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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 20.1866

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Nr. 4
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Burty, Philippe: Exposition de la Société des amis des arts de Lyon
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https://doi.org/10.11588/diglit.19277#0384

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372

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

tinguer à côté de son froid rival. MM. Berchère, Blin, Lavieille et Chai-
gneau avaient expédié des paysages déjà vus à Paris.

Un photographe, M. A. Fatalot, que nous connaissions déjà par ce
qu’il avait fait pour l’œuvre de Soumy, a reproduit les meilleurs tableaux
de la dernière exposition. C’est un bon précédent et nous souhaitons que
cette entreprise soit assez encouragée pour se renouveler tous les ans.
Les artistes lyonnais ont tout à y gagner. Mais c’est précisément en
feuilletant cet album que nous pensions à l’action que la Société pourrait
prendre dans l’enseignement supérieur, si elle modifiait son système
d’acquisition et si, —j’ignore si ce que j’avance est pratique et même
j’en doute, — si elle pouvait acheter moins de lots et les donner plus
importants. C’est dans cette circonstance surtout que la municipalité
lyonnaise à laquelle un groupe d’hommes dévoués et désintéressés offrent
chaque année une exposition qui récrée les esprits, enseigne les élèves,
occupe les journaux4, favorise toute une classe des plus intéressantes,
vulgarise enfin dans toute la France le renom de la ville, c’est alors que
la municipalité doit se montrer reconnaissante en accordant à la Société
des Amis des Arts un local mieux approprié et qu’elle doit la seconder
par des acquisitions importantes. C’est le système suivi à Bordeaux, et
tout le monde s’en trouve bien.

Le compte rendu du vingt-neuvième exercice de la Société offre des
détails fort intéressants, groupés avec beaucoup de clarté par M. A. Mol-
lière. En 186(3 le nombre des souscripteurs n’était que de 596, il atteint
aujourd’hui le chiffre de 701. Les acquisitions, qui à cette époque arri-
vaient à peine à A5,000 francs, dépassent maintenant 80,000 francs. Ce
sont là de graves engagements et nous tenons pour assuré que la Société,
qui doit avoir pour les artistes lyonnais une affection toute maternelle, ne
cessera pas plus de mériter leur confiance que nossincères sympathies.

1. Nous citerons particulièrement les articles pleins de convenance, signés Perrin
dans le Salut Public.

PHILIPPE BURTY.
 
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