COUPE DARGENT
DE EA DÉESSE NANA-ANAI
( ' ).
PianchesiO. llet!2.
En parlant de tous les objets, vases et offrandes, que nous avons aperçus entre les
mains des acolytes de la déesse bactrienne Nana-Anat, nous avons cité les analogues
que Ton rencontre sur les anciennes sculptures de l'Asie centrale. Il ne nous reste plus
qu'à comparer la série des ligures qui ornent notre patère, avec quelques autres pièces
d'ancienne orfèvrerie orientale. Au nombre des coupes en métal que l'on attribue à
l'antique industrie phénicienne, il en est aujourd'hui au moins deux, sur lesquelles des
séries de personnages sont assemblées, comme sur celle que nous décrivons, afin de
célébrer une fête religieuse, où la danse et la musique ont leur part. Ces vases sont : la
tasse en bronze, découverte à Dali ou Idalie, dans l'île de Chypre, et la patère en cuivre
jaune, de provenance douteuse, qui se trouve actuellement au musée du Yarvakéion, à
Athènes h
Dans la première, les dons et les vases de libations sont déjà réunis sur un trépied et
et sur un abaque, devant lesquels siège la prêtresse principale, accompagnée de sa
première acolyte. Derrière elle, trois femmes debout jouent de la double flûte, du
psaltérium et du tympanum. Le reste de la circonférence du vase est occupé par six
autres femmes qui se tiennent par la main et ont l'air de se mouvoir d'après la cadence
de la muskpue. Toutes ces ligures portent des robes longues serrées à la taille; leurs
cheveux pendent en mèches éparses; leurs têtes sont couvertes de calottes à double
rangée de fleurons. Ce sont les prêtresses, les musiciennes et les danseuses d'un temple.
Les offrandes de l'autel le prouvent.
Sur la patère du Yarvakéion, l'influence de la mythologie égyptienne se manifeste
très sensiblement; mais on y voit aussi l'adoration doublement répétée du croissant
1. Voir, pour ia U" partie, ia Cadette urcheoto^Me,
année 1885, p. 386-296, pi. 33, et année 1886, p. 5-15.
2. Voy. ia patère d'Idaiic qui est au musée de New-
York (0"* )325 de diam.), dans Cecaidi, MoHHW. a?<uy.
& Chypre, p). vu ; ceile du Varvakéion, qui a 20 cent, de
diamètre , dans ics Afèr/udres & tAcurt. Uap. & Saêat-
t. XVI!, [872, n° 3. (Euting, Pinasc/m
Sterne).
DE EA DÉESSE NANA-ANAI
( ' ).
PianchesiO. llet!2.
En parlant de tous les objets, vases et offrandes, que nous avons aperçus entre les
mains des acolytes de la déesse bactrienne Nana-Anat, nous avons cité les analogues
que Ton rencontre sur les anciennes sculptures de l'Asie centrale. Il ne nous reste plus
qu'à comparer la série des ligures qui ornent notre patère, avec quelques autres pièces
d'ancienne orfèvrerie orientale. Au nombre des coupes en métal que l'on attribue à
l'antique industrie phénicienne, il en est aujourd'hui au moins deux, sur lesquelles des
séries de personnages sont assemblées, comme sur celle que nous décrivons, afin de
célébrer une fête religieuse, où la danse et la musique ont leur part. Ces vases sont : la
tasse en bronze, découverte à Dali ou Idalie, dans l'île de Chypre, et la patère en cuivre
jaune, de provenance douteuse, qui se trouve actuellement au musée du Yarvakéion, à
Athènes h
Dans la première, les dons et les vases de libations sont déjà réunis sur un trépied et
et sur un abaque, devant lesquels siège la prêtresse principale, accompagnée de sa
première acolyte. Derrière elle, trois femmes debout jouent de la double flûte, du
psaltérium et du tympanum. Le reste de la circonférence du vase est occupé par six
autres femmes qui se tiennent par la main et ont l'air de se mouvoir d'après la cadence
de la muskpue. Toutes ces ligures portent des robes longues serrées à la taille; leurs
cheveux pendent en mèches éparses; leurs têtes sont couvertes de calottes à double
rangée de fleurons. Ce sont les prêtresses, les musiciennes et les danseuses d'un temple.
Les offrandes de l'autel le prouvent.
Sur la patère du Yarvakéion, l'influence de la mythologie égyptienne se manifeste
très sensiblement; mais on y voit aussi l'adoration doublement répétée du croissant
1. Voir, pour ia U" partie, ia Cadette urcheoto^Me,
année 1885, p. 386-296, pi. 33, et année 1886, p. 5-15.
2. Voy. ia patère d'Idaiic qui est au musée de New-
York (0"* )325 de diam.), dans Cecaidi, MoHHW. a?<uy.
& Chypre, p). vu ; ceile du Varvakéion, qui a 20 cent, de
diamètre , dans ics Afèr/udres & tAcurt. Uap. & Saêat-
t. XVI!, [872, n° 3. (Euting, Pinasc/m
Sterne).