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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

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Nr. 9-10
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Deglane, Henri: Le palais des Césars au Mont Palatin, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0238

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212

LE PALAIS DES CÉSARS AU MONT PALATIN

9. — Liaison du peristylium du palais des Flaviens avec les édifices

augustaux.

Nous avons dit que, du côté opposé, le péristyle devait se répéter symétriquement. En
effet, le mur de fondation qui devait supporter les colonnes ainsi que celui qui, à une
distance égale à celle des trois autres côtés, supportait la paroi du fond du portique, ont
été retrouvés lors des fouilles exécutées, en 1869, dans la villa Mills, au milieu d’un
enchevêtrement d’autres murs antérieurs.

Deux autres murs parallèles aux précédents nous ont permis de déterminer la dimen-
sion de la petite place précédant la maison d’Auguste. Des amorces d’autres murs per-
pendiculaires aux premiers et placés symétriquement, par rapport à l’axe transversal du
peristylium des ædes publicæ, nous ont amené à reconnaître la disposition d’une sorte
d’atrium où nous avons placé le lucus Vestæ, accompagnant inévitablement le sanc-
tuaire de Yesta. Par raison de symétrie, de l’autre côté de l’axe de la maison d’Auguste,
nous avons adopté, bien que sans indice aucun, une disposition sensiblement semblable
pour y placer l’habitation des Vestales.

10. — Anciennes salles enfouies sous le peristylium.

Avant d’entrer dans le triclinium, un petit escalier moderne descend à quelques
chambres devenues souterraines, dont nous avons parlé dans la première partie de ce
mémoire. Ces salles étaient connues, dès 1726, sous la dénomination très arbitraire de
Bains de Livie. Elles appartenaient évidemment soit à une construction particulière des
derniers temps de la République, soit aux dépendances de la maison d’Auguste dont
elles sont voisines. Construites en tout cas au fond de l’Intermontium, elles furent
enterrées par les Flaviens, lorsqu’ils élevèrent le niveau de la vallée. Elles sont même
tronquées dans leur largeur par les murs de fondation du portique du péristyle, de sorte
qu’elles n’ont plus de communication latérale avec l’édifice auxquelles elles apparte-
naient. Les voûtes, crevées en plusieurs endroits, laissent passer la lumière qui permet
d’admirer leur décoration de stucs peints et dorés, d’un travail très fin. La première
chambre avait des arabesques et des rosaces sur fond d’or ; la seconde, des comparti-
ments sur fond bleu avec groupes et figurines, maintenant très endommagés par l’humi-
dité. Dans les parois sont pratiquées des niches, mais les murs verticaux sont entière-
ment dépourvus de leur revêtement.

11. — Triclinium. — Nympheum.

En remontant à Fétage supérieur, nous sommes en présence d’une très vaste salle
regardée à bon droit comme le triclinium du palais. En effet, comme le triclinium des
 
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