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Miscellanea
DOI article:Bednarski, Henryk: Zegarek z nieznaną miniaturą Jana Matejki i jego rola w sporze malarza z nabywcą obrazu "Batory pod Pskowem"
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.47895#0333
ZEGAREK Z NIEZNANĄ MINIATURĄ JANA MATEJKI
LA MONTRE PORTANT UNE MINIATURĘ INCONNUE DU PORTRAIT DE JAN MATEJKO
ET SON ROLE DANS LE DIFFEREND ENTRE LE PEINTRE ET L ACHETEUR DU TABLEAU
„BATORY A PSKÓW '
La .montre en or de la maison „Patek-Philippe”
de Geneve (fig. 4), ornee d’une miniaturę inconnue
du portrait de Jean Matejko, provient de la collec-
tion, non existante aujourd’hui et se trouvant ancien-
nement a Lwów, de souvenirs du Maitre Jean (1838—
1893). Cette collection appartenait au neveu du peiin-
tre qui, lui aussi, s’appelait Jean Matejko (fils de
Casimir Guillaume Matejko, ne en 1869, decede a
Lwów en 1935).
L’auteur de 1’article avait vu la collection men-
tionnee; le neveu du peintre lui avait raconte 1’hi-
stoire, non publiee jusqu’ici, de cette interessante
montre et de son role dans le differend, qui dura
de 1876 a 1893‘, entre Jean Matejko, 1’oncle du pro-
prietaire de la collection, et Tacheteur prive du ta-
bleau „Batory d Psków” un Tyszkiewicz „sans pre-
riom” provenant de Lituanie. Dans la litterature bi-
bliographique et biographique concernant le peintre,
la question de ce differend est peu connue et n’a
pas ete examinee a fond.
Le manque du prenom de Tacheteur de „Batory”,
constate dans les documerits, encouragea Tauteur de
1’article a yerifier la relation du neveu et ensuite a
essayer de resoudre Tenigme de cette lacune.
Ayant dechiffre les numeros de fabrique sur le
mecanisme et sur l’enveloppe de la montre en que-
stion, Tauteur a pu ecrire a la firmę „Patek-Philippe”,
toujours existante a Geneve, en demandant s’il se
trouve dans le registre des clients et des numeros
de montres vendues le nom de Tacheteur de la
montre „Patek” portant le numero de fabrique qui
figurę sur la montre de la collection du neveu du
peintre.
La reponse de la firmę fut positive (fig. 7) et per-
mit de yerifier la relation du proprietaire de la col-
lection. U s’avera que la montre avait ete achetee
par le comte Jean Tyszkiewicz dont le nom en ortho-
graphe franęaise fut legerement deformee dans la
leittre de la firmę (Tyskievicz au lieu de Tyszkiewicz).
Les documents d’archives cites dans l’ouvrage
(deux lettres ecrites par le peintre de sa propire main
en 1876 au sujet de la transaction de „Batory”) furerit
trouves au musee „La maison de Matejko” a Craco-
vie. Sur une des lettres figurę une annotation de
Tavocait H. Bonkowski de Pards, plenipoitentiaire des
heritiers dont le document ne fait pas mention. Ces
materiaux ont permis de continuer les recherches
yisant a elucider cet episode peu connu, et peut-
-etre embrouille a dessein, de la vie de Jean Ma-
tejko.
Dans la version rapportee par Marian Gorżkowski
dan’s ses memoires de 1898, incomprehensible etait le
manąue de ceirtains failts cliltes par le neveu du pein-
tre et aussi par d’autres sources imprimees plus tót.
Gorżkowski connaissait certainement les coulisses du
travail de Matejko, on s’ettonne dons qu’il eut passe
sous silence le prenom de Tacheteur de „Batory”, a
moins qu’une raison secrete 1’ait juśtifie.
L’auteur demontre dans son ouvrage la correlation
entre la liquidation du differend sur le rembourse-
ment de Tancienne dette („les prejudices du Maitre
Jean”) et la questio.n de l’expoisition du tableau „Ba-
tory” a TExposition Nationale a Lwów. II rapporte
les circonstances vraisemblables qui ont pousse le
comte Benoit Henri Tyszkiewicz, successeur du ta-
bleau (ne en 1853), a agir au nom de son „pauvre
cousin” le comte Jean Tyszkiewicz, ancien quatrieme
possesseur du majorat de Birże, figurant dans la no-
menclature de M. Gorżkowski cornme Tyszkiewicz
„sans prenom” de Lituanie.
C’est seulement sur la base des faits precites,
appuyes par le materiel documentaire, que devient
comprehensible le role de la montre de Matejko dans
le differend entre le peintre et Tacheteur du tableau
„Batory a Psków”.
LA MONTRE PORTANT UNE MINIATURĘ INCONNUE DU PORTRAIT DE JAN MATEJKO
ET SON ROLE DANS LE DIFFEREND ENTRE LE PEINTRE ET L ACHETEUR DU TABLEAU
„BATORY A PSKÓW '
La .montre en or de la maison „Patek-Philippe”
de Geneve (fig. 4), ornee d’une miniaturę inconnue
du portrait de Jean Matejko, provient de la collec-
tion, non existante aujourd’hui et se trouvant ancien-
nement a Lwów, de souvenirs du Maitre Jean (1838—
1893). Cette collection appartenait au neveu du peiin-
tre qui, lui aussi, s’appelait Jean Matejko (fils de
Casimir Guillaume Matejko, ne en 1869, decede a
Lwów en 1935).
L’auteur de 1’article avait vu la collection men-
tionnee; le neveu du peintre lui avait raconte 1’hi-
stoire, non publiee jusqu’ici, de cette interessante
montre et de son role dans le differend, qui dura
de 1876 a 1893‘, entre Jean Matejko, 1’oncle du pro-
prietaire de la collection, et Tacheteur prive du ta-
bleau „Batory d Psków” un Tyszkiewicz „sans pre-
riom” provenant de Lituanie. Dans la litterature bi-
bliographique et biographique concernant le peintre,
la question de ce differend est peu connue et n’a
pas ete examinee a fond.
Le manque du prenom de Tacheteur de „Batory”,
constate dans les documerits, encouragea Tauteur de
1’article a yerifier la relation du neveu et ensuite a
essayer de resoudre Tenigme de cette lacune.
Ayant dechiffre les numeros de fabrique sur le
mecanisme et sur l’enveloppe de la montre en que-
stion, Tauteur a pu ecrire a la firmę „Patek-Philippe”,
toujours existante a Geneve, en demandant s’il se
trouve dans le registre des clients et des numeros
de montres vendues le nom de Tacheteur de la
montre „Patek” portant le numero de fabrique qui
figurę sur la montre de la collection du neveu du
peintre.
La reponse de la firmę fut positive (fig. 7) et per-
mit de yerifier la relation du proprietaire de la col-
lection. U s’avera que la montre avait ete achetee
par le comte Jean Tyszkiewicz dont le nom en ortho-
graphe franęaise fut legerement deformee dans la
leittre de la firmę (Tyskievicz au lieu de Tyszkiewicz).
Les documents d’archives cites dans l’ouvrage
(deux lettres ecrites par le peintre de sa propire main
en 1876 au sujet de la transaction de „Batory”) furerit
trouves au musee „La maison de Matejko” a Craco-
vie. Sur une des lettres figurę une annotation de
Tavocait H. Bonkowski de Pards, plenipoitentiaire des
heritiers dont le document ne fait pas mention. Ces
materiaux ont permis de continuer les recherches
yisant a elucider cet episode peu connu, et peut-
-etre embrouille a dessein, de la vie de Jean Ma-
tejko.
Dans la version rapportee par Marian Gorżkowski
dan’s ses memoires de 1898, incomprehensible etait le
manąue de ceirtains failts cliltes par le neveu du pein-
tre et aussi par d’autres sources imprimees plus tót.
Gorżkowski connaissait certainement les coulisses du
travail de Matejko, on s’ettonne dons qu’il eut passe
sous silence le prenom de Tacheteur de „Batory”, a
moins qu’une raison secrete 1’ait juśtifie.
L’auteur demontre dans son ouvrage la correlation
entre la liquidation du differend sur le rembourse-
ment de Tancienne dette („les prejudices du Maitre
Jean”) et la questio.n de l’expoisition du tableau „Ba-
tory” a TExposition Nationale a Lwów. II rapporte
les circonstances vraisemblables qui ont pousse le
comte Benoit Henri Tyszkiewicz, successeur du ta-
bleau (ne en 1853), a agir au nom de son „pauvre
cousin” le comte Jean Tyszkiewicz, ancien quatrieme
possesseur du majorat de Birże, figurant dans la no-
menclature de M. Gorżkowski cornme Tyszkiewicz
„sans prenom” de Lituanie.
C’est seulement sur la base des faits precites,
appuyes par le materiel documentaire, que devient
comprehensible le role de la montre de Matejko dans
le differend entre le peintre et Tacheteur du tableau
„Batory a Psków”.