ÇA ET LA
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7) Mehit dit au roi : @ Q i ^ « Je brûle tes adversaires sur mon
autel. » (Iota., Jo. ld, 24.)
8) Nephthys dit au roi : ^ t,0!'^! (( J'mscr*s ^es royautés pour
l'éternité. » (Ibid., Jn. 'ld, 15.)
9) Safkiiit-abouï dit au roi : ^ 1 M f f f^^1 ^ « Je grave
W Q Ci I I I I I I <_> O O I A/VWA f <-> W
tes royautés pour la durée des périodes solaires et pour les années de Toumou, en pos-
sesseur de la double couronne. » (Ibid., Ln. 3d, 6.
10) Isis dit au roi : 1 v\ \ T)n /—i « Je t'accorde la vaillance
de mon fils Horus, afin que tu régisses son trône â l'état de juste de voix. » (Ibid., Cn.
3d. I,. 10.)
11) Nouit dit au roi : _^ » ..° ' f (X ^ « Je te donne les ardeurs
de celui qui sort de moi, afin que tu gouvernes les deux terres sur son trône. » {Ibid.,
Mn. 3d, 22.) (
12) Isis dit au roi : ^^^^ J^^^=^>2^^^ (( J'accomPlis ta Pr0~
tection sa et je renouvelle ta sauvegarde, comme j'ai fait pour mon fils Horus. » (Ibid.,
Un. ld, 23.)
13) Tanenit dit au roi : " ^ ^fj Jj^"^* \ ^ A—a , jj. (( J'exerce ma protec-
tion sur toi en vie, santé, force ; je te protège comme Rà. » (Ibid., Co. 3d. III, 10.)
3 •„ y i a Je donne que ton amour
soit [au cœur] de tous les humains, comme l'amour de mon fils est en mon cœur. »
(Ibid., Co. 3d. V, 6.)
MAWA
« J'agrandis ta
fils d'Isis. » (Ibid.,
15) Nephthys dit au roi : n -—oU r
' à_Dïï "ilA DL^Ji^z^è. I Q liJ
vaillance et je rends fermes tes deux bras, comme j'ai fait pour le
Mn. 3d, 18.)
Je pourrais multiplier les exemples, mais je craindrais, en les citant tous, d'abuser
de la patience du lecteur; je me contenterai donc de renvoyer à la publication de M. de
Rochemonteix, Edfou : Co. ld. II, 17; Co. 3d. II, 12; Ce. 3g. I, 9-11; Ce. 3g. II, 13;
Dn. 3g, 10; Jo. ld, 17; Jo. 3d, 17; Jo. 3d, 11; Je. 2g. 8; Js. 3g, 11; Ke. 3g, 8; Ks. 2g,
14; Ls. 3g, 1; Me. 3d, 3; Ms. 2g, 22; Ms. 3g, 11 ; Ns. lg, 19, et passim.
Avant de discuter l'origine possible de cette forme, je tiens à répondre à une objec-
tion qui pourrait m'être faite sur l'interprétation des exemples commençant par le verbe
A_Q. On pourrait, en effet, supposer que n'est qu'une forme construite du verbe,
telle qu'on la rencontre fréquemment, et non, ainsi que je le crois, le verbe donner, con-
jugué à la première personne du féminin singulier. Cette critique, que je me suis adressée
au début de mes recherches, ne peut être soutenue, dans le cas présent, devant les textes.
Le verbe à_d, comme les autres verbes, est toujours, dans ces courtes légendes, suivi
immédiatement du pronom, sans aucune addition de particules de liaison, si l'on excepte,
bien entendu, les formes en qui sont très fréquentes.
Deux hypothèses, toutes deux acceptables à divers points de vue, peuvent expli-
quer l'origine du pronom Dans la première, nous aurions affaire à une forme rare ou
ancienne, dont le souvenir s'est perdu en copte; ou, encore, à une sorte de déterminatif
de genre n'influant aucunement sur la prononciation, comme on en trouve déjà des
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7) Mehit dit au roi : @ Q i ^ « Je brûle tes adversaires sur mon
autel. » (Iota., Jo. ld, 24.)
8) Nephthys dit au roi : ^ t,0!'^! (( J'mscr*s ^es royautés pour
l'éternité. » (Ibid., Jn. 'ld, 15.)
9) Safkiiit-abouï dit au roi : ^ 1 M f f f^^1 ^ « Je grave
W Q Ci I I I I I I <_> O O I A/VWA f <-> W
tes royautés pour la durée des périodes solaires et pour les années de Toumou, en pos-
sesseur de la double couronne. » (Ibid., Ln. 3d, 6.
10) Isis dit au roi : 1 v\ \ T)n /—i « Je t'accorde la vaillance
de mon fils Horus, afin que tu régisses son trône â l'état de juste de voix. » (Ibid., Cn.
3d. I,. 10.)
11) Nouit dit au roi : _^ » ..° ' f (X ^ « Je te donne les ardeurs
de celui qui sort de moi, afin que tu gouvernes les deux terres sur son trône. » {Ibid.,
Mn. 3d, 22.) (
12) Isis dit au roi : ^^^^ J^^^=^>2^^^ (( J'accomPlis ta Pr0~
tection sa et je renouvelle ta sauvegarde, comme j'ai fait pour mon fils Horus. » (Ibid.,
Un. ld, 23.)
13) Tanenit dit au roi : " ^ ^fj Jj^"^* \ ^ A—a , jj. (( J'exerce ma protec-
tion sur toi en vie, santé, force ; je te protège comme Rà. » (Ibid., Co. 3d. III, 10.)
3 •„ y i a Je donne que ton amour
soit [au cœur] de tous les humains, comme l'amour de mon fils est en mon cœur. »
(Ibid., Co. 3d. V, 6.)
MAWA
« J'agrandis ta
fils d'Isis. » (Ibid.,
15) Nephthys dit au roi : n -—oU r
' à_Dïï "ilA DL^Ji^z^è. I Q liJ
vaillance et je rends fermes tes deux bras, comme j'ai fait pour le
Mn. 3d, 18.)
Je pourrais multiplier les exemples, mais je craindrais, en les citant tous, d'abuser
de la patience du lecteur; je me contenterai donc de renvoyer à la publication de M. de
Rochemonteix, Edfou : Co. ld. II, 17; Co. 3d. II, 12; Ce. 3g. I, 9-11; Ce. 3g. II, 13;
Dn. 3g, 10; Jo. ld, 17; Jo. 3d, 17; Jo. 3d, 11; Je. 2g. 8; Js. 3g, 11; Ke. 3g, 8; Ks. 2g,
14; Ls. 3g, 1; Me. 3d, 3; Ms. 2g, 22; Ms. 3g, 11 ; Ns. lg, 19, et passim.
Avant de discuter l'origine possible de cette forme, je tiens à répondre à une objec-
tion qui pourrait m'être faite sur l'interprétation des exemples commençant par le verbe
A_Q. On pourrait, en effet, supposer que n'est qu'une forme construite du verbe,
telle qu'on la rencontre fréquemment, et non, ainsi que je le crois, le verbe donner, con-
jugué à la première personne du féminin singulier. Cette critique, que je me suis adressée
au début de mes recherches, ne peut être soutenue, dans le cas présent, devant les textes.
Le verbe à_d, comme les autres verbes, est toujours, dans ces courtes légendes, suivi
immédiatement du pronom, sans aucune addition de particules de liaison, si l'on excepte,
bien entendu, les formes en qui sont très fréquentes.
Deux hypothèses, toutes deux acceptables à divers points de vue, peuvent expli-
quer l'origine du pronom Dans la première, nous aurions affaire à une forme rare ou
ancienne, dont le souvenir s'est perdu en copte; ou, encore, à une sorte de déterminatif
de genre n'influant aucunement sur la prononciation, comme on en trouve déjà des