DU MUSÉE CALVET A AVIGNON 183
debout, les deux bras levés ; il a la perruque, la longue robe à manches, transparente
et recouvrant un pagne court.
Au-dessus des personnages, traces de légendes verticales où on distingue encore :
II
« l'osiris » « Nekht m. k. »
s—-a
/—i
B. Un homme et une femme, accroupis, les mains levées pour l'adoration (<—««).
L'homme a la tête rase, et porte la robe longue et le collier; la femme a la robe
longue, le collier, la perruque longue à cône.
-C2>-
Légendes verticales où je ne distingue que « Fait par le prêtre Mes... »
n
XIX
(Inv. 10.) — Stèle cintrée au nom de Nehi
(Pl. VI, 2)
Calcaire. Haut., 0m,50; larg., On\32.
Textes et figures en creux, au trait.
Travail mauvais. Conservation bonne.
A. Dans le cintre, le sceau entre les deux yeux dont l'angle externe
retombe, curieusement recourbé et comme écaillé. Dans les deux angles,
deux petites figures \fj de divinités assises face à face, la tête surmontée
du support v^~. Chacune a une légende écrite verticalement devant elle :
o , ël cl
« Scribe; il donne la vie » « Sculpteur ; il fait vivre. »
Ces légendes définissent évidemment le rôle des deux dieux. Ceux-ci portent sur
la tête le v-y- qui caractérise soit une figure de double divinisé (rien n'indique que ce
soit le cas ici), soit un dieu de la magie ^ j^|_ heka. Aussi verrais-je ici la représen-
tation du dieu sculpteur, qui donne aux figures sculptées de la stèle le pouvoir ma-
gique de faire vivre l'image des êtres et des choses, — et celle du dieu scribe, qui as-
sure aux formules écrites la force magique de donner la vie, en réalisant les vœux
qu'elles expriment. Si cette hypothèse est juste, notre stèle offrirait un grand intérêt.
debout, les deux bras levés ; il a la perruque, la longue robe à manches, transparente
et recouvrant un pagne court.
Au-dessus des personnages, traces de légendes verticales où on distingue encore :
II
« l'osiris » « Nekht m. k. »
s—-a
/—i
B. Un homme et une femme, accroupis, les mains levées pour l'adoration (<—««).
L'homme a la tête rase, et porte la robe longue et le collier; la femme a la robe
longue, le collier, la perruque longue à cône.
-C2>-
Légendes verticales où je ne distingue que « Fait par le prêtre Mes... »
n
XIX
(Inv. 10.) — Stèle cintrée au nom de Nehi
(Pl. VI, 2)
Calcaire. Haut., 0m,50; larg., On\32.
Textes et figures en creux, au trait.
Travail mauvais. Conservation bonne.
A. Dans le cintre, le sceau entre les deux yeux dont l'angle externe
retombe, curieusement recourbé et comme écaillé. Dans les deux angles,
deux petites figures \fj de divinités assises face à face, la tête surmontée
du support v^~. Chacune a une légende écrite verticalement devant elle :
o , ël cl
« Scribe; il donne la vie » « Sculpteur ; il fait vivre. »
Ces légendes définissent évidemment le rôle des deux dieux. Ceux-ci portent sur
la tête le v-y- qui caractérise soit une figure de double divinisé (rien n'indique que ce
soit le cas ici), soit un dieu de la magie ^ j^|_ heka. Aussi verrais-je ici la représen-
tation du dieu sculpteur, qui donne aux figures sculptées de la stèle le pouvoir ma-
gique de faire vivre l'image des êtres et des choses, — et celle du dieu scribe, qui as-
sure aux formules écrites la force magique de donner la vie, en réalisant les vœux
qu'elles expriment. Si cette hypothèse est juste, notre stèle offrirait un grand intérêt.