Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — N.S. 1=17.1895

DOI issue:
Nr. 3-4
DOI article:
Blochet, Edgar: Liste géographique des villes de l'Iran
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12253#0207

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
176

liste géographique des villes de l'iran

53. Asker. jdt; cf. Ville du Khouzistan. (Yakout, p. 402.) On pourrait lire
Hêkal J^S, palais.

54. Gai. Ar. Ancienne portion d'Isfahân, appelée aussi Shehristân, Medinet, « la ville »
(Yakout, p. 188), à un mille de la ville des Juifs. 4>3j$> ô-u (Yakout, 520). On en fait la ville
d'Isfahân elle-même (id.., p. 613). Cet endroit semble avoir été un foyer de judaïsme au moyen
âge. C'est à Isfahàn que Bokht-en-Nasr (Nabukodonosor) emmène les Juifs en captivité. (Yakout,

p. 41.) — Filïpôs. Gr. «fîXiTcuoç. Ferdousi et les auteurs persans connaissent la forme ^ JLLi.

55. Irân-âsân-Kart-Kavât. Kavât a rendu la Perse tranquille. Il se pourrait que Kavât soit
répété à tort.

57. Irân-Gûshasp. Gùshasp, altération de Gùshnasp, nom d'un des feux sacrés.

58. Van (?). Le texte donne v-v-v. La lecture est des plus incertaines. — Tûr-ï-Bràtôrêsh le
Karap, ennemi et meurtrier de Zoroastre.

59. Atûrpâtakàn. Nom de pays et de ville. P. ar. ô^b^- L'étymologie de ce nom a été
entrevue par Ibn-el-Moqafïa. Yakout rapporte qu'il y avait de nombreux pyrées dans cette contrée.

Ganjak. Le nom de cette ville est formé, comme celui de Ghaznyân (§ 13), de Ar. jJj>-.
Non loin de Maraghah, on y voit, aux premiers temps de l'hégire, des ruines sassanides et un
pyrée. (Yakout, p. 161.)

60. Le Zendïk est Mazdak, fils de Bâm-dât.

61. Bak-dàt. La ville créée par Dieu Baghô-Dâta. P. ï\jJo. Ar. Les Arabes appelèrent

cette ville j^oJJ oa,^, la ville de Mansour, ô-u ou ^.LJ! les Turcs la nomment

slI^JL^i. Il est inutile de chercher dans le mot Bak le nom d'une divinité spéciale, Abù-Djacfar,
nom du second khalife abbaside (136-158), dont le nom est : cf. Cf. ^1 -Uc j*>-y) <dil j^ûll
^AUJ _up £x cf. ^ -c* cf. 'Abd-Allah. La leçon des manuscrits, A-b-u-i-n-a-n-i-k, est in-
intelligible. La lecture cAbd-Allah est la plus proche de ce que porte le texte, ï-k- étant souvent
une faute pour a. Il est inutile de chercher dans ce groupe l'épithète d'El-Mansour ; car le deuxième

khalife abbaside ne porte pas ce nom en épigraphie et n'est désigné que par <d!l -Le- «IB _u& « le
serviteur de Dieu, Abd-allah ». Voir des exemples nombreux de ce nom dans Casanova, Cata-
logue de la collection Fouquet, dans les Mémoires de la Mission du Caire, t. VI, 3e fasc, p. 371 ;
cf. p. 380-392. Il en est de même sur les monnaies où le nom d'El-Mansour ne figure jamais.
Voir les monnaies de ce khalife dans Lavoix, Catalogue des Monnaies musulmanes de la Biblio-
thèque nationale.
 
Annotationen