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La chronique des arts et de la curiosité — 1912

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Nr. 5 (3 Février)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19769#0049
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ET DE LA CURIOSITE

o9

(N" 5-0, septembre-décembre). — Charles Loe-
ser, Une œuvre méconnue (Madone en terre cuite)
de Michelozzo à Budapest (3 pl. hors texte).

— Paolo d'Ancona, Une œuvre ignorée d'Atta-
vante degli Attavanti à la bibliothèque Corsini
de Rome (3 pl. hors texte).

— 0. Gamba, Un portrait de Cosme I81 par
Pontormo (2 pl. hors texte). L'œuvre et le dessin
préparatoire sont aux Offices de Florence.

— Giacomo Rigoni, Alfonso Lombardi à Bolo-
gne (1519-1537). C'est un sculpteur plus remar-
quable que connu (8 pl. hors texte).

— Documents d'archives : M. Cioni, Une ban-
nière peinte par Dolci; — C. Carnesecchi, Ar-
mets de cérémonie ; — du même, Etoffés an-
ciennes.

— G. P., Nouveaux documents sur Maso di
Banco.

— Quelques amis florentins publient : une bio-
graphie sympathique et une bibliographie dos ou-
vrages (concernant l'art italien) du savant histo-
rien d'art feu C. de Fabriczy.

— Notices : O.-H. Giglioli continue ses études
documentaires sur des ouvrages de la galerie pa-
latine.

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BIBLIOGRAPHIE

Courbet et son influence à l'étranger, par

M. Béla Lazak. Paris, Floury. Un vol. in-4° de
96 pages illustré.

Ce témoignage de l'influence exercée par Courbet
sur les écoles étrangères intervient utilement après
les études de Castaguary que la Gazette des Beaux-
Arts s'est fait honneur de publier. M. Bela Làzàr
établit sans peine que l'action du maître d'Ornans
n'est pas seulement prééminente dans l'œuvre d'un
Munkacsy ou d'un Leibl (peut-être Whistler lui-
môme n'y échappa-t-il pas, à son début du moins) ;
il la l'aut reconnaître encore très décisive chez
Alfred Stevens et chez un peintre hongrois assez
peu connu chez nous et fort intéressant : Paul
Merse de Szinei. Les images dont est illustré l'ou-
vrage rendent plus convaincante encore la thèse
brillamment soutenue par M. Bela Lazar.

Lunettes et lorgnettes de jadis, par M'"" Alfred
Heymann. Préface de M. G. Lafenestrb, de
l'Institut. Paris. J. Leroy et &°, éditeurs. Un
vol. in-4", avec 150 grav.

Les lorgnons de toutes formes et de tous âges,
les simples, les compliqués, les tors et les droits,
les besicles médiévales énormes et imposantes, be-
sicles de Flamel ou de Paracelse, les vieilles boîtes
à lunettes finement sculptées, les étuis en bois
précieux, les verres de science et les verres de
luxe ont enfin trouvé leur amateur et leur
historien : c'est le premier, si je ne fais erreur.
Pendant vingt ans M"" Alfred Heymann les
a patiemment recherchés, avec amour et minutie,
collectionnant, classant et cataloguant. Aujour-
d'hui, elle nous donne le fruit de son travail.
C'est un beau, un très beau livre ; c'est surtout un
livre agréable à lire et à voir. Et l'on s'arrête avec
plaisir et peut-être avec un peu de tristesse aux
fines gravures qui illustrent l'ouvrage, en tâchant
de retrouver dans les lorgnettes du passé le reflet
des yeux qui ne sont plus.

NÉCROLOGIE

On annonce de Fribourg la mort du comte Louis
de Romain, décédé à l'âge de soixante-sept ans.
Né à Angers en 1845, il travailla l'harmonie, la fu-
gue et le contre point. H composa quelques œu-
vres, dont plusieurs sont demeurées inédites et
auxquelles lui-même n'attachait pas une extrême
importance. Il avait consacré le meilleur de son
activité, de son intelligence et de son zèle à la pro-
pagande de la musique nouvelle. Il poursuivit sa
tâche à la fois en créant des revues spéciales comme
Angers-Artiste, en publiant de nombreux articles
d'exégèse et de polémique qui fournirent la ma.
tière de plusieurs volumes fort intéressants —
Essais de critique musicale, Etude sur « Parsi-
fal », Cent jours en Orient, enfin, Médecin philo-
sophe et musicien poète, où il répondait d'une ma-
nière passionnée à l'ouvrage célèbre do M. Max
Nordau sur Wagner, — enfin, et surtout, en créant
l'Association artistique des Concerts d'Angers, où
furent jouées et souvent créées les plus belles pro-
ductions de notre jeune école contemporaine. Ce
serait faire l'histoire de la musique de notre temps
que de citer les compositeurs qui, depuis César
Franck et M. Vincent d'Indy jusqu'à M. Maurice
Ravel, ont trouvé à Angers, grâce au comte de
Romain, l'hospitalité artistique la plus affectueuse
et la plus intelligente.

MOUVEMENT DES ARTS

Cabinet de feu M. Benjamin Delessert

Vente faite, du 22 au 25 janvier, salle 7, par
M* Albinet et MM. Em. Paul et fils et Guillemin.

Théologie. — 6. Les Confessions de saint Au-
gustin, trad. nouvelle, par M. Du Bois. J.-B. Coi-
gnard, 1700; front, et vign. gr. par Mariette;
mar. r. (Boyet) : 2.720.

Sciences et arts. — 43. Les Essais de Michel,
seigneur de Montaigne. Nouvelle édition. Londres,
J. Tonson et J. Watts, 1724. Supplément aux
Essais de Montagne (sic), 1740. Ens. 4 vol. in-4,
portrait gr. par Chéreau le jeune, d'après Genest;
mar. r. (Padeloup) : 3.001. —59. Tesmoignage de
temps, par feu maistre Guillaume Budé, 1547;
in-8, mar. r. (Boyet) : 1.190.

Livres à figures. — 70. Méditationes Johannis de
Turrecremata, Rome, 1473; in-fol. goth., fig. gr.
sur bois; mai-, noir (Trautz-Bauzonnet) : 9.400. —
71. La Comedia di Dante Alighieri (1481), gr. in-
fol., ais de bois couverts do veau noir estampé, fer-
moirs en cuivre, 1491 (reliure de l'époque) : 2.000. —
73. (Der Schatzbehalter), in-fol. goth., fig. sur bois;
mar. r. (Hardy) : 2.610. — 76. Jacobi Philippi Ber-
gomensis. De Plurimis claris mulieribus opus.
Ferrare, 1497 : 1.600.

79. Opéra Hrosvitre. Nuremberg, 1501 : 1.110.
— 84. (Figura; Passionis Domii i Nostri Jesu
Christi ab Alberto Durer effigiata). Nuremberg,
1510. Suite connue sous le nom de « Petite Pas-
sion » (Trautz-Bauzonnet) : 4.650. — 91. Le Rom-
mant de la Roze. Paris. Galliot du Pré, 1531.
Edition du texte revisé par Clément Marot,
ornée de figures sur bois ; mar. bleu (Simier) :
 
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