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LA TITULATURE PHARAONIQUE DE PTOLÉMÉE CÉSAR
AAAAAA
2fl
Tryphaena. Les cartouches royaux ont alors, sauf d'insignifiantes variations dans la
position et parfois le dessin des signes\ la composition et l'apparence que voici :
La seconde forme se rencontre à Ombos également, à Edfou, à Philse,
en une disposition graphique très constante pour certains éléments,, un
peu variable pour d'autres, et dont le type le plus régulier paraît être
celui qui suit4 :
Dans le premier cartouche, au-dessus des deux dieux
qui le terminent, on peut trouver Xww\ , ou Xw^ \ ou seu-
-CS>- '-i^g>-
/-1
^ AAAAAA
lement même " s; dans le deuxième cartouche, r r=z
au lieu c'ejjQ^' • Pomt d'autres variations.
En comparant maintenant les deux formes que nous
venons de reproduire, -on verra que de l'une à l'autre la
rédaction du premier cartouche est identique mot pour mot,
sauf en ce qui concerne l'addition finale j| ^ de la première
forme, qui manque dans la deuxième; mais l'irrégularité de cette addition, très fré-
quente à la fin du cartouche divin des Ptolémées, est loin chez eux d'être exceptionnelle,
et l'on peut remarquer notamment que si ^ , à la même place, n'est jamais omis chez
Ptolémée III, Ptolémée IV, Ptolémée V et Ptolémée IX, le même groupe est comme
facultatif dans les cartouches divins de Ptolémée X Soter II et Ptolémée XI Alexandre*.
Ces précédents justifient la présence du groupe dans une certaine forme de la titulature
de Ptolémée XIII et son absence dans une autre forme, et nous montrent qu'on a eu
raison, sans doute, de toujours admettre que les deux formes ne représentaient pas
deux rois différents. La question, remarquons-le bien, mérite d'être posée; car avec la
titulature de la deuxième forme on ne rencontre jamais Tryphœna, et par suite,
l'indice chronologique le plus certain nous fait défaut. De plus, la divergence graphique
est frappante; remarquons, de haut en bas, tr53, "i au lieu de D^1*-^, puis au lieu
AAAAAA _ D I I AAAAAA £T}
de <3o\\, et surtout <2d pour . Si l'on fait porter ensuite la comparaison sur le
deuxième cartouche, on constatera d'une forme à l'autre une divergence beaucoup plus
grave, non plus cle graphie, mais de rédaction : « aimé d'Isis », dans la deuxième
forme, au lieu d' « aimé de Ptah et d'Isis » de la première. Cela est beaucoup plus
sérieux que la disparition, d'une forme .à l'autre, de l'élément dans le premier
cartouche; car les appellations qui nous occupent ici n'ont pas le même caractère de
banalité. Elles sont même très neuves, car, si l'épithète « aimé de Ptah » — diffé-
-<Ç£>- -<££>-
1. Dans le premier cartouche, /-1 au lieu de _D, dans le cas de la pl. 50, a.
AAAAAA * 1
2. L., D., IV, 48 a (Edfou).
3. lbid., 47 b (Edfou), 52 a, b (Philse).
4. lbid., 51 a (Philse), plusieurs fois.
5. lbid., 47 a (Edfou), 50 c (Ombos).
6. lbid., 51 a (Philse).
LA TITULATURE PHARAONIQUE DE PTOLÉMÉE CÉSAR
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Tryphaena. Les cartouches royaux ont alors, sauf d'insignifiantes variations dans la
position et parfois le dessin des signes\ la composition et l'apparence que voici :
La seconde forme se rencontre à Ombos également, à Edfou, à Philse,
en une disposition graphique très constante pour certains éléments,, un
peu variable pour d'autres, et dont le type le plus régulier paraît être
celui qui suit4 :
Dans le premier cartouche, au-dessus des deux dieux
qui le terminent, on peut trouver Xww\ , ou Xw^ \ ou seu-
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lement même " s; dans le deuxième cartouche, r r=z
au lieu c'ejjQ^' • Pomt d'autres variations.
En comparant maintenant les deux formes que nous
venons de reproduire, -on verra que de l'une à l'autre la
rédaction du premier cartouche est identique mot pour mot,
sauf en ce qui concerne l'addition finale j| ^ de la première
forme, qui manque dans la deuxième; mais l'irrégularité de cette addition, très fré-
quente à la fin du cartouche divin des Ptolémées, est loin chez eux d'être exceptionnelle,
et l'on peut remarquer notamment que si ^ , à la même place, n'est jamais omis chez
Ptolémée III, Ptolémée IV, Ptolémée V et Ptolémée IX, le même groupe est comme
facultatif dans les cartouches divins de Ptolémée X Soter II et Ptolémée XI Alexandre*.
Ces précédents justifient la présence du groupe dans une certaine forme de la titulature
de Ptolémée XIII et son absence dans une autre forme, et nous montrent qu'on a eu
raison, sans doute, de toujours admettre que les deux formes ne représentaient pas
deux rois différents. La question, remarquons-le bien, mérite d'être posée; car avec la
titulature de la deuxième forme on ne rencontre jamais Tryphœna, et par suite,
l'indice chronologique le plus certain nous fait défaut. De plus, la divergence graphique
est frappante; remarquons, de haut en bas, tr53, "i au lieu de D^1*-^, puis au lieu
AAAAAA _ D I I AAAAAA £T}
de <3o\\, et surtout <2d pour . Si l'on fait porter ensuite la comparaison sur le
deuxième cartouche, on constatera d'une forme à l'autre une divergence beaucoup plus
grave, non plus cle graphie, mais de rédaction : « aimé d'Isis », dans la deuxième
forme, au lieu d' « aimé de Ptah et d'Isis » de la première. Cela est beaucoup plus
sérieux que la disparition, d'une forme .à l'autre, de l'élément dans le premier
cartouche; car les appellations qui nous occupent ici n'ont pas le même caractère de
banalité. Elles sont même très neuves, car, si l'épithète « aimé de Ptah » — diffé-
-<Ç£>- -<££>-
1. Dans le premier cartouche, /-1 au lieu de _D, dans le cas de la pl. 50, a.
AAAAAA * 1
2. L., D., IV, 48 a (Edfou).
3. lbid., 47 b (Edfou), 52 a, b (Philse).
4. lbid., 51 a (Philse), plusieurs fois.
5. lbid., 47 a (Edfou), 50 c (Ombos).
6. lbid., 51 a (Philse).