222 RECUEIL DES MaCHINES
velle dans ses révolutions, fait mouvoir la bascule en la
172p. poussant de bas en haut, & la tirant de haut en bas alter-
nativement, faisant faire à la scie le même mouvement.
- La quatrieme machine est un moulin à poudre, qui ne
consiste que dans des pilons, ausquels sont des fiches éle-
vées par des mentonnets établis sur l’arbre, de même
qu’aux moulins à foulon & à papier.
Enfinla cinquieme est une poulie, ou, pour mieux dire,
une roue C, fixée au bout le plus reculé de Farbre , & qui
va au-delà du bord d’une riviere ; sur cette corde roule un
cordage attaché au bateau S que l’on veut remonter.
II est aisé de juger que ce nombre de rnachines ainsi
appliqué, ne peut servir qu’à faire voir Fusage de cha-
cune en particulier , ôc qu’il ne faut que de i’industrie pour
rasfembler dans unseul modeleles propriécés deplusieurs
que l’on peut faire mouvoir en ce cas par une seule mani-
velle.
Celle-ci m’a été communiquée comme un extrait de
vingt machines, que le Sieur Lepiniere a rasfemblées ; par
le même principe, il eût été facile de faire voir Papplica-
tion de cette quantité, mais l’on sait assez que l’on peut
en faire mouvoir beaucoup , soit par des renvois,soit en
prolongeant l’arbre.
velle dans ses révolutions, fait mouvoir la bascule en la
172p. poussant de bas en haut, & la tirant de haut en bas alter-
nativement, faisant faire à la scie le même mouvement.
- La quatrieme machine est un moulin à poudre, qui ne
consiste que dans des pilons, ausquels sont des fiches éle-
vées par des mentonnets établis sur l’arbre, de même
qu’aux moulins à foulon & à papier.
Enfinla cinquieme est une poulie, ou, pour mieux dire,
une roue C, fixée au bout le plus reculé de Farbre , & qui
va au-delà du bord d’une riviere ; sur cette corde roule un
cordage attaché au bateau S que l’on veut remonter.
II est aisé de juger que ce nombre de rnachines ainsi
appliqué, ne peut servir qu’à faire voir Fusage de cha-
cune en particulier , ôc qu’il ne faut que de i’industrie pour
rasfembler dans unseul modeleles propriécés deplusieurs
que l’on peut faire mouvoir en ce cas par une seule mani-
velle.
Celle-ci m’a été communiquée comme un extrait de
vingt machines, que le Sieur Lepiniere a rasfemblées ; par
le même principe, il eût été facile de faire voir Papplica-
tion de cette quantité, mais l’on sait assez que l’on peut
en faire mouvoir beaucoup , soit par des renvois,soit en
prolongeant l’arbre.