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La chronique des arts et de la curiosité — 1912

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Nr. 18 (4 Mai)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19769#0147
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N-18. - 1912. BUREAUX : ioô, BOULEVARD SAINT-GERMAIN (6e)

4 Mai.

, LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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départements........... 12 fr. Il l'Union postale)......... 15 fr.

Le ZCTuméro : O fr. 25

PROPOS DU JOUR

ous ceux qui s'intéressent aux arts
suivent avec intérêt les efforts ac-
complis avec discrétion et mé-
thode par la nouvelle administra-

tion. Ce n'est pas ici le lieu de rappeler com-
ment la confusion et le désordre s'étaient intro-
duits, puis installés dans le paisible royaume
■des arts. Les résultats sont de notoriété pu-
blique. Après des années de complaisance ou
d'indifférence, les discussions parlemen t lires
elles-mêmes, soit à propos du budget, soit à
propos des gardiens du Louvre, laissaient
paraître, il y a quelques mois, qu'une réor-
ganisation complète s'imposait.

Elle est entreprise par le sous-secrétaire
d'État, qui s'y applique avec beaucoup de
zèle et de suite. On a déjà signalé les heu-
reuses décisions prises à l'égard des concours
de fin d'année du Conservatoire, devenus, en
•ces dernières années, un simple amusement.
Il faut retenir aussi les mesures par les-
quelles les Commissions d'acquisition sont
normalement reconstituées. En particulier,
l'administration a eu à cœur d'y faire rentrer
les fonctionnaires auxquels incombe la tâche
de répartir les achats de l'Etat et qui, au mé-
pris de la règle et de la logique, s'en étaient
trouvés arbitrairement exclus.

Il était grand temps de remettre les choses
et les hommes à leur place. En se donnant à
cette tâche, la nouvelle administration rem-
plit un devoir difficile à bien des égards et
qui réclame de la patience, même de l'obsti-
nation, et le sous-secrétaire d'État aura bien
mérité des beaux-arts et de leurs amis si,
persévérant dans la voie qu'il s'est tracée, il
•arrive, comme tout le fait espérer, à mener à
bien son œuvre de justice, d'ordre et de
raison.

NOUVELLES

#** Le Musée de sculpture comparée du
Trocadéro a ouvert cette semaine au public
la galerie des vitraux, récemment installée et
comprenant une remarquable collection de
verrières du xne au xvn* siècle.

Elle sera visible, comme les autres galeries
du musée, tous les jours, sauf le lundi, de
11 heures à 5 heures.

*** Le musée de Cluny vient d'être autorisé
à se défaire d'un certain nombre d'œuvres et
objets^ d'art — entre autres des boiseries
sculptées — au profit des musées, en forma-
tion, du donjon de Vincennes et de la Légion
d'honneur.

*** La galerie des plans-reliefs des places
de guerre sera ouverte au public, à l'Hôtel
des Invalides, les dimanches, mardis et jeu-
dis, de midi à 4 heures, à partir du 1er juin
jusqu'au 3L juillet 1912 (accès par le portique
est de la cour d'honneur, le corri lor de Metz
et l'escalier K).

#** Le 20 avril, des plaquettes commé-
moratives ont été remises, à cause de leurs
longs services dans l'administration de la
Ville, à M. Lépine, préfet de police, à M. De-
ville, conseiller municipal, et à M. Bouvard,
ancien directeur des services d'architecture
de la Ville. La plaquette représentant les
traits de M. Lépine est l'œuvre du médailleur
Ch. Pillet.

#** On vient de découvrir à Nantes, dans
les fouilles qui se continuent autour de la
porte Saint-Pierre et dont nous avons souvent
parlé, une nouvelle salle dans un parfait état
de conservation. Elle est située à la partie
droite de la porte, quand on y entre du côté
de la rue de l'Evêché. Cette salle basse fait
pendant à celle qui existe déjà du côté gauche
et qui a été coupée lors de l'ouverture de la
rue. Elle est entièrement voûtée et avait été
remblayée jusqu'à une certaine hauteur à
partir de laquelle avaient été établies les ca-
 
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