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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

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Nr. 7-8
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Deglane, Henri: Le Palais des Césars au Mont Palatin, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0168

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146 LE PALAIS DES CÉSARS AU MONT PALATIN

la Voie Sacrée; cette entrée correspondait au premier étage de la maison. De l’autre,
c’est-à-dire du côté du cirque, Domitien masqua l’ancienne façade par une grande loge
curviligne, d’où l’on assistait sans doute aux jeux1.

Des chambres élevées de sa maison, dit Suétone (Aug. 45), Auguste montait voir les
jeux du cirque. Cela peut excuser, sinon défendre les deux tours que nous avons
placées aux extrémités de la partie courbe de la façade. En fait, c’est bien plutôt un
besoin de composition qui nous y a conduit. En tout cas, un avant-corps assez saillant
existe à droite de la courbe. La partie symétrique, à gauche, est complètement démolie.

Pour la description des bâti-

STERQVIL1NIO DE LA' MAISON D'AVGVSTL mente découverts dans les fouilles

de 1775, nous renvoyons à l’ou-
vrage de Guattani (ouv. cit.).

Constatons seulement en pas-
sant, avec le môme auteur [Mon.
inéd., 1785, p. 4), que : « l’abbé
Raneoureil... entreprit ses fouilles
avec peu d’espoir, sachant que le
terrain avait déjà été retourné par
la famille Spada qui en montre
encore, dans son palais, les pré-
cieux fruits... » que, néanmoins..,
« outre les nombreux fragments
de colonnes, chapiteaux, corni-
ches et frises...., il découvrit, en-
tières, deux statues de Léda un
peu moins grandes que nature,
une desquelles, d’excellent style,
passa en Angleterre; puis l’élé-
gante statue de l’Apollon Sauro-
ctone, aujourd’hui au Vatican; en-
tin, une tête de métal, d’autres
bustes et tètes, avec des fragments
de figures d’un excellent travail. »
Nous pourrions nous en tenir là pour les emprunts que nous faisons à Guattani sur
l’explication des fouilles de la maison d’Auguste. Mais nous ne pouvons résister au
plaisir de traduire encore un passage de son ouvrage Roma descriita e illustrât a
(1, p. 51, n° 13), sur le sterquilinium. 11 est curieux de montrer combien peu sont
nouvelles nos inventions modernes et, en tout cas de prouver qu’il y a dix-neuf siècles

Extrait de la.planche 'MT. fiQ 5 .de l'ouvrage
de Guattani

1. Lanciani, Guicl. Pal. p. 33.
 
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