DOI Heft:
Nr. 11-12
DOI Artikel:Heiss, Aloïss: Plat celtibérien en terre cuite: decouvert a Ségovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0344
314
PLAT GELTIBERIEN EN TERRE CUITE
II.
A quelle époque faut-il faire remonter le plat de Ségovie ? Quel a pu être le lieu de
sa fabrication ?
On sait que, sous les premiers empereurs, on pariait encore le phénicien dans les lies
Baléares et dans le sud-est de l’Espagne. Du temps de Tibère et même de Claude, les
monnaies des îles Baléares portaient deux légendes, une punique et l’autre latine1 ; il
en fut de même sous le règne d’Auguste pour les bronzes d’Abdera2, d’Oba3, de
Lascuta4, d’Asido5, etc. On sait encore que sous Claude le latin remplaça officiellement
toutes les autres langues parlées en Espagne6.
Les inscriptions du plat sont rétrogrades comme les légendes de la plupart des mon-
naies turdétanes et, comme elles, contiennent des caractères qui ne sauraient être posté-
rieurs à l’an 50 de notre ère, c’est-à-dire au règne de Claude.
Le plus grand nombre des inscriptions ibériennes, lapidaires et monétaires, se lisent
de gauche à droite contrairement aux textes phéniciens. Ce n’est que sur les pièces des
Turdétans que les légendes sont parfois rétrogrades. Ces émissions sont de la plus basse
époque, puisqu’on y voit en même temps des légendes latines. Tels sont les bronzes
d’Obulco7, d’Osset8, de Cartulo9, de ^3n°lH3. C i°.
Iles Baléares. Bronze.
Monnaie d’Obulco. Bronze.
1. A. lleiss, op. cit., p. 421 à 428. — A. Catnpaiier,
Mem. numism., 1862.
2 à 5. A. Heiss, op. cit., p. 310, pl. xiv; p. 338, 354,
37o, pi. i., un, uv, lv.
à 306, [il. lix, i.xiii, xxxix et xr,, xui à xliv.
(i. A. Heiss, op. cit., p. 59, en note.
7 à 10. A. lleiss, op. cit., p. 391, 412, 284 à 287, 301
PLAT GELTIBERIEN EN TERRE CUITE
II.
A quelle époque faut-il faire remonter le plat de Ségovie ? Quel a pu être le lieu de
sa fabrication ?
On sait que, sous les premiers empereurs, on pariait encore le phénicien dans les lies
Baléares et dans le sud-est de l’Espagne. Du temps de Tibère et même de Claude, les
monnaies des îles Baléares portaient deux légendes, une punique et l’autre latine1 ; il
en fut de même sous le règne d’Auguste pour les bronzes d’Abdera2, d’Oba3, de
Lascuta4, d’Asido5, etc. On sait encore que sous Claude le latin remplaça officiellement
toutes les autres langues parlées en Espagne6.
Les inscriptions du plat sont rétrogrades comme les légendes de la plupart des mon-
naies turdétanes et, comme elles, contiennent des caractères qui ne sauraient être posté-
rieurs à l’an 50 de notre ère, c’est-à-dire au règne de Claude.
Le plus grand nombre des inscriptions ibériennes, lapidaires et monétaires, se lisent
de gauche à droite contrairement aux textes phéniciens. Ce n’est que sur les pièces des
Turdétans que les légendes sont parfois rétrogrades. Ces émissions sont de la plus basse
époque, puisqu’on y voit en même temps des légendes latines. Tels sont les bronzes
d’Obulco7, d’Osset8, de Cartulo9, de ^3n°lH3. C i°.
Iles Baléares. Bronze.
Monnaie d’Obulco. Bronze.
1. A. lleiss, op. cit., p. 421 à 428. — A. Catnpaiier,
Mem. numism., 1862.
2 à 5. A. Heiss, op. cit., p. 310, pl. xiv; p. 338, 354,
37o, pi. i., un, uv, lv.
à 306, [il. lix, i.xiii, xxxix et xr,, xui à xliv.
(i. A. Heiss, op. cit., p. 59, en note.
7 à 10. A. lleiss, op. cit., p. 391, 412, 284 à 287, 301