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Zeitschrift für Geschichte der Architektur — 2.1908/​9

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Aubert, Marcel: Französisches Referat
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https://doi.org/10.11588/diglit.19219#0213

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Französisches Referat.

jour les restes d'importants portiques dalles en mar-
bre blanc et les fondations de grandes constructions
enfermees dans une vaste enceinte rectangulaire.

Les fouilles d'Alesia continuent sous la direc-
tion de M. Pernet, ancien assislant des fouilles
de Napoleon III. Une grande Construetion ä double
colonnade occupant environ un millier de metres
carres a dejä ete mise au jour; ä cöte, on a trouve
un hypocauste tres bien conserve, dont les murs
sont recouverts de peintures. On deblaye pour le
moment un monument qui parait d'une certaine
importance: on descend dans une chambre rect-
angulaire par une porte dont les pilastres sont
encore debout sur une liauteur de 5 m.; une
seconde porte surmontee d'un arc en plein cintre
fait communiquer cette premiere piece avec une
autre. Les materiaux en partie calcines montrent
que Ton est en presence d'un monument de
l'epoque d'Auguste, qui fut brüle lors de la pre-
miere destruetion de la ville.

M. J. Dechelette, qui dirige les fouilles du
Mont-Beuvray a deblaye la belle maison du Parc
aux chevaux, signalee par Bulliot. Un quartier
de la ville etait reserve aux artisans; dans un
autre se groupaient les demeures, assez sem-
blables aux villas romaines de l'epoque republi-
caine, des prineipaux habitants.

On a decouvert dans les fondations de l'ilot
de maisons detruit entre le Palais de Justice et le
petit bras de la Seine, ä Paris, un mur en gros
appareil non taille, qui selon les uns äppartien-
drait ä l'ancienne enceinte de Lutece, et selon
d'autres serait une addition posterieure aux Pre-
miers bätiments du Palais, pouvant dater du milieu
du XIV0 siecle; on a trouve encore au meine
endroit des terres cuites, et quelques fresques Präsen-
tant avec Celles de Pompei de curieuses ressem-
blances. M. Charles Selber a Signale dans un
vomitorium du theätre antique sous le lycee Saint-
Louis, trois etages successifs de beton, ce qui in-
diquerait que le theätre a ete plusieurs fois rebäti.

Une demande vient d'etre presentee au gou-
vernement allemand par un ancien officier, en
vue d'entreprendre des fouilles sur les ruines
de l'antique ville de Nazli, dans le villaret d'Ai'din;
oü l'on voit encore des ponts et un theätre en
partie debout; plus loin, un champ entoure d'une
colonnade que l'on pense appartenir ä une grande
eglise. Au milieu des ruines est un edifice ä

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quatre etages, peut-etre un ancien chäteau, dont
toutes les pieces communiquent entre elles. L'en-
cadrement des fenetres est en pierre, tres ar-
tistiquement sculptee.

Les fouilles entreprises ä Dissentis (Ganton des
Grisons), aüraient fait decouvrir une crypte du
VIP siecle, et les fondations d'une eglise tres
ancienne.

M. le comte R. de Lasteyrie a fait part ä l'Aca-
demie des Inscriptions et Belies-leltres (10 juillet
1908) de remarques interessantes qu'il a faites
sur l'eglise Saint-Philibert de Grand-lieu (Loire-
Inferieure), dont certaines parties, notamment le
cheeur et la crypte, remontenl ä l'epoque carolin-
gienne, et qui contiendrait le tombeau oü les
moines de Noirmoutiers transporterent le corps
de saint Philibert en 83G.

On a constate, ä la suite de fouilles recentes,
l'existence dans le deambulatoire de la cathedrale
de Glermont, du cöte sud, d'une crypte inferieure,
voütee en berceau, dont le chevet plat devait
s'ouvrir sur une petite nef.

Dans un tres important volume consacre ä la
collegiale de Saint-Martin de Tours, M. - F. - R.
Vaucelle a r&erve un dernier chapitre pour l'his-
toire des diverses eglises qui se sont succedees sur
le tombeau du saint; il suit pour les premieres
basiliques, les explications donnees par M. de Las-
teyrie, et il decrit avec soin, d'apres le manuscrit
de Ghalmel, qui l'avait vue peu avant la Revolution,
l'eglise de 1175, detruite pendant la Revolution.

La restauration du chlocher-porche de
l'eglise de Morienval a fait decouvrir un sommier
de l'arcade occidentale du porche primitif, ce qui
prouve bien qu'au XIe siecle, ce porche etait
ouvert sur trois cötes.

La partie haute de la facade de l'abbatiale
de Jumieges, par suite du defaut de liaisons avec
les tours qui ne sont pas de la meme epoque,
menaqait ruines depuis longtemps. M. A. Ventre
vient d'en prevenir la chute en passant -dans la
tribune du porche une poutre en acier qui porte
le pignon.

M. le chanoine Fowler, de Durham, qui a pu
visiter ä plusieurs reprises les bätiments de
L'abbaye de Glairvaux, aujourd'hui maison de
detention, en a rapporte des notes et des photo-
graphies interessantes, entre autres sur le cellier,
bäti vers 1135, divise en deux etages et voüte,
 
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