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Chronique - Nouvelles diverses - Bibliographie - Périodiques
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CHRONIQUE. 3
SÉANCE DU 2 DÉCEMBRE.
M. Charles Robert combat les conclusions du
mémoire de M. Deloche relatif aux monnaies
d’or de Théodebert Ier ; il n’admet pas que toutes
les monnaies de ce prince soient sorties du seul
atelier de Metz ; il existe d’ailleurs tin sou de
Théodebert. frappé à Cologne, dont le type n’est
pas le même que celui de Metz. Il en résulte
que Théodebert avait plusieurs ateliers moné-
taires.
M. Boissier communique une lettre de
M. Edmond Le Blantqui annonce une impor-
tante découverte faite à Rome. La tradition qui
voulait que l’église des martyrs saint Jean et
saint Paul, au mont Célius, eût été bâtie sur
l’emplacement de la maison qu’habitaient ces
deux saints, vient de recevoir une confirmation
éclatante. A la suite de fouilles entreprises dans
le sol de l’église, on a mis au jour plusieurs
chambres ornées de peintures qui paraissent
avoir fait partie d’une maison chrétienne du
ive ou même peut-être du 111e siècle.
SÉANCE Dü 9 DÉCEMBRE.
M. Le Blant envoie la copie d’une inscrip-
tion latine inédite de l’époque des Antonins,
relative à une donation de sépulture.
Séance du 23 décembre.
M. le comte de Pontbriant annonce par lettre
une découverte faite dans sa propriété à Pierre-
latte (Drôme). On a découvert un tombeau de
pierre, 'orienté de l’ouest à Lest, en forme
d’auge, renfermant trois crânes et des ossements.
D’après l’auteur de la communication, cette
sépulture serait antérieure à l’époque carolin-
gienne.
SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE
SÉANCE DU 30 NOVEMBRE.
M. de Baye soumet à la Société une croix en
or estampé trouvée dans une tombe lombarde
près de Bergame et appartenant à M. Amilcare
Ancona de Milan.
M. Flouest communique, de la part de M. de
la Sizeranne, un poids romain en bronze qui
porte un S en argent damasquiné, signe caracté-
ristique du Semis, et qui a été trouvé dans le
nord du département de la Drôme.
M. Poe Nicard lit une note sur l’ouvrage de
Bertolotti : Les artistes français présen ts à Rome
pendant les xvie et xvne siècles. MM. Müntz et
Lecov de la Marche prennent part à la discus-
sion sur les travaux du peintre Fouquet à
Rome. M. Courajod explique que Fouquet,
sans cesser un seul instant de demeurer fidèle à
son style national, c’est-à-dire franco-flamand,
contracta, par ses rapports avec les maîtres
ultramontains, l’habitude d’une grammaire
ornementale nouvelle dont un grand nombre
d’éléments étaient puisés plus ou moins direc-
tement aux sources de l’art classique. Il rap-
pelle en môme temps les observations qu’il a
présentées à la Société à propos des émaux
peints fixés sur une statuette en bronze de Fila-'
rète, conservée au musée de Dresde, émaux
qu’il a confrontés avec un émail du musée
du Louvre, attribué à Jean Fouquet. Enfin,
M. Courajod croit devoir répéter ici, à propos
des influences réciproques des écoles italienne
et française, ce qu’il a dit maintes fois au
sujet des origines de la Renaissance, qui n’est
pas née tout d’un coup en Italie du seul con-
tact avec les monuments de l’antiquité clas-
sique , mais qui a été préparée et organisée par
un mouvement d’ensemble dans lequel la France
et la Flandre tinrent à son avis la première
place.
Séances des 7, 14 et 21 décembre.
M. Saglio présente à la Société une plaque
de cuivre gravé provenant de la Catalogne;
elle représente la figure d’un marchand entourée
d’ornements d’une grande richesse-, une inscrip-
tion donne le nom du personnage et la date de
sa mort.
M. Courajod présente une série d’observa-
tions sur les émaux peints italiens du xve siècle.
Il communique des photographies d’émaux de
cette nature conservés au musée d’Ambras à
Vienne et chez M. le comte de Valencia à
Madrid. Ces émaux émanent du nord de l'Italie
et datent de la seconde moitié du xve siècle.
M. Courajod a constaté l’existence, à la même
époque, d’émaux peints sortis vraisemblablement
d'ateliers français d’orfèvrerie émaillée, proba-
blement de Limoges. Ces dernières pièces font
partie du musée de la Société des Antiquaires
de l’Ouest à Poitiers.
M. Vauvillé , associé correspondant, lit une
note sur les, fouilles faites dans l’enceinte où est
le camp de Pommiers près de Soissons (Aisne) et
sur les objets qui y ont été trouvés.
M. Courajod présente des moulages et des
photographies d’après les monuments du musée
d’Avignon; il signale particulièrement le mou-
lage d’un petit buste en marbre représentant
SÉANCE DU 2 DÉCEMBRE.
M. Charles Robert combat les conclusions du
mémoire de M. Deloche relatif aux monnaies
d’or de Théodebert Ier ; il n’admet pas que toutes
les monnaies de ce prince soient sorties du seul
atelier de Metz ; il existe d’ailleurs tin sou de
Théodebert. frappé à Cologne, dont le type n’est
pas le même que celui de Metz. Il en résulte
que Théodebert avait plusieurs ateliers moné-
taires.
M. Boissier communique une lettre de
M. Edmond Le Blantqui annonce une impor-
tante découverte faite à Rome. La tradition qui
voulait que l’église des martyrs saint Jean et
saint Paul, au mont Célius, eût été bâtie sur
l’emplacement de la maison qu’habitaient ces
deux saints, vient de recevoir une confirmation
éclatante. A la suite de fouilles entreprises dans
le sol de l’église, on a mis au jour plusieurs
chambres ornées de peintures qui paraissent
avoir fait partie d’une maison chrétienne du
ive ou même peut-être du 111e siècle.
SÉANCE Dü 9 DÉCEMBRE.
M. Le Blant envoie la copie d’une inscrip-
tion latine inédite de l’époque des Antonins,
relative à une donation de sépulture.
Séance du 23 décembre.
M. le comte de Pontbriant annonce par lettre
une découverte faite dans sa propriété à Pierre-
latte (Drôme). On a découvert un tombeau de
pierre, 'orienté de l’ouest à Lest, en forme
d’auge, renfermant trois crânes et des ossements.
D’après l’auteur de la communication, cette
sépulture serait antérieure à l’époque carolin-
gienne.
SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE
SÉANCE DU 30 NOVEMBRE.
M. de Baye soumet à la Société une croix en
or estampé trouvée dans une tombe lombarde
près de Bergame et appartenant à M. Amilcare
Ancona de Milan.
M. Flouest communique, de la part de M. de
la Sizeranne, un poids romain en bronze qui
porte un S en argent damasquiné, signe caracté-
ristique du Semis, et qui a été trouvé dans le
nord du département de la Drôme.
M. Poe Nicard lit une note sur l’ouvrage de
Bertolotti : Les artistes français présen ts à Rome
pendant les xvie et xvne siècles. MM. Müntz et
Lecov de la Marche prennent part à la discus-
sion sur les travaux du peintre Fouquet à
Rome. M. Courajod explique que Fouquet,
sans cesser un seul instant de demeurer fidèle à
son style national, c’est-à-dire franco-flamand,
contracta, par ses rapports avec les maîtres
ultramontains, l’habitude d’une grammaire
ornementale nouvelle dont un grand nombre
d’éléments étaient puisés plus ou moins direc-
tement aux sources de l’art classique. Il rap-
pelle en môme temps les observations qu’il a
présentées à la Société à propos des émaux
peints fixés sur une statuette en bronze de Fila-'
rète, conservée au musée de Dresde, émaux
qu’il a confrontés avec un émail du musée
du Louvre, attribué à Jean Fouquet. Enfin,
M. Courajod croit devoir répéter ici, à propos
des influences réciproques des écoles italienne
et française, ce qu’il a dit maintes fois au
sujet des origines de la Renaissance, qui n’est
pas née tout d’un coup en Italie du seul con-
tact avec les monuments de l’antiquité clas-
sique , mais qui a été préparée et organisée par
un mouvement d’ensemble dans lequel la France
et la Flandre tinrent à son avis la première
place.
Séances des 7, 14 et 21 décembre.
M. Saglio présente à la Société une plaque
de cuivre gravé provenant de la Catalogne;
elle représente la figure d’un marchand entourée
d’ornements d’une grande richesse-, une inscrip-
tion donne le nom du personnage et la date de
sa mort.
M. Courajod présente une série d’observa-
tions sur les émaux peints italiens du xve siècle.
Il communique des photographies d’émaux de
cette nature conservés au musée d’Ambras à
Vienne et chez M. le comte de Valencia à
Madrid. Ces émaux émanent du nord de l'Italie
et datent de la seconde moitié du xve siècle.
M. Courajod a constaté l’existence, à la même
époque, d’émaux peints sortis vraisemblablement
d'ateliers français d’orfèvrerie émaillée, proba-
blement de Limoges. Ces dernières pièces font
partie du musée de la Société des Antiquaires
de l’Ouest à Poitiers.
M. Vauvillé , associé correspondant, lit une
note sur les, fouilles faites dans l’enceinte où est
le camp de Pommiers près de Soissons (Aisne) et
sur les objets qui y ont été trouvés.
M. Courajod présente des moulages et des
photographies d’après les monuments du musée
d’Avignon; il signale particulièrement le mou-
lage d’un petit buste en marbre représentant