Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

ÀPPROUVÉES PAR l’AcàDÉMIE, 22p

rÀu dessous des chifFres qui expriment les bases moyen-
nes des tonneaux, on a mis dans une case particuliere la 1725).
capacitd que donne un demi-pouce de longueur par rap- N».2p3.
portà ces bases. ——*—-

On ne donnera ici de ce tarif que les feuilles néces-
saires pour quelques exemples, du reüe on aura recours
au traité ; son usage est facile.

PREMIER EXEMPLE.

Supposons que par les opérations préliminaires, on ait
trouvé 3 6 parties pour la base moyenne d’un tonneau ,

& 28 pouces pour sa longueur ; on cherchera d’abord
dans le tarif la page , à la tête de laquelle sera le nombre
136 j ensuite cherchant dans ia premiere colonne perpen-
dicuiairc de ia même page lenombre 28 i , celui qui se
trouvera à côté dans la seconde colonne, donucra la
continence du tonneau^ la quelle dans cet exemple sera
de 5 2. f 0 p , 2 q.

Quand ii se trouve quelque fradlion dans l’expresfion
de îa base moyenne d’un tonneau, voici ce qu’ii fautfaire
pour parvenir à la plus grande précision possible.

II saut d’abord observer quelie capacité répond au nom»
bre entier qui entre dans l’expression de la base moyenne
du tonneau, dont onsuppose ia iongueur connue; ensuite
comparant cette capacité avec celle que donne ce nom-
bre entier augmenté d’uneunité dans îa page suivante^ la
même longueur du tonneau suppose'e ; la différence des
deux capacités indiquera ce que la fraÔlion demande
qu’on ajoute à la capacité qui répond au premier nombre
entier,

Par exemple, que îa base moyenne fût de 36 & que

îa longueur fut de 28^pouces, ayant d’abord trouvé
comme ci-deisus que la capacité seroit de 3 2. f 0 p , 2 q 7
par rapport à 3 6 , on chercheroit dans la page suivante