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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 34.1912

DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:
Legrain, Georges: Recherches sur la famille dont fit partie Montouemhat, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12745#0109

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RECHERCHES SUR LA FAMILLE DONT FIT PARTIE MONTOUEMHAT 97

RECHERCHES SUR LA FAMILLE

DONT FIT PARTIE MONTOUEMHAT

( Suite )

PAR

Georges Legrain

DEUXIÈME PARTIE
LES ENFANTS DE KHAEMHOR

CHAPITRE DEUXIÈME

Branche ' ^ II, Nsimîn II, fils de ^ J^"^1 Ier> Khaemhor Ier

Les conclusions tirées des documents publiés dans ce chapitre et dans celui relatif
à la branche Nsiptah ne sont pas semblables à celles que MM. Maspero et Baillet ont
données jadis dans leurs recherches sur les ascendants et parents de Montouemhat1.

Pour ces deux auteurs, Nsimîn II, fils de Khaemhor, fut le père de Montouemhat,
d'Ameniritis2 et de Bibiout. Les monuments employés pour l'établissement de cette
parenté proviennent du Dictionnaire de noms hiéroglyphiques de M. Lieblein, où ils
figurent aux nos 1094,1105,1119,1120,1121,1189. Or, aucun de ces documents n'indique
que Montouemhat fût le fils de Nsimîn IL Cette attribution est dûe à M. E. de Rougé3.
Bibiout fut la fille d'un nomarque Nsimîn, il est vrai, mais d'un nomarque Nsimîn Ier,
fils du nomarque Horsiési cité plus haut (I, 2) et non point du nomarque Khaemhor I9r
(voir Lieblein, op. cit., n° 1094). Enfin, le nom de la mère et du grand-père paternel
d'Ameniritis n'étant pas connu, on peut hésiter à reconnaître son père dans le
Nsimîn II, fils de Khaemhor Ier ou dans le Nsimîn Ier, fils de Horsiési. Ameniritis reste
provisoirement dans la branche Nsimîn II, Bibiout est classée dans la branche Petamon
et Montouemhat dans la branche Nsiptah.

Document 8

(3

Cercueil de (

Nsiamenapit

On trouve encore des traces du prophète d'Amon, nomarque Khaemhor Ier, déjà
connu, sur divers monuments parmi lesquels on peut citer le cercueil ou caisse funé-
raire de Nsiamenapit du Musée du Caire qui fournit les document suivants sur une

nouvelle branche de la lignée de Khaemhor Ier.

1. Maspero, Les Momies royales de Deir-el-Bahari, p. 762, 763.

2. Aug. Baillet, Une Famille sacerdotale contemporaine des XXII"-XXVIe dynasties, Recueil de Travaux,
xviii, 192.

3. e. de Rougé, Étude sur les Monuments du règne de Tahraka, dans les Mélanges, I, p. 17, note 4 et
p. 20, note 1.

RECUIÏIL, xxxvi. — troisième sér., t. ii. 13
 
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