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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — N.S. 1=17.1895

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Nr. 3-4
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Loret, Victor; Poisson, Jules: Études de botanique égyptienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.12253#0208

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ÉTUDES DE BOTANIQUE ÉGYPTIENNE

177

ÉTUDES DE BOTANIQUE ÉGYPTIENNE

PAR

Victor Loret et Jules Poisson

I. — LES VÉGÉTAUX ANTIQUES DU MUSÉE ÉGYPTIEN DU LOUVRE

Les végétaux antiques du Musée égyptien du Louvre sont rangés, dans la Salle
civile, sur deux planches de l'Armoire E. Ces restes sont exposés, les uns dans des réci-
pients anciens (corbeilles, plateaux, godets), d'autres dans de modernes soucoupes de
porcelaine, ou dans des cartons ; plusieurs, même, à cause de leur taille, sont placés
simplement sur des socles de bois.

La plupart de ces spécimens portent d'anciens numéros de classement; dix ou
douze en sont dépourvus, par oubli peut-être, ou plus vraisemblablement par suite du
décollement et de la disparition des étiquettes. Le plus grand nombre des étiquettes
portent la lettre N. suivie de numéros compris entre N. 1399 et N. 1429 (avec lacune
des numéros N. 1401, 1402, 1404, 1407, 1408, 1411 et 1413). D'autres portent l'indi-
cation : « Collection Clot-Bey, Caisse 33, n°. . .., » ces numéros allant de 60 à 67
(avec lacune des nos 61, 63, 65 et 66). Deux Grenades, numérotées N. 1414, sont accom-
pagnées en même temps d'un papier portant la mention : « Clot-Bey, C. 33, 60, » ce
qui montre que les deux séries de classement ne s'excluent pas l'une l'autre.

Le Musée égyptien du Louvre fut fondé en 1827. Cbampollion en fit paraître le
catalogue la même année : Notice descriptive des monumens égyptiens du Musée
Charles X. Les végétaux y sont énumérés (pp. 96-97) dans la série L. (Ustensiles
domestiques), du n° 159 au n° 177. Or, deux des échantillons provenant de la Collection
Clot-Bey sont portés au Catalogue de Champollion (L. 166 et L. 169 = Coll. Clot-
Bey, Caisse 33, nos 60 et 64), d'où l'on doit conclure que cette collection fit partie du
Musée dès l'époque de sa fondation. Aucun des anciens numéros du Catalogue de
Champollion (de L. 159 à L. 177) n'a été conservé sur les végétaux exposés; il est clone
probable que les numéros de classement N. 1399, N. 1400 et suivants ont remplacé, à un
certain moment, les numéros qui renvoyaient à ce Catalogue.

Il serait intéressant d'avoir des détails sur la provenance des objets appartenant à
la Collection Clot-Bey; il serait utile également de connaître la signification du classe-
ment N. 1399, N. 1400 et suivants, et de rechercher si quelque ancien registre du
Louvre ne permettrait pas, grâce à ces numéros, de savoir d'où proviennent les objets
qu'ils servent à désigner. Nous n'avons pu, à notre grand regret, songer à entreprendre
ce travail, qui eût pourtant augmenté considérablement la portée de nos études sur les
végétaux du Louvre. Déterminer un Citron ou un Baobab est fort bien; pouvoir affirmer
que l'un ou l'autre de ces fruits était connu des Égyptiens sous telle ou telle dynastie
eût été infiniment mieux. Un Citron trouvé en Egypte dans une tombe d'époque
-romaine est un Citron ancien, et voilà tout; un Citron découvert dans une sépulture de

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