettis à la tête M du mât, planté dans le mi-
lieu des deux tambours. Comme ce mât n’excede pas
beaucoup au-desssus du tambour, il arrive que le cable
venant à se rouler à Tendroit N, au-destous du même tam-
bour , son inssexion devient peu coniidérabie. Ce cable ,
après avoir fait trois tours sur ce tambour revient horizon-
talement à l’endroit O du second tambour H , sur lequel
il fait austi deux tours & demi ou trois tours, & ensuite est
. recueiiii dans le fond de la machine. M. Caron supprime
le gouvernaii ordinaire, pour y mettre à la place une roue
de moulin E , dont l’arbre V doit porter une manivelie,
qui sert à ia faire tourner & gouverner. Ce nouveau gou-
vernail doit, selon rinventeur, prendre deux à trois pieds
d’eau.
On observera que ies vanties de derriere doivent être
tonjours plus grandes que ceiies d’avant, parce que le
coursdei’eau se trouve interrompu par les premieresj &
n’agit pas sur celles-là comme (ur celies-ci. C’est pour
cette raison que i’011 a tenu , dans cette machine, ies rames
si éioignées Tune de i’autre ; c’est peut-être un défaut qui
se. trouve dans la machine de M. Bouiogne, où les vannes
sont si près, que l’eau n’a pas ie temps de reprendre son
cours natureiie après son premier choc.
L’on a dit que le cable ne glissseroit point sur les tam-