DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:Bouriant, Urbain: Lettre de M. Bouriant à M. Max Muller sur le mur d'Horemheb à Karnak
DOI Artikel:Moret, Alexandre: Une fonction judiciaire de la XIIe dynastie et les chrématistes ptolémai͏̈ques
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12253#0067
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UNE FONXTION JUDICIAIRE DE LA XIP DYNASTIE
Tels sont les renseignements que je puis vous fournir sur le pylône d'Horemheb.
Ils ne.sont pas d'une grande importance : je le regrette, et je me tiens à votre disposition
pour tous Les renseignements ultérieurs dont vous pourrez avoir besoin à. Thèbes.
U. BOURIANT.
UNE FONCTION JUDICIAIRE DE LA XIP DYNASTIE
ET LES CHRÉMATISTES PTOLÉMAÏQUES
PAR
A. MORET
Parmi les monuments égyptiens conservés au Musée du Louvre, se trouve une stèle
funéraire, dont l'inscription nous donne quelques détails sur une fonction judiciaire peu
connue. De forme rectangulaire et de petites dimensions, la stèle a été travaillée avec
soin, et son calcaire blanc reste en parfait état de conservation. Huit lignes d'inscriptions
verticales couvrent la partie supérieure; en bas, le défunt -=3=^ x\ Didiou Sobkou,
assis devant une table d'offrandes, reçoit les hommages de ses deux fils (. (( Ameni,
a r\ <r~^> ■—h- ,^vVv\a 1 1
et ] I Ousirtasen, placés en face de lui. On ne trouve ni date, ni cartouche royal,
ni indication de lieu ; mais les noms du défunt et de ses fils nous permettent d'attribuer le
monument à la XIP dynastie; d'autre part, la suscription : « Féal vis-à-vis d'Osiris dans
i'Amenti, seigneur d'Abydos, et vis-à-vis d'Anubis Ap-hirou, seigneur d'Abydos1, »
nous laisse croire que Didiou Sobkou n'avait pas sa résidence terrestre et funéraire loin
du centre politique du premier empire thébain \
La stèle, qui n'a pas été inscrite au Catalogue, porte au Louvre le n° 251; elle a
été reproduite avec fidélité par Sharpe3, et, non sans erreurs, dans la publication de
M. Gayet4. Voici, collationné sur le monument et sur l'estampage, grâce à l'obligeance
de M. Pierret, le texte des lignes 3 à 6 qui définissent la'carrière politique du défunt.
L'écriture est de droite a gauche.
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A < w ' ^
-K —11 *zzj A/WVXA I c
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n AAAAAA *\ Ci n ✓_* AAAAAA A fl _<r\
« Prince héréditaire, confident royal pour les enquêtes sur les hommes et pour la
saisie des criminels; faisant monter les paroles (au Pharaon), il a arrêté les dispositions
de la loi à leur venue. Le préposé aux appels, Didiou Sobkou. »
1. Lignes 1-2 :( fjfc ( (j * jj etc.
2. Dans l'ouvrage de Mariette, Les Monuments d'Abydbs, p. 515, n° 1342, je trouve une table d'offrandes
dédiée à un « Préposé aux appels ». appelé anssi Didiou Sobkou : « au double du féal vis-à-vis du roi, prince
«gag, Û_0 fk
héréditaire, chancelier, ami unique. » ^^j^ _^ y\ (Enceinte du nord, Kom es Sultan).
3. S. Sharpe. Egyptian Inscriptions fnom the Lritis/i Muséum and other. sources, p. 99.
4. E. Gayet, Stèles de la XIIe dynastie, dans la Bibliothèque de l'École des Hautes-Études, 63e fascicule,
à la planche LX.
UNE FONXTION JUDICIAIRE DE LA XIP DYNASTIE
Tels sont les renseignements que je puis vous fournir sur le pylône d'Horemheb.
Ils ne.sont pas d'une grande importance : je le regrette, et je me tiens à votre disposition
pour tous Les renseignements ultérieurs dont vous pourrez avoir besoin à. Thèbes.
U. BOURIANT.
UNE FONCTION JUDICIAIRE DE LA XIP DYNASTIE
ET LES CHRÉMATISTES PTOLÉMAÏQUES
PAR
A. MORET
Parmi les monuments égyptiens conservés au Musée du Louvre, se trouve une stèle
funéraire, dont l'inscription nous donne quelques détails sur une fonction judiciaire peu
connue. De forme rectangulaire et de petites dimensions, la stèle a été travaillée avec
soin, et son calcaire blanc reste en parfait état de conservation. Huit lignes d'inscriptions
verticales couvrent la partie supérieure; en bas, le défunt -=3=^ x\ Didiou Sobkou,
assis devant une table d'offrandes, reçoit les hommages de ses deux fils (. (( Ameni,
a r\ <r~^> ■—h- ,^vVv\a 1 1
et ] I Ousirtasen, placés en face de lui. On ne trouve ni date, ni cartouche royal,
ni indication de lieu ; mais les noms du défunt et de ses fils nous permettent d'attribuer le
monument à la XIP dynastie; d'autre part, la suscription : « Féal vis-à-vis d'Osiris dans
i'Amenti, seigneur d'Abydos, et vis-à-vis d'Anubis Ap-hirou, seigneur d'Abydos1, »
nous laisse croire que Didiou Sobkou n'avait pas sa résidence terrestre et funéraire loin
du centre politique du premier empire thébain \
La stèle, qui n'a pas été inscrite au Catalogue, porte au Louvre le n° 251; elle a
été reproduite avec fidélité par Sharpe3, et, non sans erreurs, dans la publication de
M. Gayet4. Voici, collationné sur le monument et sur l'estampage, grâce à l'obligeance
de M. Pierret, le texte des lignes 3 à 6 qui définissent la'carrière politique du défunt.
L'écriture est de droite a gauche.
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« Prince héréditaire, confident royal pour les enquêtes sur les hommes et pour la
saisie des criminels; faisant monter les paroles (au Pharaon), il a arrêté les dispositions
de la loi à leur venue. Le préposé aux appels, Didiou Sobkou. »
1. Lignes 1-2 :( fjfc ( (j * jj etc.
2. Dans l'ouvrage de Mariette, Les Monuments d'Abydbs, p. 515, n° 1342, je trouve une table d'offrandes
dédiée à un « Préposé aux appels ». appelé anssi Didiou Sobkou : « au double du féal vis-à-vis du roi, prince
«gag, Û_0 fk
héréditaire, chancelier, ami unique. » ^^j^ _^ y\ (Enceinte du nord, Kom es Sultan).
3. S. Sharpe. Egyptian Inscriptions fnom the Lritis/i Muséum and other. sources, p. 99.
4. E. Gayet, Stèles de la XIIe dynastie, dans la Bibliothèque de l'École des Hautes-Études, 63e fascicule,
à la planche LX.